𝐿'𝐼𝑚𝑝𝑒́𝑟𝑎𝑡𝑟𝑖𝑐𝑒 𝑃𝑜𝑢𝑟𝑝𝑟𝑒 (Livaï x Reader)

Diarne la féerique.

𝕿u marchais avec élégance, la tête haute et l'esprit en paix en sachant que ton empire était entre de bonne main. La porte décorée de dorure et de richesse s'ouvrit devant toi montrant une salle circulaire recouverte de tapisserie montrant des créatures inconnues et disparues depuis bien longtemps. Au centre de cette grande salle, se trouvait une arche ou une lumière vaporeuse dansait.

Encore une fois Livaï ne put s'empêcher de t'admirer tant ta beauté était grande, ta longue chevelure était détachée et bouclée, coulant le long de ton dos en de douce vague dorée.
Tu portais la robe officiel de Sandor, où le paon pourpre était cousu sur la soie rose et pourpre. Le diadème encadrant ta tête brillait d'un reflèt doré sous les lumières et tes clavicules mises à nues ressortaient à la lumière des lustres de cristal..

Vos regard se croisèrent et vos coeurs se mirent à battre à l'unisson, comme connectés l'un à l'autre. Le souvenir du vétéran ayant sa tête entre tes cuisses se raviva dans ton esprit, ton bas ventre se tordit et ton coeur s'accélèra davantage. Tu maudis Erwin Smith d'avoir interrompu votre partie de jambes en l'air, ce dernier se tint à tes côtés en se redressant dans une posture imposante.

— Est-ce-que tout est prêt ?

— Oui, assura Erwin, nous sommes prêts à partir, la sécurité de Diarne est informée et n'attend plus que nous. Un cortège nous emmènera directement au palais royale.

— Bien, dans ce cas ne perdons pas de temps.

Tu ne fis qu'un simple hochement de tête au gardien du portail qui appuya sur un bouton, Livaï s'avança se mettant au côté de tes gardes du corps et parlant discrètement avec Miranda. La lumière dansante dans l'arche s'illumina alors que tu marchais vers cette dernière. Tu fus aveuglée durant quelques secondes par une puissante lumière avec une étrange sensation d'apesanteur, puis tu ouvris tes yeux quand tu te trouvais dans une salle ouverte sur le cadre féerique. Diarne était selon les historiens la source même de la magie et ce pays était autrefois habité par les elfes. Malheureusement, il n'existe plus d'elfes de pure race suite à une guerre contre les nains mais il existait encore les demi-elfes qui prouvaient que leurs ancêtres avaient bien existé..

Une douce odeur florale vint titiller tes narines et tu contemplais l'architecture de cet endroit, des colonnes blanches où de la glycine violette et blanche étaient accrochées, il y avait aucune porte ni fenêtre séparant cette salle de l'extérieur. Les grandes arches orientales et antiques étaient recouvertes par diverses plantes où les abeilles butinaient paisiblement. Tu aimais le charme féerique de Diarne qui préservait la nature et l'architecture elfique, c'était un peu un autre monde.

Ton regard s'arrêta sur Livaï qui contempla avec émerveillement ce cadre rêveur sans dire le moindre mot, tu te tournas sur un jeune homme s'inclinant avec respect devant toi. Tu demeurais immobile en apercevant les oreilles particulièrement pointues de ce jeune homme au cheveux d'un blond aussi lumineux que le soleil. Tu fus presque envieuse tant les longs cheveux semblaient soyeux, tu avais oublié que les demi-elfes étaient d'une beauté à couper le souffle. Tu te rappelais avec dégoût que le roi tyran avaient des esclaves demi-elfes qu'il aimait particulièrement violer et torturer.

— Votre majesté Impériale, je suis honoré de vous voir en vrai. Je suis l'intendant Malnir, cela sera moi qui vous emmènera jusqu'au palais.

Tu tendis ta main en te pliant au coutume de ce royaume et tu ignoras le regard mécontentement de Livaï quand le demi-elfes s'agenouilla puis déposa ses lèvres aussi douces que la soie sur le dos de ta main. Tu offris un maigre sourire en citant un hymne de Diarne :

— Que votre arc tire au but mon ami.

Malnir te donna un sourire charmeur, embellissant son visage ovale en t'observant de ses yeux d'un bleu d'azur. Il se releva en mettant en valeur son corps et svelte avant de saluer poliment Erwin, puis le demi-elfe frissonna en ne faisant pas la moindre remarque quand il vit le regard menaçant du noiraud.