𝐗𝐗𝐗𝐈𝐈. 𝐀𝐠𝐨𝐧𝐢𝐬𝐚𝐧𝐭𝐞 𝐜𝐨𝐧𝐟𝐞𝐬𝐬𝐢𝐨𝐧.

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𝐴 𝑙𝑎 𝑓𝑖𝑛 𝑐𝑒 𝑛𝑒 𝑠𝑜𝑛𝑡 𝑝𝑎𝑠 𝑙𝑒𝑠 𝑎𝑛𝑛𝑒́𝑒𝑠 𝑒́𝑐𝑜𝑢𝑙𝑒́𝑒𝑠 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑛𝑜𝑡𝑟𝑒 𝑣𝑖𝑒 𝑞𝑢𝑖 𝑐𝑜𝑚𝑝𝑡𝑒𝑛𝑡,
𝑚𝑎𝑖𝑠 𝑙𝑎 𝑣𝑖𝑒 𝑞𝑢𝑖 𝑎 𝑖𝑛𝑜𝑛𝑑𝑒́ 𝑣𝑜𝑠 𝑎𝑛𝑛𝑒́𝑒𝑠.

𝐴 𝑙𝑎 𝑓𝑖𝑛 𝑐𝑒 𝑛𝑒 𝑠𝑜𝑛𝑡 𝑝𝑎𝑠 𝑙𝑒𝑠 𝑎𝑛𝑛𝑒́𝑒𝑠 𝑒́𝑐𝑜𝑢𝑙𝑒́𝑒𝑠 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑛𝑜𝑡𝑟𝑒 𝑣𝑖𝑒 𝑞𝑢𝑖 𝑐𝑜𝑚𝑝𝑡𝑒𝑛𝑡, 𝑚𝑎𝑖𝑠 𝑙𝑎 𝑣𝑖𝑒 𝑞𝑢𝑖 𝑎 𝑖𝑛𝑜𝑛𝑑𝑒́ 𝑣𝑜𝑠 𝑎𝑛𝑛𝑒́𝑒𝑠

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Tout n'était plus que souffrance et sang, ce goût amer au notes d'acier était dans ta bouche, imprégnant tes papilles gustatives de toute saveur suave. Tu appliquais délicatement ce mouchoir au tissu rêches contre ton nez en sentant ce liquide noir sortir de ta bouche, tu fronçais tes sourcils en plissant tes yeux.

Ce même liquide sortait de ta bouche quand tu toussais. Le son sifflant et inquiétant qui sortait de tes poumons inquiétait
le médecin qui demeurait blafard, horrifié en te voyant dans cet état dont il ne connaissait pas la cause ni même l'antidote à ce mal. C'était là le plus grand échec de sa carrière, il était démuni et horripilé de ne pas pouvoir te sauver.

Tu grimaçais d'une souffrance lourde et persistante, sentant toutefois le liquide étrange et noir s'arrêter de glisser sur ta peau de porcelaine. Ta tête se posait sur les oreillers et coussins, tes yeux papillonaient par cette pression. Tu voulais tellement dormir, oublier cette douleur lançante, oublier tout ces soucis.
Maintenant ton souhait fut de t'éteindre paisiblement, sans douleur et au côté des gens que tu aimais.

Sauf que la vérité était là, Connie, Jean, Miranda, Erwin ou même Livaï n'étaient pas ici. Au porte de la mort, tu avais même l'impression que Nona, Decima et Morta étaient entrain de tendre le fil qui présentait ta vie avant de couper ce dernier. Tu allais mourir seule, une boule de tristesse se formait dans le creux de ta poitrine par ce fait. Quand le médecin était entrain de partir, tu mordais ta lèvre inférieure pour retenir un sanglot. Bien que personne ne soit au courant pour ta souffrance, tu savais que cela serait la même chose, sur ton lit de mort entrain de te morfondre dans ta solitude. Puisqu'après tout, qui portera de l'intérêt à une impératrice mourrante ?

Cruelle était la vie, tu posais mollement ton avant bras pour couvrir tes yeux brillants de larmes. Ta vie n'était que solitude, remord et tristesse, tu n'avais jamais pu avoir celle que tu rêvais d'avoir.
Tu n'étais que le pauvre oiseau enfermé dans une cage dorée.
Tes dents attrapaient dans un geste nerveux ta lèvre gercée par ton masque qui te donnait de l'oxygène.

- Putain, quelle vie de merde, tu soufflais avec la gorge terriblement nouée par tes émotions.

Une violente douleur se formait dans ta poitrine. Le crépuscule était là, tu aurais voulu aller sur le balcon et l'admirer une dernière fois mais tu étais bien trop faible pour y parvenir. Un liquide chaud sortait de tes cils, glissant doucement sur ta tempe avant de venir s'enfuir dans tes cheveux. Une seconde larme faisait de même, puis plusieurs, tu ne savais plus depuis combien d'années tu n'avais pas versé de larme, peut-être depuis la mort de ton père.
Pensant être seule dans cette grande chambre de moulures et de richesses, tu éclatais en pleurant de chagrin sur ta misérable vie.

𝐿'𝐼𝑚𝑝𝑒́𝑟𝑎𝑡𝑟𝑖𝑐𝑒 𝑃𝑜𝑢𝑟𝑝𝑟𝑒 (Livaï x Reader) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant