𝐗𝐗𝐕𝐈. 𝐏𝐫𝐚𝐜𝐥𝐚𝐊𝐚𝐭𝐢𝐚𝐧 𝐞𝐭 𝐌𝐚𝐥 𝐒𝐚𝐧𝐠𝐥𝐚𝐧𝐭

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Le jour d'après, ce fut avec la mort dans l'âme que Livaï marchait dans ta suite impériale. Tes suivantes l'observaient comme si il n'était qu'une vulgaire bête de foire, il serrait la feuille entre ses doigts tandis que sa mâchoire se crispait fortement, menaçant de se déboiter par la pression.

Il n'avait toujours pas digéré le complot diabolique orchestré par toi, le pire c'était qu'il n'avait absolument rien vu venir comme il avait du mal à reconnaître qu'il avait été la victime de ce plan qui avait pour unique but de tuer le prince impérial. Mais surtout qu'il n'avait été qu'une marionnette dont tu avais tiré les ficelles, c'était ça le pire.

Son regard terne détaillait les murs et les baie vitrée qui illuminait le joli carrelage damier. Ses pas résonnaient sur le carrelage damier, les mains enfouies dans les poches de son manteau. Il montait les marches se rendant au premier étage, il jetait un bref regard à Connie et Jean qui étaient postés devant une arche.

- L'impératice demande à me voir, informait le noiraud d'un ton sévère.

- Bien, bon courage Livaï.

Il rentrait en arrivant dans la pièce ronde auquel plusieurs portes noire entouraient l'espace lumineux, il toquait à la porte du bureau de la souveraine avant de rentrer.
La pièce était des plus moderne et éclairée par les grandes baie vitrée qui éclairaient le côté gauche de la pièce, le sol gris sombre et marbré était si propre qu'il voyait son propre reflèt. Son regard perçant rencontrait le tiens plus terne, tu te levais en défroissant ta jupe crayeux beige qui t'arrivait à tes genoux. Ton style vestimentaire faisait penser à Livaï une tenue de secrétaire, mais en ce moment le jeune homme fronçait ses sourcils en remarquant un détail flagrant quand il voyait ta tenue moulante. Tes robes somptueuses empêchaient de voir ta maigreur alarmante, en première abord, tu avais probablement perdu 5 kilos à tout casser.

Tes escarpins aiguilles claquaient sur le sol tandis que d'un air imperturbable, tu levais ta main en invitant d'une voix bienveillante :

- Assis toi, veux-tu ?

- Non.

Tu levais ta tête d'un air intrigué collé sur ton visage, ayant cru mal entendre ce qu'il avait dit. Tu te redressais et marchais lentement devant le bureau noir avant de t'adosser dessus, tu croisais tes bras en redemandant d'une voix claire :

- Non ? Comment ça non ? Tu contestes mes ordres ?

- Je ne suis pas ici pour qu'on discute mais pour vous donnez ceci, trouvez-vous un autre larbin, disait Livaï en déposant d'un geste sec sa démission sur le bureau auquel plusieurs papiers trônaient.

Vos regards s'étaient croisés une seconde fois, mais tu pouvais voir la rancœur et le mépris qui brûlait ses iris glacées. Tu baissais ta tête vers la feuille en posant fermement :

- En es-tu sûr ?

Évidemment tu étais pratiquement sûre que Livaï n'allait pas te pardonner après cela, tu t'étais servie de lui pour tuer un homme, n'importe qui l'aurait mal pris. Tu n'exprimais pas le moindre signe de satisfaction, ni même de colère, juste de l'indifférence. Mais Livaï déjà contrarié à l'idée d'être venu, pensait avoir compris une menace. Son regard se faisait glaçant tandis qu'il crachait avec du venin dans la voix :

- Ouais et ? Vous pensez vraiment que vous allez m'avoir avec vos menaces ? Dites moi vous allez faire quoi ? Menacer ma mère pour que je reste au service d'une garce telle que vous ? Vous vous fourrez le doigt dans l'œil majesté, au début je ne pouvais que vous obéir au doigt et à l'œil comme un bon toutou car vous avez le pouvoir. Mais maintenant c'est terminé. Car j'ai ça.

𝐿'𝐌𝑚𝑝𝑒́𝑟𝑎𝑡𝑟𝑖𝑐𝑒 𝑃𝑜𝑢𝑟𝑝𝑟𝑒 (Livaï x Reader) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant