- Stop ! Hurlais-je.
Je regardai Sonic, qui me fixait les yeux remplis de larmes, qui culpabilisait pour moi alors que je n'avais fait aucun effort. Je dois lui montrer la personne horrible que je suis !
- Sonic, je me drogue, je me prostitue, je bois de nouveau, on m'a souillée, j'ai tout ruiné et en plus, je me suis livré à SuperSado, et lui doit de l'argent et...
Sonic me serrait si fort que je ne pouvait plus parler, emmitouflée dans son torse. Au lieu de me réjouir de cet instant, je me sentis étouffée. Il fallait que je parte, que je règle mes problèmes.
Je le poussa violemment m'apprêtant à les abandonner de nouveau. Malheureusement, quelqu'un me suivit dans ma course. Saitama passa devant moi, me bloquant le passage. Pour une fois, je voyait un air grave sur son visage, il était sûrement énervé.
- Qu'est-ce qu'il te faut de plus ?! Tu ne vois pas qu'on tient tous à toi ? Tu veux qu'on fasse quoi de plus pour te retenir ? Tu veux la vérité ? Tu ne fais que de bousiller ta vie dès que tu as un semblant de stabilité ! Et tu sais pourquoi ? T'as tellement peur d'aller bien, que tu ruines tout pour garder tes habitudes.
C'en était trop, de quel droit pouvait-il me dire ça alors que les raisons de mon problème reposent sur ses épaules ? J'ai besoin de lui remettre tout sur le dos alors que je sais que je ne peux m'en vouloir qu'à moi même de merder. Mais d'autant plus frustrant de voir que je foire tout à cause de mes propres insécurités que je me projette sur lui. Je voulais l'aider à aller mieux alors que celle qui allait le moins bien c'était moi.
J'aime Saitama de tout mon cœur, mais c'est en parti à cause de cet amour que je me fais du mal à moi et aux autres. Parce qu'une partie de moi refuse de l'accepter.
Sans raison je saute d'excitation, comment ayant trouvé la clé qui résoudrait l'équation de ma vie.
- Elle me fait peur, ne prit même la peine de murmurer Tornade Tragique.
- Chut, lui répondit son amante violette.
Je pousse un soupir avant de me tourner vers Saitama. Pour la première fois de ma vie j'allais demander de l'aide et être totalement transparente sur mes problèmes.
- Saitama, il faut qu'on parle. En privé.
Il me suivit, sans un mot. On sortit de l'immeuble, se préparant à errer dans les rues sans but.
En marchant, comme de simples touristes, nous parlons des sujets les plus sérieux :
-J'ai un gros problème de dépendance affective mais j'ai tellement peur qu'il se voit que je rejette tout le monde en leur mettant la faute sur le dos, je crois que je ne le fais même pas exprès, c'est un système d'autodéfense.
- Kazana, tu sais que j'étais sincère l'autre jour ? Tu es réellement la seule chose qui n'est pas fade pour moi dans ce monde. Je pensais qu'il n'y avait que l'entraînement physique et les combats qui me rendaient heureux mais tu m'as montré que le monde, c'était aussi de t'avoir près de moi.
Je hoquetai, la surprise est trop lourde à porter pour mes petites jambes qui déambulent dans la rue.
Je manque de tomber.
--... Je suis désolée, sincèrement Saitama. J'ai agi comme une égoïste, tout ça à cause de mes sentiments pour toi.
Il faillit s'étouffer le con suite à ma déclaration.
Mais pour le moment, le plus con de nous deux, c'est moi.
J'ai du culot, de dire ça après avoir fait un tel bordel... Je n'attends pas de réponse à vrai dire, je...
- Kazana, si tu te concentrais moins sur toi-même, tu saurais ce que j'en pense...
- Mais de quoi tu parles ! Tout ce que tu as fait c'est rester impassible et nonchalant avec moi !
- Je pensais pas que tu avais la mémoire aussi courte.
Sur le papier, cette phrase aurait été dans la catégorie sarcasme. Mais, à ce moment, la baisse de ses yeux montraient un mélange de gêne et de déception. Je n'avais jamais vu le chauve aussi expressif ; ça me faisait peur.
- Putain Kazana mais c'était quoi ce baiser pour toi ! Puis ces paroles que je t'ai dites juste avant que tu te casses lâchement, tu te rends compte de l'effort que j'ai du faire ? De toute la difficulté que j'ai du prendre ? Ça montre pas suffisamment l'amour que je te porte ?
- J'pensais que tu te cherchais, que t'étais ivre ou fatigué. Je... Je sais pas quoi dire désolée je suis juste conne ! Je sais pas pourquoi j'ai agi comme ça.
- Écoute, c'est pas le moment et t'as sûrement pas le temps, entre tes problèmes et mes problèmes mais, ça te dirait qu'on...
Saitama ne put finir sa phrase quand un géant débarqua de nulle part : Pri-pri était là.
- KAZANA !
- Pri-pri je suis désolée... Je...
- Tut tut tut ! Tu n'allais pas bien, oublions la part de toi qui va pas bien, je la haïs cette groniasse ! C'est pas comme si j'avais du faire un travail personnel sur moi même et partir avec Odile et sa copine en vacances pour aller mieux...
- Je veux pas que tu crois que je sois méprisante ou quoique ce soit....
- Mais de toute façon, t'es nulle en meuf aigrie, ça ne m'a même pas assez atteint pour que j'y repense plus d'une nuit. Enfin, c'est ta disparition qui a occupé la place de mon esprit...
- Tu ne devineras jamais avec qui j'étais...
Il me regarda de ses yeux ronds et bleu, comprenant à mi-mot de qui je parlais, en tournant simplement la tête. Sonic, qui était sorti lui aussi, comprit au même moment qu'il valait mieux qu'il parte rapidement.
- MON FAVORI ! ATTENDS MOI ! MI AMOR !
Les deux entamèrent donc une course poursuite. Il faudra que je parle à Sonic plus tard.
- Je n'ai même pas eu le temps de finir ma phrase.
Saitama soupira. Je le regardai, attendant la suite.
- Tu veux pas juste qu'on soit là l'un pour l'autre ? Au lieu de tirer des conclusions hâtives sur des non-dits ?
Si cela peut sembler évident, c'est ce que nous n'avons justement jamais chercher à faire. Nous avons pas eu le temps, malheureusement. Je sens que c'est une vraie page qui se tourne, mon problème racine est en train de se résoudre. Ça paraît si simple et si con mais, j'aurais dû y penser.
- Faisons ça Saitama.
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One Punch In Your Heart
أدب الهواةLorsque Kazana et Saitama se rencontrent, ils trouvent en l'autre ce que eux n'ont pas. La jeune femme est aussi impétueuse que lui peut être neutre mais, ne possède pas un tiers de la puissance du chauve, bien qu'en classe A. C'est ainsi, qu'aprè...