𝐈𝐗. 𝐈𝐝𝐞́𝐞 𝐞𝐭 𝐝𝐮𝐞𝐥.

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La souveraine regarde d'un air ennuyé le pauvre homme se faire virer de la gigantesque salle, elle ferme les yeux en se sentant horriblement fatiguée. Elle refoule sa peine ainsi que la compassion pour cet homme, elle savait qu'il se passait quelques choses de grave... Comme elle savait que son maudit frère y était impliqué.

Mais comment réagirait le peuple en apprenant que le prince impérial, frère de l'impératice est un kidnappeur et un meurtrier ?

Les citoyens perdront confiance à la jeune femme. La (C/C) en était parfaitement consciente.

La charge qu'elle avait sur les épaules était insoutenable, ses épaules s'affaissent, elle masse ses tempes endolories en toussant légèrement.
Son état s'était dégradé.

— Jean, emmènes les autres avec toi et vérifies bien si Tilly n'oppose pas de résistance. J'ai besoin d'être seule.

— Vôtre majesté impériale c'est que...

— Oses-tu contester mes ordres garde ? Je t'ai dit la dernière fois qu'un seul faux pas de ta part et c'est la mise à pied pour deux semaines. Je t'ai défendu malgré ton altercation avec Eren Jäger, n'abuse pas de ma gentillesse.  S'impatiente l'impératice en jetant un regard noir à Jean.

Le jeune homme au cheveux châtain déglutit en disant :

— Bien votre majesté.

Jean partait jusqu'aux autres gardes qui malgré leur protestations, durent obéir en face de l'impératice qui les observe d'un oeil inexpressif.
Une fois que (T/P) voit ses gardes sortir de sa salle, son visage jusque-là impartial se déforme par l'épuisement. Elle massa sa nuque d'une main tremblante, elle soupire en fermant les yeux.
La souveraine réfléchissait longuement à ce problème qui risque de rapidement se faire savoir.

Elle pose ses coudes sur l'accoudoir et pense longuement.
La jeune femme au yeux (C/Y) se souvient du regard que Tilly a donné à Livaï, de l'espoir.
Et elle se rappelle d'avoir cru voir de la compassion dans les yeux pourtant si froid de Livaï.
Elle savait qu'il était admirer des civils de tout le continent, grâce ses louanges sur le champ de bataille. Elle a également demander à Erwin des renseignements sur son garde insolent, elle sait que si la cause était juste, Livaï n'hésitera pas à aider cet homme.

La (C/C) se redressa soudainement, comme si elle eût une illumination.
Un sourire machiavélique se forme sur son visage angélique, ses yeux s'illuminent. Elle se lève d'un coup du trône en sortant de la salle avec une démarche digne d'une reine, elle gardait la tête haute regardant avec arrogance des deux gardes qui sont restés derrière la porte.

— Votre majesté ! Il faut qu'on appelle une escorte ! Nous pensions...

— Il suffit ! S'écria l'impératice en levant sa main pour faire taire ses hommes. Je n'ai pas besoin qu'on me suive comme un vulgaire chien ! Dois-je vous rappelez qu'en plus d'être votre souveraine je suis l'impériale guerrière !  Alors je sais me défendre seule. Maintenant allez prévenir votre chef, Arkham et dites lui de venir dans ma suite. Immédiatement.

— Bi...bien ! S'exclamèrent les gardes.

Elle ne vit pas les deux gardes habillés de pourpre et d'or, partir en direction des couloirs.
Un sourire carnassier s'était formé sur le visage de l'impératrice qui marcha d'un pas majestueux, dans les couloirs d'un beau marbre vert et au veines sombres en mettant chaque pions dans son échiquier.

— (T/P) ? Que faites-vous seule ?

Elle se stoppe immédiatement en se tournant vers son imperator qui venait d'arriver, elle sourit froidement à Erwin qui la regarde avec interrogation. Elle peut lire de l'agacement dans les orbes bleus océan de son ami en constatant qu'elle n'avait aucune escorte. L'impératice s'avance vers lui et dit d'une voix aussi douce que du velours liquide :

𝐿'𝐼𝑚𝑝𝑒́𝑟𝑎𝑡𝑟𝑖𝑐𝑒 𝑃𝑜𝑢𝑟𝑝𝑟𝑒 (Livaï x Reader) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant