JATP Saison 2 (Terminée)

CHAP-10 : La résurrection

PDV Luke :

Je ne comprenais pas ce qui m'arrivait, mon cœur était en train de battre ? Julie avait raison, je pose ma main sur mon poignet pour faire en sorte de sentir une pulsion. Eh oui, il y en avait bien une ! Je me lève de ma chaise d'un bond tout en regardant Julie. Son visage reflétait des centaines d'émotions différentes. Mais entre toutes je reconnais de l'espoir. Par-contre, je devais lui renvoyer un visage un peu moins confient. Je n'arrivais pas à y croire, l'univers me donnait une seconde chance dans le monde des vivants ? Je recule et m'avance prêt de la fenêtre. Je la regarde et essai de passer ma main à travers. Impossible Il n'y avait rien à faire, ma main ne voulait pas traverser la vitre. Quand je me retourne, Julie est debout à quelques mètres de moi.

-J) Comment ? Les fantômes peuvent revenir à la vie ?

Je la rejoins, toujours sous le choc, et lui souris.

-L) Apparemment.

Nous rions tous les deux. Puis, elle se mit à me regarder avec inquiétude.

-L) Qu'est-ce qu'il y a ?

-J) Tu ne peux plus te téléporter !

Comment vas-tu faire pour rentrer ?

-L) Je vais passer par la fenêtre !

Nous rions de nouveau et je lui demande timidement :

-L) Je peux toujours rester cette nuit ? Je te promets que je serais partie quand ta famille arrivera demain.

-J) Bien sûr.

Je la ramène à son lit et me replace à son côté, toujours sur la même chaise, et je tombe avec elle dans les bras de Morphée, ma tête posée sur sa main.
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Je me réveille, le ciel est clair, beaucoup trop clair. Quelle heure est-il ? Je relève la tête doucement pour ne pas la réveiller et je prends son téléphone. 9h30. Ouf ! La famille de Julie n'est pas censée arriver avant midi. Je repose sans bruit l'appareil que j'ai dans les mains et je reste quelques secondes à la regarder en me demandant si j'étais le seul à être vivant maintenant. Puis elle bouge, elle se frotte les yeux et commence à regarder autour d'elle. Quand son regard s'arrêta sur moi, elle laissa paraitre un grand sourire. Mais un toctoc l'effaça tout de suite. Elle me regarde complètement paniquée et me fait de grands signes pour que je me cache. Mais où ? Je n'ai pas l'habitude de devoir me cacher. Je finis par voir une porte et j'y fonce à toute vitesse. C'était des toilettes. Je ferme la porte à clé et attend en espérant que personnes n'ai d'envie pressante.

-IN) Bonjour ! As-tu bien dormi cette nuit ?

-J) Oui, super bien !

-IN) ok, tu n'as eu aucun problème ? Pas de nausées ni de vertiges ? Tu ne t'es pas levé ?

-J) Si, je me suis redressé cette nuit, mais vraiment pas longtemps et je n'ai pas eu de nausées ou d'autres problèmes de ce genre.

-IN) Pourquoi t'es-tu redressée ?

-J) Euhh... un oiseau s'était pris la vitre !

-IN) Quoi ?! Oh non, pauvre petit !

-J) Heu... non ! Ne vous inquiétez pas, il s'est envolé !

-IN) Ouf ! C'est si triste, ces pauvres bêtes qui ne voient pas la vitre. Je vais dire à la femme de ménage de mettre moins de produits.

-J) Oui, il ne faut pas que cela se reproduise et que ce soit fatale.

J'entends les pas de l'infirmière résonner vers l'extérieur de la chambre et je l'entends aussi prévenir Julie qu'elle allait repasser dans quelques minutes. Je sors de ma cachette et explose de rire.