𝐺𝑙𝑜𝑖𝑟𝑒 𝑎̀ 𝑙𝑎 𝑝𝑟𝑖𝑛𝑐𝑒𝑠𝑠𝑒.

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Plus de vingt ans en arrière.

Gloire à la princesse (T/P) !
À toi princesse,
Pour toi princesse,
Santé et bonheur longue vie !


Du haut de son balcon, l'empereur écoutait d'une oreille pensive l'hymne que le peuple avait créé pour la nouvelle née qui avait chamboulé l'empire par cette naissance tant espérée. Il inspirait profondément en voyant Mitras fêter cet heureux événement alors que d'innombrables haut nobles, chevaliers levaient leur étendard en marchant en direction du palais.  Jamais il n'aurait cru que la naissance d'un second enfant de la famille impériale allait faire autant de grabuge.

Ses yeux d'un (C/Y) couvraient d'un œil protecteur le bambin qui était penché sur le berceau en admirant sa précieuse petite sœur entrain de se réveiller lentement.

Gloire à son empereur !
Gloire à son impératice !

Vive (T/P) !

La cape de soie voltigeait gracieusement derrière le monarque impérial qui ordonnait d'une voix douce mais ferme :

— Ivar laisse ta sœur se reposer.

L'empereur contemplait d'un œil attendri le bébé qui avait les yeux ouverts, son coeur se gonflait de cet amour étrange en portant avec délicatesse et hésitation le petit être dans ses bras musclés.

— Père, je peux la porter ? Dites oui ! Suppliait Ivar qui regardait le nourrisson.

— Elle est encore trop fragile pour.

L'empereur s'abaissait en faisant extrêmement attention à la princesse, Ivar trépignait et regardait le bébé en venant déposer un baiser doux et rempli d'affection sur le front chaud de l'enfant enveloppé dans un tissu chaud et doux.

Un court instant, Uhtred aurait désiré laisser de côté son statut de empereur et être avec ces deux précieux enfants qui lui apportaient ce vent de tendresse et d'innocence.
Ce doux moment se trouvait interrompu quand la porte de la suite impériale s'ouvrait sur une femme au traits froid et inexpressif. Vêtue de sa robe d'or et de pourpre arborant le symbole de l'empire, ses longs cheveux d'un châtain clairs et raides étaient retenus par la couronne impériale.

Nany, emmène Ivar se préparer pour le baptême.

La nourrice hochait de la tête en n'osant confronter le regard méprisant de l'impératrice qui s'était posé sur le nouveau né, une fois les deux souverains seuls dans l'immense suite luxueuse, l'homme au cheveux auburn reportait son attention sur la femme qui tenait les pans de sa robe d'un geste crispé en informant d'un ton cassant et sec :

— Il est bientôt l'heure de cette... chose.

— Cette chose que tu dis est ma fille, répliquait  l'empereur d'un ton ferme.

— Mais pas la mienne, elle n'est rien à mes yeux hormis une bâtarde et la fille d'une femme plus impure qu'une putain. La seule chose qu'elle a fait était d'être engrossée et accouché cette enfant qui l'a tué.

L'empereur s'attendait au insultes de l'impératrice, cela était déjà un véritable miracle que  (T/P) soit dans l'enceinte du Palais et reconnue comme princesse par l'impératrice, cette dernière avait accepté de la reconnaître comme fille afin d'éviter les soupçons.

— Je t'interdis d'insulter sa mère, Alexandra, tonnait l'empereur en se rappelant de la mère de la princesse.

L'impératrice restait immobile, voyant dans les yeux de son époux impérial un sentiment qu'il ne lui avait jamais montré à elle. De l'amour teinté de tristesse.
Elle savait très bien que Uhtred n'avait jamais été amoureux d'elle mais d'une autre, cela n'avait été qu'un mariage de convenance que tout les deux avaient accepté. La tristesse et la colère d'avoir été trompée faisait comprendre à l'impératice que ses sentiments pour l'empereur étaient plus forts qu'elle ne l'aurait cru, elle pouvait divorcer avec lui mais perdre le statut d'impératrice était inconcevable.

Elle regardait l'enfant reposant dans les bras de son père, une part d'elle haïssait le fruit de l'union de son époux et d'une autre femme tandis que d'une autre, une étrange affection la gagnait quand elle posait ses yeux sur le bébé.

Si seulement cette petite était ma véritable fille, pensait l'impératrice en se rappelant cette tragédie.

Elle posait une main sur son ventre plat en se rappelant de sa fausse couche, comme elle se rappelait des mots des médecins qui lui avaient annoncé qu'elle ne pourrait plus avoir d'enfant. Un sentiment amer se répandait dans le coeur de l'impératrice, cette vie était si injuste.

Elle baissait ses épaules en soupirant de lassitude avant de dire d'une voix remplie de rancune :

— Tu oublies de quelle lignée venait ta chère maîtresse, et ta fille appartient à cette famille de tyran. J'accepte sa présence au sein de ma cour et tiens le silence sur ces origines, mais jamais je ne la considérais comme ma progéniture.

La tête haute de fierté avec néanmoins le coeur lourd, l'impératrice partait rejoindre ses suivantes qui étaient restées à l'entrée de la suite de l'empereur. L'homme au cheveux Auburn soupirait en fixant le visage du nourrisson qui avait un minuscule sourire. La main qui maintenait la tête lourde de la princesse caressait ses cheveux pendant que Uhtred murmurait :

— Tu lui ressembles tellement, comment peut-on vouloir te faire du mal ?

L'empereur savait très bien que la venue de la jeune bâtarde n'allait pas enchanté son épouse qui ne pouvait plus avoir d'enfant, il avait hésité à confier l'enfant à des personnes aimantes,  d'ailleurs il ne comprenait pas pourquoi il avait décidé de garder après de lui le petit être. Peut-être par égoïsme, car l'enfant lui rappelait bien trop sa défunte mère qui avait sacrifié sa vie pour la mettre au monde, elle était le fruit de leur amour et surtout sa merveilleuse fille. Il s'assoyait dans le fauteuil à bascule en berçant le petit être avec attention, il écoutait la musique qui s'élevait de la capitale en regardant (T/P). Un étrange lien se formait tandis qu'une douce chaleur se répandait dans le coeur du monarque qui assurait :

— Ma petite rose, tu auras beaucoup d'épreuves à passer, la vie sera dure et beaucoup de personnes voudront te faire du mal. Je suis désolé de t'avoir amené là-dedans, mais je tâcherai d'être là pour toi et de te former pour passer au dessus de ça. Un jour je ne serais plus là pour te protéger, mais quand le jour viendra, tu pourras te débrouiller sans moi. Tu seras une femme extraordinaire qui accomplira d'innombrables choses, je l'ai su quand j'ai posé les yeux sur toi.

L'empereur posait son index sur la minuscule petite main du bébé qui le serrait très délicatement, il inspirait profondément et se levait en portant lui-même la future impératice jusqu'à la salle du trône pour commencer le baptême.





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𝐿'𝐼𝑚𝑝𝑒́𝑟𝑎𝑡𝑟𝑖𝑐𝑒 𝑃𝑜𝑢𝑟𝑝𝑟𝑒 (Livaï x Reader) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant