Destinés à nous retrouver || Xiao X reader

💫Chapitre 29💫

PDV ( T.p. ) 

J'étais sous le choc. Je venais de me rendre compte de la trahison de mon ex petit ami, mes sentiments était encore troublé. Je savais que je ressentais quelques choses pour l'adepte mais je ne savais pas si c'était de l'admiration ou de l'amour. Je tenais à lui, cela était sûr mais...sa déclaration avait un goût amer. Au fond de moi, je souhaitais que ça ne soit pas le cas. Au fond de moi, je ne voulais pas qu'il m'aime. Ces sentiments qui allaient me faire douter de ma mission. Qui allait le faire revenir sur la décision. Je ne voulais pas être en proie à un dilemme cornélien. Pourquoi m'aimes tu Xiao...tu me complique la tâche. Je pourrais simplement lui dire que je ne ressentais rien de tel à son égard pour pouvoir partir sans attache mais...la culpabilité et les regrets finiront toujours par me rattraper. Ses pensées m'envahirent, me laissant dans l'incapacité de répondre. 

- Tu n'as pas besoin de me répondre. Ne te soucies pas de mes sentiments. Tu as une mission à accomplir, finit-il par répondre. 

C'était la phrase de trop. Je m'écroulai au sol, pleurant à chaudes larmes. Xiao, ne comprenant pas ce qui se passe, se mis à ma hauteur et me frotta ma tête. Je ne voulais pas partir, je ne voulais pas être sans lui. 

- Je ne sais pas... tout en chamboulé en moi...! Je suis ( T.p. ), Damona et Céleste...Oscar est Vulcain, il ne m'a jamais aimé.....et toi tu...tu m'aimes....je...je ne sais plus quoi penser...J'aime être avec toi mais....est-ce de l'amour...je n'en sais rien...Xiao...je ne peux pas te dire...

Il pris mon visage et essuya mes larmes. 

- Ne pleure pas, les larmes ne te vont pas. Affronte les problèmes avec ton grand sourire et ta candeur, comme tu le fait habituellement. 

Il me releva et me regarda d'un air hésitant. Je ne comprenais pas ce qui le rendais ainsi. Puis, sans prévenir, il me pris dans ses bras. Il me serra fort contre lui, si fort que je pouvais entendre son cœur battre à toute allure. Je posai donc mes mains dans ses cheveux ébènes et les caressais. Il me lâcha alors, avec une mine désolée, avant de me dire : 

- Tu es éveillé désormais, je n'ai plus besoin d'assurer ta protection mais.....mais si tu te sens en danger, appelle moi. Je serais toujours là pour toi. 

Il parti rapidement, me laissant seule. J'en avais bien besoin. Ma petite Endora sorti alors de mon sac et vint se coller à ma joue pour me consoler. 

- Fait ce que tu souhaite maman. Prend le temps qu'il te faut pour y réfléchir. 

- Il faut que je me décide rapidement, l'heure tourne et le voyageur poursuit sa route. Son odyssée prendra bientôt fin et le mènera forcément à Celestia. 

Le temps jouait contre moi. Il fallait agir, et rapidement. L'archon dendro m'avais expliqué que sa collègue cryo avait commencé à voler les gnosis de tout les archons de Teyvat pour une raison qui lui étais inconnu, que ce soit de gré ou de force. Le gnosis...elle est utilisée pour résonner directement avec Celestia et accorde à son archonte respectif la capacité divine de défendre leur nation. Elle peut s'apparenter à des visions mais ont une puissance démesurée  par rapport à celle-ci. On raconte que lorsqu'on réunit les 7 gnosis, la puissance accumulée serait équivalente à celle du roi de Celestia. La tsaritsa, comme l'appelle les fatuis, peut être une allié potentielle si son objectif est de renverser Celestia. C'est par ailleurs sûrement pour cette raison qu'elle a ordonner mon assassinat, croyant une réplique de Celestia envers ses intentions. Déterminé, je sorti de l'académie et le rendis une dernière fois chez moi. J'allais partir pour un long voyage dans une région que je ne connais pas suffisamment. Dans un « territoire ennemi ». Après avoir préparer un sac de voyage, je jeta un œil sur une photo posée sur la table de la salle à manger : une photo de moi et Oscar. Je la contempla avec beaucoup de peine. J'aurai préféré ne rien savoir de tout ça, vivre dans l'insouciance. Cela aurait été plus facile à endurer mais il est désormais trop tard. Je ne dois pas revenir en arrière. Je sortis de ma demeure et lui dit un « au revoir » définitif. Je rentre de nouveau dans l'académie pour faire mes adieux à ma cheffe. J'ouvris la porte de son bureau, une tête désolée. Elle s'empressa de me prendre dans ses bras pour me réconforter.