Enceinte de Zayn Malik

Chapitre 13

« Le fait de l'imaginer avec quelqu'un d'autre, c'était comme si tout l'oxygène de la pièce avait été aspirer. » Ben Wills.

La sensation qui se propage dans mon corps me brûle par petits feux. Commençant par ma chaire lentement pour faire comprendre au cœur qu'elle arrive pour le consumer. La partie naïf de mon cerveau se brise en mille morceaux tels les verres d'un miroir recouvrant le sol. Alors que l'autre partie se moque - sans tenir compte de la douleur explorant mon cœur -de la stupidité qui a séjourné dans la partie amoureuse du commandant de mon corps.

« Et vous êtes invitées toi et Siana bien-sur. » Rajoute Perrie en me souriant méchamment.

L'Intensité de la douleur a atteint l'échelle de neuf virgule cinq sur dix peut -être que je garde le dix pour le mariage ? Je secoue la tête pour ajuster mon masque de la femme heureuse.

« J'en serai honorée de faire partie de la fête. » Je souris calant mon regard dans celui de Zayn qui ouvre la bouche pour répliquer mais qui la referme après les regards que je lui assaille.

« Bien, alors tout ça est parfait, on peut continuer de faire les cadeaux ? » Doniya fait retomber la pression palpable en nous remettant à nos occupations précédentes. Je lâche le regard de Zayn et souris à ma fille qui ouvre ses nombreux jouets. Mon cerveau à la partie naïf, se demande si je devrai dire à Zayn que c'est le père de notre fille, alors que l'autre partie lui fait comprendre que ma révélation ne lui changera rien à sa vie. Peut-être me donnera-t-il une pension alimentaire ? Ça sera la seule chose qui sera capable de faire, et je n'ai pas besoin de son argent.

« Brooke dehors et c'est maintenant. » Zayn exige d'un ton froid et coléreux en sortant dans le jardin sans la peine de voir si je le suis ou non. Bien-sur que je vais aller dehors, mais maintenant c'est la partie en colère qui prend la totalité de mon cerveau. Ce n'est plus lui qui va tenir le jeu, car celui-ci vient de se terminer, et je n'y jouerai plus. J'ouvre la bai-vitrée m'exposant à la froideur hivernale au contraste de mon corps bouillant de haine et de rage envers l'homme assit en contre bas.

« Tous mes voeux de bonheurs pour ton mariage. » Dis-je sarcastiquement en mimant un sourire qui a eu un effet néfaste sur le chanteur.

« Ne fais pas l'idiote veux-tu ? »

« C'est sincère pourtant. » Je hausse les épaules voulant lui montrer que ça ne m'atteint pas ou du moins pas extérieurement.

« Non ça l'est pas ! Et tu ne viendra pas au mariage ! » Il exige d'un ton rude avec sa voix rauque à l'accent de Bradford en me pointant du doigt.

« Une invitation aussi respectable ne se décline pas. » La fausse innocence repose dans ma voix au grand désarroi du chanteur.

« Bien, je t'aurai prévenu. Ne pleures pas quand je me lirai à elle pour le restant de mes jours. » Je tourne les talons voulant arrêter là cette conversation qui ne sert à rien. Je fais un bond quand la présence des mains de Zayn agrippent mes hanches. Son parfum enivrant se faufile dans mes narines, et je combats la partie amoureuse de mon cerveau pour ne pas craquer une nouvelle fois.

« Lâches moi Zayn. » Je retire ses mains de mon corps même si la chaleur de ses mains c'est posée sur mon corps.

« On a finit de jouer ? Pourtant ça n'avait que commencé.. »

« Le jeu n'a jamais commencé Zayn. Ne fais pas l'homme infidèle, tu n'es pas ça. C'est bien toi qui dis de traiter les femmes comme des princesses ? Alors appliques le. Et arrêtes de me détruire, de me faire espérer Zayn. Arrêtes je t'en supplie. »