Destinés à nous retrouver || Xiao X reader

💫Chapitre 9💫

Un voix me sortis de mon sommeil. Elle était d'abord flou et brumeuse puis elle s'éclaircissait au fur et à mesure que je reprenais mes esprits jusqu'à que je puisse comprendre ce qu'il disait.

- ( T.P ) ! Où tu es ? C'est moi Venti !

Je sortis de ma cachette en frottant mes yeux. Je me redressa et bailla un bon coup pour être attentive à ce qui s'apprêtait à dire. 

- Désolé d'avoir traîné autant, exclama t-il en riant, j'ai trouvé des informations. Par contre on va sortir de la ville si ça te dérange pas. Je n'ai pas envie de gêné celui qui me fourni en alcool. 

Il me pris la main et nous sortîmes par la porte arrière de la taverne. Nous réussîmes à partir de la ville sans nous faire remarquer. Il me traîna derrière lui pendant des dizaines de minutes, courant vers une destination qui m'étais encore inconnu. Il finit par s'arrêter près d'une statue des septs, en face un immense arbre. 

- Désolée de t'avoir fait courir comme ça, c'est juste que j'adore cette endroit. 

Il m'énervait celui là. Il m'avait fait courir pendant plus d'une dizaines de minutes juste parce qu'il aimait cette endroit ? Non mais je vous jure ! Il m'adressa un sourire malicieux avant de s'assoir et de sortir sa lyre. 

- Je peux te raconter mes recherches en poèmes, tel le barbe que je suis ? 

- Bien sûr 

Il commença à jouer un son mélodieux en pinçant délicatement les cordes de son instrument avant de commencer à chanter. Il me conta une histoire, comme si il l'avait vécu. Une belle histoire pleine de sens. Il chanta les exploits de Barbatos qui, accompagné de cette flûte, calma les esprits pervertis et corrompu de l'humain. Le monde connu une longue période de paix. La pureté de cette mélodie faisait guérissait les hommes aux cœurs noircis et faisait fuir les dangereux démons de ses terres. Un jour, conscient du pouvoir qu'elle représentait et considérant que cela entravait la liberté de son peuple, confia son merveilleux instrument à son fidèle ami. Il parti en quête d'un endroit où pouvoir la sceller, son pouvoir était bien trop puissant pour être laisser dans la nature. Mais ce dernier tomba sous le charme de la bonté d'une jeune fille, dont le cœur et la bonté lui faisait penser à son ami avide de liberté. Il lui confia l'instrument , conscient du danger de son geste. 

- Alors cela t'as plu ? Demanda t-il 

Des larmes coulèrent le long de mes joues. J'avais été touché par son récit à la fois par ses paroles que par la beauté de sa voix. 

- Ba alors, Pourquoi tu pleures ? 

- C'est si beau...., sanglotais-je en essuyant mes goutes lacrymales 

Il s'approcha de moi et me pris dans ses bras pour me calmer. Je n'aurais cru pleurer à cause d'un barde. Peut être étais trop impliqué dans cette histoire ? Comment avait-il réussi à rendre des livres sérieux historiques si vivant, si émotif ? Et puis, il n'y avait aucune mention des intentions de Barbatos dans les manuscrits que j'avais lu. Je les avait passé tous en revu pourtant. 

- Comment as tu fais ? Comment as-tu retranscrit des émotions à partir de livres vagues ? En t'écoutant, nous avons l'impression que tu l'as vécu. 

Le visage de Venti se contracta légèrement. Je venais de comprendre. On ne pouvait pas tromper une archéologue. Le fait qui ne me livre pas à l'ordre alors que je possédait un objet d'une valeur historique, le fait qu'il me soutienne dans ma démarche et l'émotion de son récit digne d'un vétéran de guerre. Je n'avais plus de doute. 

- Venti, tu es Barbatos. J'en suis sûre.  

- Mince, je suis démasqué, répondit il en tirant la langue malicieusement, je suis effectivement Barbatos. Cette flûte m'appartenait.