L'oiseau de mauvaise augure

Plus jamais

PDV:HAWKS

Je me réveillais seule, Dabi ayant laissé qu'une place froid à mes côtés. Je me leva donc, cherchant mon vilain préféré dans mon petit appartement. En entrant dans ma salle de bain, je pus apercevoir l'eau de la douche ruisselait sur ce corps que j'aimais temps. Bien sur, je le rejoignis sous le jet d'eau chaude, ce qui le fit sursauter.

- Déjà debout ?

Je déposais un baiser sur ses lèvres avant de lui répondre.

- Ta chaleur me manquait.

- A oui?

Dabi laissa ses mains se promener sur mon corps. Nous cherchions toujours plus de contact l'un de l'autre quand ma sonnette nous arrêta. On se regarda horrifié avant qu'une deuxième sonnette me rappelle à l'ordre. Je me dépêchai d'entourer mes hanches d'une serviette et de mettre Dabi dans ma chambre que ma porte s'ouvrit sur le numéro un, Endeavor.

- Endeavor, que me vaut cette petite visite ?

- Bonjour Hawks, les autres héros commençaient à s'inquiéter pour toi, tu ne donnes de nouvelles à personne, tu ne sors plus à par pour picoler dans les bars. Ils ont peur que tu fasses une connerie.

- Je me disais bien que tu n'étais pas venu voir mes beaux yeux. Dis je ironiquement

Je m'asseyais dans mon canapé et invita le numéro un à faire de même.

- Tu ne cherche pas le vilain, pourquoi ?

- A quoi bon chercher quelque chose qui n'existe plus. Lui répondis je sachant pertinemment que Dabi écouterait.

- Qu'est-ce qu'il t'arrive, être un héro c'était tout ce qui t'importait depuis la mort de mon fils.

- J'ai changé. Lui répondis je froidement. Café ? Thé ?

Je me dirigeais vers ma cuisine, toujours avec ma serviette qui protégeait ma nudité.

- Café. Retourne voir les héros, ils t'aideront.

- Et si je refuse ? J'ai enfin du temps pour moi, je vais très bien et la population aussi. Pourquoi je recommencerai à les aider.

- Hawks cette mise à pied était pour que tu comprenne tes erreurs, pas pour que tu ailles jouer les putes dans les rues.

Je me retournais énervé. Il vient m'insulter sous mon toit, quel audace!

- Il est bientôt midi et tu viens de prendre une douche, me prend pas pour un con Hawks. Tu étais accompagné hier. On connaît tous ta réputation, et vu les suçons que tu portes n'essaie même pas de me mentir.

- C'est ma vie privée ! Tu crois vraiment que j'irais coucher à gauche et à droite alors que tout le monde me surveille !?

Le ton montait doucement des deux côté, Dabi ne savait pas trop quoi faire en entendant son paternel insulté son homme. S'il intervenait, Hawks irait en prison et cette fois pour de vrai.. mais les entendent se disputer à cause de son existence sans pouvoir défendre son oiseau était très dur. Il ne savait pas du tout quoi faire.

- La commission ne sera pas content d'apprendre cela ! Attends toi à être convoqué Hawks.

- Ils m'ont posé un ultimatum, j'y ai répondu. J'arrête ma carrière de héros, je refuse de travailler une seconde de plus avec des gens comme vous !

- Tu n'y pense pas sérieusement j'espère, tout ces sacrifices qu'on a du faire pour que tu réussisses. Ce séjour chez les vilains t'as ramolli le cerveau, tu te mets à penser comme eux.

- C'est faux, j'ai juste ouvert les yeux sur notre société ! Lui criai je

Endeavor se dirigea vers ma porte d'entrée et me dit plus calmement.

- Tomura Shigaraki avait raison, ils t'ont changé.

Puis il partit sans même m'adresser un au revoir. Dabi ouvrit la porte de ma chambre, me rejoignant et me prit dans ses bras.

- Ça va aller ? Me demanda l'ancien vilain en me caressant doucement le dos

- Il avait jamais haussé la voix sur moi... ça fait bizarre mais je me sens soulagé en même temps..

Dabi m'emmenait dans ma chambre, il me donna des vêtements et me demanda de le rejoindre après dans la cuisine.
Je m'habillais lentement, repensant à tout le travail que j'avais du faire pour en arriver là.. et maintenant ma carrière ne tient plus qu'à un fil.

- Tu comptes vraiment gâcher ton avenir pour moi ? Me demanda Dabi en déposant des oeufs brouillés devant moi.

- Pour être honnête... j'en sais rien. J'ai passé toute mon existence à être formé dans le but de devenir un héro professionnel alors tout quitté du jour au lendemain...

- Ne fait pas ça, ne brise pas tes rêves à cause de moi. Tu mérites d'être heureux Hawks, avec ou sans moi à tes côtés.

- Si continuer ma carrière signifie te perdre, je préfère encore être au chômage.

- Hawks dit pas ça.. c'est ta raison de vivre de protéger les autres.

- C'est toi ma raison de vivre maintenant..

Dabi caressa mes ailes en me regardant tristement.

- N'oublie pas qui je suis... même si je fais tout les efforts du monde pour changer, je reste un vilain Hawks. C'est gravé en moi au fer rouge..

L'homme aux flammes bleues m'abandonna pour se diriger sur le balcon. Je le rejoignis et le sera dans mes bras.

- Si je continuais ma carrière... tu sais que nous deux ne pourrai plus exister.

- Pourquoi tu devrais choisir? Pourquoi on ne pourrai pas vivre ensemble comme on le fait maintenant.

Je posais ma tête sur son dos.
Choisir entre Dabi et être un héro est plus dure que prévu... je ne sais pas comment me sortir de cet enfer.

On resta dehors un petit moment, observant le ciel rempli d'étoiles et le sommet des building.

- Keigo.. je me posais une question, c'est où le bâtiment de la commission..

Je le lâchais et me posa à ces côtés. On regarda le paysage depuis la hauteur de mon appartement. Je pointais du doigt un bâtiment que je détestais depuis des années, celui qui m'a formaté pour devenir le héro que je suis maintenant.

- C'est le bâtiment noir près de centre commercial. Dis je. Pourquoi ?

- Oh je me demandais juste où es ce que tu avais grandi après le lycée.

- Monsieur ce la joue sentimentale.

Dabi me prit dans ses bras musclés pendant que je riais doucement.

- On fait quoi maintenant.. Lui demandai je une fois calmer.

- Je ne sais pas, tu as peut-être une idée.

Dabi caressa mes hanches, je le laissais faire préférant être dominé face au vilain. Mes mains s'aventuraient dans ses cheveux, les caressant avec passion. Dabi me porta jusqu'au lit avant de nous déshabiller rapidement. La chaleur se propageait au rythme de mes gémissements. Dabi ne me laissa pas le temps de réfléchir, mordant mes tétons en caressant mes fesses avidement. L'après-midi passa rapidement jusqu'au soir au rythme des va et viens de Dabi en moi.
Ce soir la, je ne me souviens pas quand es ce qu'on s'est arrêté. Dabi n'était pas comme d'habitude, plus câlins, plus amoureux.