Tout le monde est habillé de noir, tous les gens que je connais ou non sans exception et Jade qui a insisté pour venir, est aussi présente. Je lui avais dit que je ne risquais rien, elle a juste dit - je cite - 'Je sais que tu vas pleurer et que tu pourras même remplacer une fontaine, je viens.', je n'ai même pas pu riposter qu'elle est partis chez elle pour se préparer.
Quant à Neymar, depuis l'hôpital, on ne s'est plus vraiment parler, je comprends, et même si ça fait un vide dans mes journées de ne pas lui parler, je comprends quand même. Je l'ai juste vue sortir de la salle où était Carolina - il était en pleure - ses yeux bouffis, rouges, comme-çi qu'ils étaient injectés de sang. Ses mains tremblaient et il prononçait 'J'ai fait le bon choix, j'ai fait le bon choix'. J'ai essayé de le raisonner, mais je n'ai pas réussis. Rafaella est arrivée ensuite, elle aussi en larme - elle m'a dit qu'elle s'occupe de Neymar et que quant à moi, je dois partir. Je n'ai pas cherché le pourquoi du comment et je suis parti, triste et presque sans émotion.
Une semaine que je ne l'ai pas revu.
Les gens sont en larmes, j'ai constaté que Carolina était vraiment apprécier de tout le monde - j'aurais aimé la connaître vivante.
J'observe l'église silencieusement, j'ai vu Rafaella rapidement, elle m'a remercié - parce que je suis venu et Neymar avait besoin de mon soutien, je lui ai juste sourit - moi-même je suis anéanti. J'ai vue aussi les cheveux de Davi-Lucca il pleurait. Il pleure toujours. J'ai vue Thiago et Luiz et d'autres amis à Neymar. Mais je ne l'ai toujours pas vu.
« Je crois que moi aussi je vais me mettre à pleurer. » Marmonne Jade.
« Tu étais censée m'aider à ne pas pleurer tel une fontaine, toi et moi ce sera une cascade dans ce cas. » Fis-je simplement.
« Sans doute - de toute façon. » Elle hausse les épaules. « Même en pleurant je te tendrais mes mouchoirs, ce n'est pas difficile, enfin - si je ne les ai pas tous utilisés. »
« Vérifie que je ne te les ai pas pris. »
Jade glousse avant de se remettre au sérieuse.
Les gens commencent à s'installer sur les bancs silencieusement - je n'ai toujours pas repérer les parents de Carolina ou ceux de Neymar.
Le prêtre commence lui aussi à faire son entrée, préparant ses feuilles et ajustant son micros.
Rafaella se tient elle - près de la tombe de Carolina, des fleurs ornent la tombe en bois vernis. Les blanches sont en grande partis, et quelques rouges y sont, elles sont toutes différents. Des photos d'elle sont sur le bas de sa tombe et quelques-uns sur une table vêtu d'une nappe blanche. Elle était si belle. Elle porte une robe blanche, et ses cheveux sont tressés.
Des gestes de précipitations se font entendre puis des pas de quelqu'un qui court joint le bruit. Tout le monde se retourne - Neymar est là, suivis d'un homme plus vieux et d'une femme à ses côtés. Ses parents.
Sans plus de bruit - Neymar et ses parents s'installent aux premiers bancs. Il m'a lancé un regard, il a pleuré - encore. Il essaie de le cacher mais il n'y arrive pas, ses yeux rouges le trahissent. J'ai tellement mal.
Le prêtre - dont je ne connais pas le nom - commence alors son discours, sous les yeux attristés des proches de Carolina et Neymar.
Lorsqu'il finit son discours, il laisse alors la place à Neymar, qui se lève lentement de la chaise, silencieusement. Les gens l'observent qu'il était un revenant d'une guerre - les yeux ébahis avec des quelques 'oh' dans les bancs.
« Je ne veux pas pleurer en parlant. » Fit-il pour commencer. « Mais de toute façon - je pense que je ne pourrais rien y faire si jamais ça arrive. » Il respire un grand coup. « J'ai connus Carolina au lycée, elle ne s'intéresser pas à moi, et moi si. » Quand il prononce ses mots, il m'observe comme pour dire 'tu le sais déjà mais peu importe.' « Elle oserai jamais me parler, elle l'a dit. Et, sans aucune raison, j'ai collé mon visage à son front, et j'ai rigolé, étrange je sais. » Il y eut quelque petits rires. « Elle s'est éloigné et, est partis, marmonnant des choses insensés, et elle est revenus me voir le lendemain, et là tout à commencer, on à parler, rigoler, on est devenus des meilleurs amis. Et, on s'est mis ensemble quelques mois après, qui aurait cru que ça allait partir jusque-là ? Jusqu'au point d'avoir un enfant ? Personne ne le savait, même pas nous. » Il observe Davi-Lucca. « Quand j'ai su que j'allais être père, je n'assumais pas la responsabilité, je me trouvais trop jeune, vraiment trop. Je n'avais pas finis mes études et j'avais peur d'être un mauvais père. De ne pas avoir trop de temps pour lui parce que - j'étais jeune et j'avais pleins d'amis, j'aimais sortir et faire le con - je n'étais pas assez mature. »