𝐗𝐗𝐈𝐕. 𝐋𝐚𝐧𝐭𝐞𝐫𝐧𝐞𝐬 𝐜𝐞́𝐥𝐞̀𝐬𝐭𝐞 𝐞𝐭 𝐕𝐢𝐬𝐢𝐭𝐞.

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— Les funérailles de Ivar auront lieu ce soir, informait Hanji en regardant son téléphone, les infos disent que le prince est mort suite à l'effondrement de sa terrasse. À cause de la tempête de hier soir, mais pas de piste concernant un homicide donc tu es tranquille pour l'instant.
Une bonne chose de faite, le train est la meilleure option pour éviter les papiers civiles. Pas trop chaud pépé ?

Livaï regardait le train s'arrêter sur le quai de Mitras, il grommelait toutes les insultes qu'il connaissait envers Hanji qui ricanait d'amusement par ce masque qui vieillissait Livaï de plus de quarante ans.

— Tu crèves de chaud dans cette merde et la texture est ignobles, sifflait Livaï avec dégoût.

— Ouais mais cette "merde" comme tu dis va te permettre de rentrer dans le palais sans terminé dans les cachots ou fouettés ou exécuter, informait Hanji en prenant les valises.

Ils prenaient leurs valises, remplies des cadeaux de Tilly et le reste du village, avec le peu de vêtements qu'ils avaient. Livaï levait son regard vers le ciel bleu nuit, il analysait les rues peu animées pour un mois de septembre. Il serrait les poignées de sa valise en cuir dans sa main, observant d'un œil nerveux les autorités qui guettaient les alentours. Il soupirait tandis que Hanji s'était arrêtée pour dire :

— Livaï, regardes.

Le vétéran levait son regard en même temps que la foule qui admirait quelque chose, sa bouche s'ouvrit légèrement en contemplant les premières lanternes célestes qui s'élevaient dans le ciel. Au lieu de monter dans la calèche comme prévu, Livaï avait du attendre Hanji qui admirait avec des étoiles dans les yeux, les milieux de lanternes s'élever dans la nuit. Livaï se perdait lui même dans cette contemplation, il se détendait durant quelques secondes avant de se reprendre, il attrapait avec fermeté le trench gris de Hanji pour la tirer dans l'une des calèche.

Hanji disait la destination, un silence s'était installé tandis que Livaï soufflait en fermant les yeux. Il massait sa nuque, agacé par le tremblement constant de la jambe de Hanji, dû par le stress ou l'anxiété.
Livaï sentait leur transport s'arrêter, il regardait par la fenêtre pour voir qu'un bouchon s'était formé. Désespéré, il croisait ses bras sur son torse en fermant les yeux de fatigue. Hanjil elle, gardait son attention sur les lanternes qui formaient des milliers d'étoiles dans le ciel noir. Au bout de plusieurs minutes de silence, Hanji se raclait la gorge en se dandinant, visiblement mal à l'aise. Livaï ouvrait ses yeux sur ses genoux, crispant sa mâchoire avec agacement avant d'ordonner d'un air contrarié :

— Quoi encore ? Vas-y crache le morceau.

Cette dernière ne perdait pas le temps en posant avec curiosité et appréhension :

— Tu vas faire quoi avec l'impératice ? Pour lui prouver ton innocence autre qu'avec la clé USB ?

— J'aviserai, dit Livaï avant de reprendre, de toute façon, elle n'a pas le choix, si elle cherche à effacer les preuves ou autres je jouerai au même jeux quelle.

— Je ne la côtoyais pas autant que toi, était-elle aussi froide et impitoyable ? posait Hanji avec curiosité.

— Je ne sais pas, admettait Livaï dans un murmure, c'est bien la première fois que je me trompe sur quelqu'un, j'avais supposé qu'elle n'était pas si mauvaise que cela et que ce n'était qu'un leurre pour pouvoir contrôler son pays comme il le faut.
J'avais admiré (T/P) ((T/N) pour être une souveraine juste et réfléchie, même si au début elle me rébutait j'ai appris à la connaître. Mais je me suis trompé.

Livaï levait son regard en constatant qu'ils avaient repris la route, Hanji s'accoudait sur ces genoux, fixant le vétéran au cheveux noirs de jais avec des yeux pétillants.

𝐿'𝐼𝑚𝑝𝑒́𝑟𝑎𝑡𝑟𝑖𝑐𝑒 𝑃𝑜𝑢𝑟𝑝𝑟𝑒 (Livaï x Reader) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant