𝐿'𝐼𝑚𝑝𝑒́𝑟𝑎𝑡𝑟𝑖𝑐𝑒 𝑃𝑜𝑢𝑟𝑝𝑟𝑒 (Livaï x Reader)

𝐂𝐚𝐩𝐭𝐢𝐯𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧.

— Mon seigneur, devons-nous que les vacances de l'impératrice n'est-ce qu'un tissu de mensonges ?

Tout les regards étaient braqués sur le blond aux yeux d'océan, son corps robuste s'était adossé contre le velours pourpre de son fauteuil, le coeur de l'Imperator battait à tout rompre alors qu'une sensation d'oppression le gagnait. Erwin réfléchissait sous les yeux inquisiteurs des ministres et du haut conseil, tous observaient d'un air suspicieux l'imperator, il était en mauvaise posture et à ce moment le blond ne savait quoi dire pour apaiser la tension extrême qui s'était installé. Il tournait son regard pour trouver un semblant de confort dans le soleil froid qui illuminait la salle de réunion, les rayons de l'astre solaire se luisait sur le marbre blanc orné de sculptures dorées et également sur la grande table au bois rouge d'acajou.

— Suis-je donc le seul à penser que c'est étrange que le pays auquel nous avons des hostilités assure la mort de sa Majesté, opposait Mulder avec un air soucieux et grave.

La question de l'homme au cheveux châtains avait comme unique but d'attirer l'attention de l'assemblée qui semblait tous intéressés par la réponse de Erwin, ce dernier s'affalait contre son fauteuil en velours d'un air lasse...

— Alors Imperator Smith ? On vous écoute ?

Il fallait que tu reviennes maintenant, plus le temps passait et plus la difficulté de gouverner l'empire se faisait plus insupportable. D'autant qu'il n'avait pas l'aide précieuse de Pixis ayant été obligé de partir pour Shinganshina, Erwin prenait une profonde inspiration en révélant avec un air grave :

— L'impératrice n'est pas morte, je peux vous assurer. Elle est en ce moment même protégée par Livaï Ackerman et...

— Est-ce une plais...

L'homme visiblement furieux fut coupé par un garde débarquant dans la salle du conseiller, le souffle effréné. Erwin sentait son coeur se serrer en redoutant une unième mauvaise nouvelle, mais le sort décidait autrement alors que le garde informait :

— Seigneur Smith, l'impératrice vous appelle.

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Tu avais l'impression que cela faisait une décennie que tu n'avais pas franchi cet escalier où les rambardes étaient recouvertes de roses blanches donnant un charme féerique, tu pouvais sentir l'attitude soulagé et en même temps anxieux de Jean et Connie. Les murmures s'élèvaient autour de toi, certains étant rassurés par ta présence, d'autre plus nerveux. Le temps des jeans et des tenues décontractés était révolu, te revêtant de tes robes haut de gamme et élégantes qui faisaient si forte impression. Tu prenais délicatement les pans de ta longue jupe rouge pour éviter de tomber dans les escaliers. Tes longues cheveux étaient attachés en un chignon haut soutenu par un rubans rouge, les seuls bijoux que tu portais étaient tes boucles d'oreilles pendantes de rubis et d'or puis d'une ceinture d'or pâle séparant ton haut d'un rose dérivant sur le blanc auquel plusieurs dentelles rouge rappellaient le bas de la tenue.

Comme toujours tu étais impériale et élégante, tu marchais avec une allure gracieuse et fière pendant que Miranda se tenait à tes côtés en essayant de ne pas verser de larme par ton retour.

Tu avais eu de la chance que Connie soit un bon ami du gardien de la porte de transfert du Palais, car te faire transpercer par les lances des gardes par ton arrivé surprise n'était pas envisageable.

— Je suis heureuse de vous revoir comme avant, murmurait Miranda d'une voix nouée par l'émotion en t'offrant son sourire le plus sincère et ravi.