XVI.

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- Je peux tout vous expliquer, dis-je en les regardant tour à tour.

- Tu nous expliqueras tout ça une fois à l'appartement, dit Sara en ouvrant la porte de notre immeuble.

Je me sens terriblement mal, moi qui avais dit à Sara de ne pas s'inquiéter parce qu'il ne se passerait rien et dès qu'elle rentre elle me voit dans les bras de Stephen et Tom n'en parlons pas il a la mâchoire serré. J'espère qu'ils vont me croire lorsque je leur raconterai le pourquoi du comment, j'ai vraiment la poisse... Nous sommes à présent dans l'appartement, je n'ai pas le temps de dire un mot que Tom me tire par le bras jusque dans ma chambre et ferme la porte derrière lui, nous restons quelques instants à nous regarder mais, je vois dans les yeux de Tom l'incompréhension quant à ce qu'il vient de se produire. Au bout de ce qu'il me semble être une éternité, il se décide à m'adresser la parole et demande :

- C'était quoi ça ?

- Il m'a fait un câlin parce que ..., commence-je avant qu'il ne m'interrompt.

- Pourquoi est-ce qu'il t'a fait un câlin déjà celui-là ? dit-il énervé en passant sa main dans ses cheveux.

- Si tu arrêtes de m'interrompre, peut-être que je pourrais t'expliquer, lui dis-je un peu brutalement, mais il acquiesce et s'assied sur mon lit.

- Je t'écoute, répond-il en me regardant dans les yeux.

- Et bien tout d'abord, commence-je nerveusement, nous nous sommes vu pour terminer notre exposé, comme Sara tu l'as dit, et tout se passait très bien mais il fallait que je lui pose une question, car il y a une de mes amies de l'université qui l'aime bien et j'étais presque sûr que Stephen l'aimait bien aussi et j'avais raison, donc je lui ai dit de se remuer, parce que comme tu le sais ce n'est pas le genre de garçon à avoir des relations sérieuse. Ensuite, au moment de partir, je parlais un peu avec Louis, qui était venu le chercher et d'un coup Stephen me prit dans ses bras, je dois t'avouer que je ne comprenais pas bien pourquoi jusqu'à ce qu'il me remercie à voix basse pour les conseils que je lui ai donnée, termine-je en attendant sa réaction ne sachant pas s'il allait me croire ou pas.

- C'était donc amical et rien de plus ? demande-t-il un peu sceptique.

- Oui, il n'y aura jamais que de l'amitié entre Stephen et moi, et il le sait très bien. Et je ne l'aurais pas aidé à aller vers Debby s'il n'y avait pas que de l'amitié entre nous, je te le promets, dis-je en m'approchant de lui, mais je le vois se crisper alors je m'arrête nette. Tu ne me crois pas, c'est ça ?

- Je ne sais pas quoi en penser Clem, dit-il en passant de nouveau sa main dans ses cheveux.

- Oui, tu ne me crois pas quoi. Si tu ne me fais pas confiance alors..., rétorque-je en me dirigeant vers la porte.

- Je n'ai jamais dit ça et si bien sûr que si j'ai confiance en toi, c'est de Stephen que je n'ai pas confiance, dit-il en me barrant la route vers la sortie.

- Et bien pourtant, il va falloir que tu apprennes à lui faire confiance, car c'est mon ami que cela te plaise ou non, répondis-je un peu sèchement en n'allant m'assoir sur mon lit.

- D'accord, je vois, dit-il avant de sortir de ma chambre en refermant la porte derrière lui.

- Mais non, ce n'est pas ce que je... Tom..., termine-je lorsque la porte fut refermée.

Je ne m'attendais pas à cette réaction, je pensais qu'il comprendrait qu'entre Stephen et moi c'est uniquement une relation platonique, amical, je ne comprend pas pourquoi il réagit comme ça, je veux dire c'est pas comme si on était en couple et même si c'était le cas j'ai le droit d'avoir des amis de sexe opposé quand même ! Ca y est je suis furax maintenant, j'espère juste que Sara n'avait pas prévu de soirée jeux parce que je ne suis vraiment plus de bonne humeur.

Pourquoi moi ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant