One Punch In Your Heart

Fourmance

- Sana ! Tu permets que je t'appelle comme ça ? Cette coupe de cheveux te donne un air un peu androgyne ! Ça te va si bien !

- Merci Odette, tu permets que je t'appelle comme ça ?

Puis elle se poussa de la porte pour laisser entrer les deux autres personnes conviés à cet apéro.

Saitama me regarde avec de gros yeux fixes.

Soudain, il tend sa main vers ma désormais courte chevelure pour d'obscures raisons.

- Dégage tes sales pattes de là toi !

Il recula simplement. Génos, contrairement aux deux autres phénomènes, ne fit rien d'autre que de me scanner comme une imprimante.

- Tu veux que je t'aide Conserve ? Ce n'est pas moi que tu dois reluquer comme ça.

Il baissa les yeux, avant de les tourner discrètement vers la punkette. J'eus un sourire malicieux qui fendit mes lèvres.

Saitama posa un gros sac sur ma table à manger. Il y avait plein de gâteaux sucrés !

Certes, je voulais des amuse-bouches mais, c'était encore mieux.

Je place les gens en mettant Odile et son cyborg à côté. Le chauve n'attendit pas mes instructions et se vautra dans le canapé, en face de moi.

Je le regarde en tentant d'adopter un regard aussi vide que lui. Je pourrais presque me transformer en Chauve Capé, maintenant.

Mon regard devia sur les deux futurs amoureux, Odile avait parfois sa main posée sur la cuisse du robot.

Je pris la main de Saitama pour l'emmener dans, la salle de bain. Juste pour lui expliquer le topo.

- Écoute, Être dénué d'empathie, comme tu ne l'as certainement pas remarqué, Conserve et Violette n'ont pas l'air de juste vouloir être amis. Du coup, je me disais qu'on pouvait un peu les pousser au cul.

- J'ai de l'empathie. C'est toi qui ne sait pas l'apprécier.

Mais bien sûr. Ce mec est pire qu'un caillou putain ! Qu'il se taise.
Il n'a aucune empathie.

- Bref. Je pensais à un plan pour rapprocher nos deux amis. Tu pourrais m'aider ?

Il ne répondit rien. Je crois que ça lui plaît de me mettre des vents. Je lui explique donc le déroulement du stratagème : étape une, les faire boire du Rosé, à tous les deux, étape deux, faire le jeu de la bouteille, étape trois, observer.

Mon plan était en béton armé. Nous sortons de notre cachette.

Quelle fut notre surprise de les voir, en train de se rouler d'énormes galoches !

C'était à la fois jouissif et, dégoûtant. Odile se retrouvait presque nue en plus de ça.

Je n'osai rien dire. Si bien qu'un, crâne d'œuf, le fit à ma place.

- Génos, l'appartement est libre chez nous. Rentre.

Conserve buvit ses paroles et prit Mèche Violette sur son épaule. Celle-ci gloussa comme une dinde et semblait ivre.

La porte d'entrée claqua et fit revenir à la réalité mon pote et la Rouquinette que je suis.

- Bon et bien, j'crois que je vais les suivre moi. Il n'y a plus rien à faire ici.

Il s'apprêtait à partir quand je me mis devant la porte, pour le bloquer. Il ne devait pas partir ! J'avais réussi à arranger un coup à un robot et à une meuf aux dents appareillées ; je pouvais très bien m'arranger un coup à moi même.