𝐿'𝐼𝑚𝑝𝑒́𝑟𝑎𝑡𝑟𝑖𝑐𝑒 𝑃𝑜𝑢𝑟𝑝𝑟𝑒 (Livaï x Reader)

𝐗𝐗𝐕. 𝐂𝐨𝐮𝐩 𝐃𝐢𝐯𝐢𝐧.

— Si quelqu'un apprenait que je suis ici sans escorte, nous aurions droit à des récriminations du service de sécurité.

Visiblement Jean et Connie étaient du même avis, en jugeant par leur expression livide. Livaï se méfiait de toi qui s'étais confortablement assise sur le canapé, il avait immédiatement remarqué que tu étais maquillée, le jeune homme savait que tu aimais être au naturel,  les seules choses que tu maquillais étaient tes yeux et ta bouche dans des tons très neutre. Donc le fait que tu ais travaillé ton teint, parvenait à alarmer ce dernier.

— Je tiens à vous remerciez pour avoir gardé votre calme. Jean, Connie.

Tu levais tes prunelles vers tes gardes du corps qui soufflaient avec le coeur au bord des lèvres :

— Ce n'est rien.

Tu savais qu'une tension palpable s'était installée, Hanji était assise au côté de Livaï et Erwin, observant tes moindres faits et gestes. L'impérator se penchait, tendant son bras pour que tu puisses prendre la clef USB. Tu saisissais celle-ci silencieusement, consciente ce que refermait cette preuve, tu te raclais la gorge en félicitant :

— C'est une excellente idée d'avoir choisi le moment où que j'étais hors du palais pour l'infiltrer, les deux quarts des soldats étaient hors de l'enceinte, tu disais d'une voix claire, bon je ne vais pas y aller par quatre chemins. Donc comment je vais pouvoir récompenser les meurtriers de mon frère.

Livaï plissait les yeux, tandis que tu venais de plonger la pièce dans un silence de mort.
Sauf une personne qui temporisait d'une voix assurée :

— Avec tout le respect que je vous dois majesté, Livaï n'était qu'un pion que vous avez manipulé. Mais la vrai responsable ici c'est vous.

Les autres tournaient leur yeux, stupéfait par la supposition de Hanji qui te fixait avec gravité. Connie et Jean se tendaient au cas où. En guise de réponse à cette accusation grave, tu gloussais, posant ta phalanges contre tes lèvres en reconnaissant d'une voix amusée :

— Je me dois de reconnaître que je suis agréablement surprise par ta déduction, je ne pensais pas que tu sois aussi intelligente Hanji Zoe. Je te tire mon chapeau, quand tu l'as su ?

— Malgré mes preuves accusant Salazar de trahison, vous m'avez chassé sans la moindre hésitation. J'avais des soupçons après le procès de Livaï, quand Erwin a demandé la grâce impériale mais vous avez contre attaqué. Je me suis demandée pourquoi vous voulez tant sa condamnation. Ensuite, j'ai trouvé bizarre que Livaï soit sorti aussi facilement de la prison et du pays.
Il aurait dû être traqué par les autorités et vos soldats. J'ai cherché sur internet pour voir les informations, mais rien concernant la fuite de Livaï. Même avec l'aide de Connie et Jean que vous avez également manipulé, la prison est imprenable, j'ai lu dans un ancien livre qu'un champ de force entourait et ne peux être levé que par le souverain. Alors je me suis demandée pourquoi avoir levé le sort ? Je ne comprenais pas jusqu'au moment où que j'ai trouvé Livaï et qu'il m'ait informé de la mort de Ivar en défendant sa vie.

Le souffle coupé, Livaï restait muet comprennant immédiatement plusieurs détails qui le chiffonnaient tant. Il eut un silence pesant, auquel personne ne parlait bien trop choqué. Tu restais silencieuse, seul un mini sourire se formait sur tes lèvres rouge tandis que Connie rappelait :

— Vous avez voulu la mort de votre propre frère ?

Tes traits restaient neutres, mais d'une voix ferme tu répliquais :

— Quand il s'agit du pouvoir, il n'y a ni famille, ni amis. Mon frère devait mourir, que sa mort soit naturelle ou non peu importe. Il était un danger pour des innocents et pour mon trône.