𝐎𝐮𝐭𝐥𝐚𝐰𝐬 𝐟𝐫𝐨𝐦 𝐭𝐡𝐞 𝐖𝐞𝐬𝐭.

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En mille huit cent quatre vingt dix neuf, l'âge d'or des hors-la-loi et des as de la gâchette touchait à sa fin.
L'Amérique devenait un pays régi par les lois.
Même l'Ouest avait été dompté.
Quelques bandes arpentaient encore ces terres, mais elles étaient traquées et détruites.

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Avancant dans le froid à cheval et pour certains dans les chariots, nous cherchions un endroit pour nous abriter de cette tempête. Je caressais ma jument, un beau cheval de race American Paint et de robe overo, celle-ci a de magnifiques yeux bleus.

Dutch avait envoyé Arthur en éclaireur, je chevauchais aux côtés de Lenny, mon meilleur ami depuis longtemps maintenant. Sa jument Maggie devenait de plus en plus faible, fatiguée comme la moitié des chevaux et des gens ici.

Le reverand Swanson avança vers Dutch et lui indiqua que notre ami Davey n'en n'avait plus pour longtemps.

"- Si on ne s'arrête pas bientôt, on va tous mourir. Un temps pareil, au mois de mai ! J'espère que les représentants de la loi sont aussi perdus que nous, dit Hosea
- Là, Dutch indiqua."

Arthur arriva alors à ce moment là nous indiquant qu'il avait trouvé un endroit, l'endroit que j'avais peu côtoyé il y a si longtemps.
Colter.

Arrivé dans l'entrée de l'ancien village, je descends de mon cheval, prends une lanterne pendant que Javier les mets à la grange, il fait nuit noir et il fait super froid.
Hosea prends les devants et entre dans une maison qui est encore solide, révolver à la main. Je le suis et entre afin d'avoir un minimum de lumière.

"- Ammenez-le à l'intérieur !"

Davey est amené, posé sur une table et Abigail écoute si il respire encore, tout le monde finit par rentrer.

"- Miss Gakill, allumez vite le feu. Miss Jones, apportez toutes les couvertures que nous avons. M. Pearson, voyez ce qu'il nous reste à manger, annonça Susan.
- Davey est mort.
- Vous ne pouviez rien faire de plus, hélas.
- Qu'allons-nous faire ? Il nous faut des vivres.
- Pour l'instant, vous allez restez ici et vous réchauffez un peu. J'ai envoyé John et Micah en éclaireurs. Arthur et moi, on va aller voir si on peut trouver l'un d'eux.
- Là-dehors ? Demanda Arthur
- Ce ne sera pas long. Je crois bien que nous n'avons pas le choix. Écoutez. Écoutez-moi tous une minute. Ces derniers jours ont été difficiles. J'adorais Davey, Jenny. Sean et Mac...Ils vont peut-être bien. On n'en sait rien, mais on a perdu du monde. Si je pouvais m'allonger six pieds sous terre à leur place, je le ferais avec joie, mais... On va prendre les chevaux et on trouvera de la nourriture. On ne craint plus rien, maintenant. Personne ne nous suivra dans une tempête pareille, et le temps qu'ils arrivent ici, on sera... On sera partis depuis longtemps. On s'est déjà sortis de situations bien pires. M. Pearson, miss Grimshaw, j'ai besoin de vous pour établir un camp ici, on risque de rester là pendant quelques jours. Et maintenant, tous, réchauffez-vous, restez forts, et ne me lâchez pas. On va s'en sortir."

Après le discours de Dutch, je m'approche de Lenny et lui propose de faire nos tours de gardes ensemble. Tout le monde reste un petit temps dans la maison puis vint plus tard où Bill et Javier sortent pour la garde. Je m'en vais dans la grange et prends soin de ma Jett, ma belle jument, je la brosse et lui donne à manger. J'en profite pour brosser les autres chevaux. Après cela je retourne à l'intérieur et mange avec les autres.

Avant le lever de soleil, Lenny et moi somme partis faire notre tour de garde c'est alors que j'entends des chevaux que Lenny s'écris :

"- Hey voilà quelqu'un ! On dirait Dutch. Les gars, Dutch est revenu !
- Comment ça s'est passé ?
- Micah a trouvé une maison, mais il n'était pas le premier. Colm O'Driscoll et sa bande sont arrivés avant nous. On en a trouvé quelques-uns là-bas, mais il y en aurait d'autres dans le coin. Ils veulent braquer un train. Merci.
- On n'a pas besoin de ça en ce moment, Dutch, dit Hosea.
- On ne peut rien y faire. Mais on a trouvé du matériel, des couvertures, un peu de nourriture, et cette pauvre madame Adler. Miss Tilly, Miss Karen, réchauffez-la et donner lui à boire. Et Mme Adler, tout ira bien maintenant, vous ne craignez plus rien.
- Je vais lui chercher à manger, d'ailleurs Dutch, il nous faut plus de vivres il n'y a plus assez, conclus-je."

Je pars ensuite vers la maison, prends de la nourriture et la donne à Mme Adler.

"- La pauvre, elle a du en voir des horreurs.
- Avec Colm ? Tu ne peux qu'en voir, Karen.
- Je vais avec Mary-Beth et Abigail, il faut que je m'occupe des corvées, dit Tilly.
- Comme tu voudras. Dis Karen, t'en penses quoi de tout ça ?
- Je ne sais pas, une veuve de plus, Colm est un chien et maintenant Dutch à l'intention de braquer un train ? Dieu, sait que Micah va le pousser à faire ca.
- Peut-être mais il nous faut de l'argent, un minimum pour survivre.
- Je sais, peut-être que si la tempête s'arrête nous pourrions aller chasser ?
- Avec plaisir !"

Nous rassurons ensuite Mme Adler et nous occupons comme on le peut d'elle.
Ensuite elle vint prononcer un petit son et on lui demanda de répéter.

"- Mon nom est Mme Adler, mais je préfère Sadie. Sadie Adler.
- Oh.. Je m'appelle Lydia Hudson et voici Karen Jones. Vous êtes en sécurité rassurez vous."

Suite à cela, tout le monde alla se coucher demain allait être une autre journée avec des plans et une routine.

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"They chasing us hard because we represent everything that they fear."

𝐑𝐞𝐝 𝐃𝐞𝐚𝐝 𝐑𝐞𝐝𝐞𝐦𝐩𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐈𝐈 | 𝐉𝐚𝐯𝐢𝐞𝐫 𝐄𝐬𝐜𝐮𝐞𝐥𝐥𝐚Où les histoires vivent. Découvrez maintenant