Je cours après Lucy pendant qu’elle sautille et court vers une fontaine ou quelques oiseaux se sont mis à boire de l’eau presque gelé par le froid. Elle m’épuise.
Je réussis enfin à attraper son bras ce qui fait arrêter son élan de faire chasser les oiseaux.
« Arrête de courir partout Lucy s’il-te-plaît. » Je soupire de fatigue. « Tu m’épuise vraiment. »
Elle baisse son regard vers ses chaussures avant de murmurer un « Pardon, maman. » Je lui prends sa main entouré d’un gant.
« Viens, on va s’asseoir le temps d’attendre ton ami. » Fis-je.
« Pas la peine. »
Je me retourne vivement surprise et finit par voir une petite tête blonde et un métis. Les voilà. Je souris à la vue de Neymar. Je lui fis la bise, lâchant la main de Lucy qui court sur Davi-Lucca.
« Davivi’ » crie-t-elle serrant le blond dans ses bras.
« Lulu la tortue ! » Lance-t-il en rigolant.
« Quel surnom. » Fit Neymar en rigolant. « J’approuve. »
Je rigole à sa remarque et part m’asseoir sur le banc le plus près suivit du métis qui prévient les enfants de ne pas aller trop loin et qu’ils peuvent faire un bonhomme de neige.
« Et je voudrais un bonhomme de neige. » Chante Lucy en rigolant.
J’aime leurs rire, le rire d’un enfant fait toujours sourire, même ceux qui ont un cœur de pierre, c’est si magique et remplis d’amour.
Je les observe attentivement toujours un sourire afficher en grand sur mes lèvres, je ne parle pas, et lui non plus. Et honnêtement, si les enfants n’étaient pas là, je crois que ce rendez-vous aurait été ennuyeux.
« Comment c’est passer les fêtes ? » Demandais-je.
« Hormis tes appels, nous avons rigolé et profiter un peu, mais Carolina reste toujours dans nos têtes. Honnêtement – honnêtement je préfère que Carolina soit allongée dans la chambre pour que je puisse aller la voir à ma guise. Le fait qu’elle soit à l’hôpital – le fait qu’elle soit dans une putain de chambre sans personne pour vraiment la surveiller me déplaît, parce que je ne verrai pas ce qui l’arrive. »
Je pince mes lèvres entres elles. Il souffre, et je déteste ça.
« Elle sort quand ? »
« Dans quelques jours – dans deux jours le vingt-neuf pour être exact. » Fit-il.
« Et son état ? »
Neymar racle sa gorge et avale difficilement sa salive parce que je vois sa paume d’Adam monter et descendre à plusieurs reprises dans sa gorge.
« Elle – elle est toujours endormis Hannah. Elle est toujours là, inerte, respirant, mais toujours aussi frêle, elle ne montre aucune signe de vie. Son cœur bat, mais Hannah – Hannah cela ne me suffit même plus – je sais que – je sais que je dois me contenter de ça, mais ça fait tellement longtemps qu’elle est là, allonger sur un lit d’hôpital. » Ses yeux deviennent mouillés et bizarrement, les miens aussi. « Son petit corps frêle n’ayant presque aucune couleur est allongé sur le lit, ses cheveux ne sont plus le blond que j’ai connus, ils sont comme gris, morts, quant à ses lèvres, ses lèvres que j’avais pris l’habitude d’embrasser lorsque je rentrais du travail, ses belles lèvres rosés et magnifique sont devenus presque à la couleur de sa peau, desséchées et morte. » Il passe une main sur son visage. « Je veux juste, qu’elle donne un signe de vie, de quoi me redonner espoir. »