𝐿'𝐼𝑚𝑝𝑒́𝑟𝑎𝑡𝑟𝑖𝑐𝑒 𝑃𝑜𝑢𝑟𝑝𝑟𝑒 (Livaï x Reader)

𝐄𝐧𝐭𝐫𝐞𝐯𝐮𝐞.

𝐶𝐻𝐴𝑃𝐼𝑇𝑅𝐸 𝑉.

𝐸𝑛𝑡𝑟𝑒𝑣𝑢𝑒.

Tout ce dont Livaï voulait à ce jour, c'était qu'on le laisse tranquille. Il désirait terminer sa vie solitaire et tourmentée par cette guerre dans sa petite maisonnette de campagne. Le jeune homme à la beauté froide estimait avoir fait assez de sacrifice pour l'empire, malgré qu'il aimait son pays qui l'avait vu naître.

Mais au lieu de cela, le voilà entrain de passer un "agréable" séjour au palais impérial et se préparer avec nonchalance à rencontrer l'impératrice, qui avait tant voulu s'entretenir avec lui. Il nouait son foulard qui avait appartenu à sa mère, en n'oubliant pas la carte qu'il devait constamment garder auprès de lui avant de partir..

L'ancien soldat n'avait pas la moindre envie d'aller voir cette femme, il devait le reconnaître.
Livaï espérait réellement que l'impératrice avait oublié qu'il l'avait ouvertement rabaissé et insulté dans le passé.
Même si hier elle n'avait rien dit devant tout ses invités et ses courtisans, cela ne sera peut-être pas la même histoire aujourd'hui...

D'après Erwin offenser la dirigeante de l'Empire était comme se mettre une balle dans la tête, surtout que d'après le blond la jeune femme avait un sale caractère quand elle était contrariée.

Malgré sa révulsion de rendre visite à l'impératrice, Livaï était obligé d'y aller pour au moins savoir ce qu'elle voulait.
Il descendait les somptueux escaliers en marbre noir dont les veines immaculées ressortaient, le plafond en voûte d'éventail  bleu et or auquel était dessiné les animaux mythologiques rendait le gigantesque hall tout bonnement spectaculaire. D'après Hanji, son amie qui était arrivée le matin même, un enchantement d'agrandissement avait été jeté sur le palais et le jardin. Le plus surprenant et triste, c'était les animaux, Livaï croyait avoir eu une crise cardiaque lorsqu'il avait vu un lion blanc se balader tranquille dans une grande serre aux allures de jungle le jour de son arrivé. Erwin lui avait expliqué qu'un sort d'illusions avait été jeter sur l'ensemble des animaux carnivores, les humains et herbivores ( cela serait bien triste de voir des loups entrain de dévorer un pauvre lapin ) étaient invisible au yeux des animaux, et lorsque quelqu'un caressait l'animal, ils avait l'impression d'une légère brise. Ils étaient prisonniers pour l'éternité dans cette illusion.

Rapidement il trouvait l'imperator et le suivait dans les longs couloirs éclairés par le soleil pour aller dans l'immense jardin qui entourait le titanesque palais.

Étrangement Livaï se sentait bien plus à l'aise à l'extérieur qu'à l'intérieur même du palais. Livaï admirait les rosiers, les haies, les arbres, les bassins naturels et les allées si joliment décorées qu'il aurait pu rester là durant des heures à contempler ( Bravo les jardiniers ! )

— Hier tu nous as fait un combat digne de ta réputation, tu as époustouflé tout le monde. Je ne suis pas sûr mais je crois que tu as tapé dans l'oeil de (T/P), tu devrais être flatté qu'une telle femme s'intéresse par toi, remarquait Erwin pensif.

— Cela me fait ni chaud ni froid, objectait Livaï d'une voix inerte.

Bien que la beauté irréaliste et ensorcelante de (T/P) avait envoûté le héro ( qui ne le serait pas ? ) l'homme aux cheveux noir de jais savait pertinemment que sous cette apparence de douceur et de beauté devait se cacher une femme au caractère d'acier qui n'hésiterait pas à faire des choix douloureux pour son pays. Après tout, elle était respectée comme crainte dans tout le continent.

— Évidemment, murmurait Erwin.

Livaï humait profondément cette odeur florale et suave qui se dégageait des fleurs de mille et une couleur, le noiraud constatait qu'ils s'éloignaient des allées joliments décorées pour se trouver dans un jardin dissimulé par des haies et rosiers. Dans le but d'avoir un minimum d'intimité.