𝐓𝐢𝐦𝐢𝐝𝐢𝐭𝐞́ 𝐚𝐭𝐭𝐚𝐜𝐡𝐚𝐧𝐭𝐞.

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Livaï se réveillait rapidement, il ne savait plus depuis combien de temps il avait aussi bien dormi. Peut-être depuis la fin de la guerre remontant il y deux ans en arrière, son regard bleu et vitreux se tournait vers la fenêtre qui laissait voir un ciel recouvert d'un épais brouillard blanc. C'était le matin et selon la météo cela sera un jour monotone digne d'un mois de novembre.

La fatigue de ne pas avoir dormi depuis plusieurs jours l'avait littéralement rattrapé, à tel point qu'il s'était même endormi dans tes bras sans pouvoir se défaire de votre étreinte. Il constatait aussitôt avec un regard intrigué le tissus blanc qui reposait sur ses jambes et sa hanche permettant de maintenir une chaleur douce, il ne se rappelait pas de s'être mis sous les draps.
Était-ce l'impératrice qui l'avait recouvert ?
Son regard embrumé par le sommeil réparateur restait rivé sur la place qui était à ses côtés, il s'attendait à voir la silhouette féminine de la souveraine du plus grand empire à ses côtés, mais au lieu de te voir encore endormie avec si visage serein, il trouvait juste la blancheur du matelas vide de toute présence et de chaleur humaine.
Le sommeil qui coulait encore le corps lourd du vétéran s'évaporait immédiatement alors que ses yeux s'arrondissaient quand il comprenait que tu avais quitter le lit sans l'avoir réveillé.

— Merde elle fait chier !

Il se levait hâtivement en chaussant ses baskets avant de se précipiter hors de la chambre, il marchait rapidement dans le couloir en appelant :

— (T/P).

Il dévalait les marches d'escaliers, venant regarder dans sa pièce à vivre visiblement déserte. Agacé et anxieux sur ton entêtement à vouloir vivre normalement et ceux avec ton corps faible présentant toujours les symptômes, il voyait avec interrogation un papier sur la table en verre en le prenant d'un geste sec. Il levait les yeux avec agacement par le petit mots que tu lui avais écrit, alors qu'il sortait de sa maison de campagne, il marchait d'un pas rapide vers la petite écurie.

— Vous êtes une tête de mule, remarquait Livaï d'un ton sec.

La poussière s'élèvait de la robe épaisse de Delta qui appréciait le geste que tu faisais, tu passais l'étrille sur la croupe de la jument en révélant d'une voix posée :

— C'est secret mais j'ai un ranch dans la région Ethel, personnes n'est au courant et rien n'est inscrit sur les archives. J'y suis aller deux fois, et j'ai un Madzal également, Borl qu'il s'appelle. Il est très rapide et doué pour le Madzball, étant plus jeune j'adorerais
slalomer avec Borl sur les rochers au nom de " Ça me gratte sous les bras ".

Tu te posais toujours la question sur " pour quelle raison il ont décidé de donner un tel surnom à ces hauts rochers sortant de la mer ??" Tu ne pouvais jamais te retenir de rigoler quand tu entendais ce surnom, surtout la fois où que l'un de tes conseillés  avait dit en pleine réunion qu'il y avait un naufrage sur cette mer d'un bateau de croisière.

— Vous êtes censée vous reposez, mais visiblement vous vous en foutez.

— Je trouve que s'occuper de cet amour  est extrêmement reposant, je préfère amplement cela que de devoir rester allongée dans un lit à me morfondre. Elle est adorable.

Du bout des doigts, ces derniers faisaient des mouvements circulaires sur le chanfrein de Delta qui fermait ses yeux en amandes tout en mâchant le foin sec qui semblait adorée tes papouilles.
Livaï te regardait avec attention, il sentit son coeur battre plus vite alors que des bouffées de chaleur l'envahissait par ton sourire si sincère. Soudainement, une émotion naissait dans la poitrine du noiraud qui avalait difficilement sa salive en baissant ses yeux lorsque tu le regardais avec ce regard bienveillant et tendre, le souvenir de votre baiser revenait en mémoire du noiraud.
Tu posais l'étrille pour prendre une autre brosse pour panser les jambes robustes de Delta, ignorant le commentaire de Livaï qui constatait en essayant de ne pas faire trembler sa voix :

𝐿'𝐼𝑚𝑝𝑒́𝑟𝑎𝑡𝑟𝑖𝑐𝑒 𝑃𝑜𝑢𝑟𝑝𝑟𝑒 (Livaï x Reader) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant