Chapitre 16

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Cela faisait deux mois maintenant que j'habitais chez les Salvatore. Il y avait eu la période Klaus et les originels, et pour ma sécurité, j'avais dû rester cachée dans ma chambre. Tout le monde savait pourquoi j'étais là, mais ils étaient épuisés de leur combat que je ne pouvais pas le leur redemander. Et puis, Bonnie était encore une jeune sorcière, elle n'était pas aussi puissante que sa grand-mère. Je prévoyais de faire mes bagages et de partir à la recherche d'une autre sorcière. Je ne voulais pas leur faire mes adieux, parce qu'ils étaient vraiment gentils, et qu'ils essaieraient de m'en empêcher. Je pensais que personne ne m'avait entendu, mais je me retrouvai face à un Damon qui me regardait en haussant les sourcils.

Je ne pouvais pas cacher mon sac rempli à ras bord. Il fronça les sourcils, clairement pas heureux. Je pinçai les lèvres, mais ma décision était prise. Je ne voulais pas me retrouver enfermée dans cette ville, avec des problèmes qui n'étaient pas les miens.

- Tu nous appelles toutes les semaines crevette, m'annonça-t-il.

- Hmm hmm. Vous allez me manquer.

Et je partis sans dire au revoir, parce que je comptais bien les revoir un jour. Je repris ma voiture, et partis à travers le monde. Maintenant, j'en savais beaucoup plus sur le monde surnaturel, et je comptais bien m'amuser à fond. L'idée de vouloir trouver un sortilège pour m'aider à faire disparaitre mes pouvoirs me semblait à présent ridicule. J'étais comme ça, il fallait que j'en sois fière. Je téléphonai à mes parents, pour prendre de leurs nouvelles. Ils me répétaient sans cesse de faire attention à moi, que je pouvais être en danger. Je reçus encore un message vocal de Paul, qui s'ajoutaient aux cent trente autres. Il s'inquiétait pour moi, je lui manquais et il voulait que je rentre. Jasper aussi, il ne lâchait pas l'affaire : messages, appels, il faisait tout pour essayer d'entendre ma voix et de savoir où je me trouvais.

Comme je le pensais, je ne vieillissais plus : depuis un mois, je n'avais pas pris un gramme et je ne grandissais plus, alors que j'étais sensée être en pleine période de croissance. Cela me rendait heureuse, dans un certain sens, car ça signifiait que je n'étais pas pressée de retrouver les garçons. J'arrivai dans une petite ville, le même type que Forks et Mystic Falls. Je pensais rester à peine trois jours, le temps de faire des provisions et de me poser un peu, mais je n'avais pas prévu de tomber nez à nez avec un loup-garou. Je ne savais pas quoi faire, il semblait essayer de se contrôler, donc l'attaquer n'était pas une solution. Mais l'abandonner et le laisser s'en prendre à un innocent n'était pas envisageable non plus.

Heureusement, un autre garçon arriva, une batte de baseball à la main. Il me vit, et paniqua. Le loup avait complètement perdu le contrôle, et il sauta sur le nouvel arrivant. Et merde. Tout se déroula en quelques secondes. Je courus, avec ma super vitesse, et attrapai le garçon. Je le tirai derrière moi, pour le protéger, et je me transformai. Ma forme ressemblait un peu à la leur, les poils en moins. Le loup hésita, et je rugis. Il recula de trois bons pas en se tenant les oreilles. Sous le choc, il redevint un humain.

- Qu'est-ce qu'il s'est passé ? demanda un homme plus âgé qui arrivait en courant.

- Heu... dis-je, d'une voix mal assurée. Bonjour ?

Je lui fis un petit sourire, et l'homme s'approcha de moi. Le garçon à la batte secoua énergiquement la tête. En tout cas, je leur proposais de porter leur ami jusqu'à leur maison, pour qu'il puisse se reposer. Ils acceptèrent avec joie, eux-mêmes déjà blessés. Nous arrivâmes devant un grand loft, où il y avait pas mal de monde.

- Et voilà. La prochaine fois, faites plus attention.

J'allais repartir quand on m'attrapa la main. C'était le garçon à la batte. Il me remercia, et me proposa de rester là cette nuit (il y a avait pleins de bêtes dans la ville, certaines plus dangereuses que d'autres). J'hésitai, puis finis par accepter. Le même schéma qu'à Mystic Falls se reproduisit, et quand j'eus fait connaissance, je me sentis plus à l'aise. Je m'entendais directement avec Stiles, qui était aussi sarcastique que Damon ou Emmett. D'ailleurs, je reçus un appel.

- Tu es au courant que Caroline va te tuer pour être partie comme ça ? me dit Bonnie. Elle est en train de devenir folle.

- Je reviendrais vous voir, promis-je.

- Prends soin de toi.

- Vous aussi.

Je raccrochai, et melançai dans le récit de mes aventures à Stiles. Derek était tout ronchon, maisje le voyais qui m'écoutait quand même. Je pus dormir sur le canapé. Lelendemain, la journée était belle, et j'avais terriblement envie de faire unevirée shopping. Stiles se proposa pour m'accompagner. Je ne savais pas s'il enpinçait pour moi, mais j'avais déjà deux mecs sur la liste d'attente, ildevrait passer son tour. Néanmoins, il me fit tellement rire que j'en eus malaux abdos. 

I'm the hybrideOù les histoires vivent. Découvrez maintenant