Enceinte de Zayn Malik

chapitre 26

Chapitre 26

P.D.V de Zayn
J-5 avant le mariage [ J'ai avancé le temps de trois jours] Il reste deux chapitres plus l'épilogue. :( ]

Je t'aimais. Je te le dis maintenant parce-que ça n'a plus d'importance.

Quatre jours , quatre putain de jours où je me suis morfondu tout le temps durant. Quatre jours où j'ai remit tout en doute, ma carrière de chanteur international, à mon existence sur cette planète ou bien encore mes sentiments encrés dans mon cœur. Je suis épuisé, je n'ai pas trouvé le sommeil propice à mon corps. Les nuits se sont faites agitées , les réveils en sursauts devenaient réguliers au fils de la nuit noir. La sueur se répandait sur mon torse nue, et d'improbable pensées cogitaient dans mon cerveau. Le mot lâche se répétait en boucle, tel le refrain d'une musique, me cossant des migraines et des remises en doute sur l'homme que je suis devenu.

Le réveil affiche trois heures et demie du matin, et l'insomnie me gagne. Je jette un coup d'œil à la chanteuse qui dort profondément. Je tire sur les couvertures et mets pieds à terre. Je masse mon cou et pars en direction de la salle de bain avec la ferme attention de détendre mes muscles. Alors que la baignoire se remplit d'eau bouillante et de savon moussant, je laisse mon regarde dériver sur mon reflet. Des cernes bleutées séjournent sous mes yeux noirs foncés dût au manque de sommeil constant. Mes yeux sont explosés , et une étendue de rouge domine le blanc habituel. La cause principale du changement de mes iris sont les larmes, la colère et la tristesse qui coulaient à flots dans mes veines. Tandis que mes lèvres n'ont plus ce rouge vif que causait les lèvres de Brooke, au lieu de ça elles sont devenues blanches, et gercées. Mes cheveux sont emmêlés, et je soupire longuement avant de faire tomber mon caleçon.

En rentrant dans l'eau savonneuse je me détends d'une façon intense. L'eau apaise mes muscles douloureux, et plonge mon corps dans un cocon réconfortant. Quand je suis rentré à Londres la familiarité avec cette ville m'a apaisé. Je n'étais plus un genre d'étranger mais juste un homme perdu. Mais au moment où j'ai mît un pied à l'intérieur de ma maison, le parfum de Brooke se fessait encore ressentir. Une boule se formait dans ma gorge des que je fessais un pas de plus. Mon odorat imprégnait juste son parfum corporel, une odeur de fraise et son rire ne fessait que de résonner dans ma tête, et je détestais ça. Non pas parce-que il me rappelait Brooke, mais juste le souvenir d'elle ici pour mon anniversaire où nous étions heureux et ensemble. Mon cerveau jouait inlassablement les scènes produites dans ma demeure sans se soucier de ce que je ressentais.

L'affaire du mariage est revenu en galopant à toute vitesse. Perrie c'est pointée ici il y a deux jours alors que j'avais demandé de l'espace. Mais après mes actes de tromperies je ne pouvais pas la laisser devant le seuil de ma maison qui aurait du être la notre définitivement. Mais c'est une chose qui me tourmente. J'aime être solitaire, je n'aime pas être toujours entouré de personne chaque seconde. Sauf pour Brooke où j'ai accepté l'idée que elle devienne mon co-pilote dans mon voyage, c'est à dire ma vie.

Putain pourquoi dois-je toujours la citer comme exemple ?

J'aimerais à cet instant avoir un livre de formule magique qui m'aiderait à trouver le sort qui faut que je prononce, et jette pour que tous ces problèmes s'effacent. Mais dans la réalité il n'y a pas un livre d'emplois pour lutter contre les embuscades, non il faut juste affronter.

La tête toujours embrouillée et les muscles détendus je décide de sortir de l'eau qui devient peu à peu froide. J'attache une serviette autour de mes hanches, et sors de cette pièce à la chaleur maintenant irrespirable. J'ouvre mon placard, et attrape un caleçon propre ainsi que un jogging et un pull. Après mettre vêtu, je descends dans la cuisine où un bon café me tiendra debout pour une nouvelle journée de torture. En enclenchant la machine à café, le bruit de la pluie intercepte mon attention.