𝐑𝐞𝐯𝐞𝐧𝐠𝐞 𝐢𝐬 𝐚 𝐃𝐢𝐬𝐡 𝐁𝐞𝐬𝐭 𝐄𝐚𝐭𝐞𝐧.

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Hier Lenny, Dutch et Arthur sont allés braqués la station de tramway de Saint Denis et en revenant, le jeune Summers voulait me parler. Malheureusement, l'heure n'a pas joué en fonction de nos envies. Grimshaw n'a fait que nous rabâcher les oreilles à propos du travail et j'ai finis par passé ma soirée avec le mexicain oubliant complètement la soi disante conversation qui devait avoir lieu.

C'est pourquoi, Lenny est venu me réveiller ce matin, "toquant" à ma tente et demandant à me parler de toute urgence. Je me retrouve donc face à lui, sur le côté de la maison.

"- Qu'est ce qui y'avait de si urgent M. Summers ?
- Miss Hudson, Dutch à agi bizarrement hier. Arthur l'a aussi remarqué, je voulais juste te faire part de ce qui a été dit. Il a dit des choses super étranges et lors du braquage, il n'y avait rien ! Rien ! Dans la station, seulement quelques dollars et bien sûr on a eu les flics au cul. Alors, on pense que Bronte nous a piégé et Dutch est très en colère, il veut se venger, on a rendez-vous chez lui ce soir sur les coups de onze heures, Dutch veut aller le chercher, dieu seul sait ce qu'il va lui faire. Tu es convié aussi, Arthur et Bill veulent faire équipe avec toi.
- On sait tous que la revenge ne sert à rien, ça ne fera qu'empirer les choses. Mais, je viendrais pour analyser son comportement, comme je te l'ai dis, on observe. Il a dit quoi exactement ?
- On a renversé une calèche, à cause du tramway, on a brisé un portail et buté quelques flics alors on a finit par prendre la fuite dans les marais. Je vais te dire sûrement l'essentiel, le reste importait peu. Il disait, donc : Ca semblait être un bon tuyau. Bon, on s'en est sortis, grâce à toi. Il nous a piégés. Il m'a complètement pigeonné. Et il nous a envoyé la police. Pourquoi il nous a fait ça ? Pourquoi il m'a fait ça ? Arthur lui a répondu qu'il pensait que la ville lui appartenait, après tout c'est un rat et un rat reste un rat. Et Dutch pense maintenant à braquer la banque ! Enfin bon, c'est ce dont je voulais te parler. On va faire attention ce soir mais j'ai un mauvais pressentiment Lydia....
- Je vois. Moi aussi, Lenny, moi aussi."

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C'est le soir et je suis en route vers les marais en compagnie d'Arthur, John a encore en travers le fait qu'il ai utilisé son fils, Sadie ne nous a pas accompagnés pour aujourd'hui préférant le calme avant la tempête.

On arrive ensuite aux marais, Bill, Lenny, John et Dutch sont déjà là. Le conducteur "Thomas" du bateau aussi, il nous rend un grand service. Dutch à l'air très en colère vis à vis de Bronte. On monte dans le canoë et Thomas nous mène au manoir italien.

"- Arthur ! Lydia !
- Dis moi Bill, t'étais bien tireur d'élite dans la cavalerie toi ?
- Hein ?
- Une fois là bas tu pourrais peut-être nous aider avec un tir de couverture.
- J'ai jamais dis que j'étais tireur d'élite.
- C'est vrai, t'as raison, c'était quoi ton titre ? Le meilleur déboucheur de chiottes de l'armée, c'était ça, non ?
- J'étais un soldat, et un bon.
- Je sais, t'arrêtes pas de nous le dire.
- Ça m'a appris un truc qui pourrait nous servir. Les Idiens, c'était des barbares.
- Fais gaffe à ce que tu dis. Fais gaffe. Les seuls barbares par ici, c'est tous ces conquérants consanguins finis au tord-boyaux.
- Dutch, écoute j'ai vu des choses.
- Je veux bien croire que t'as vu des choses Bill, seulement tu n'as pas l'intelligence nécessaire pour vraiment comprendre ce que tu as vu. Ce que tu as vu, c'est des gens qui ont tout perdu à cause de la barbarie. La barbarie de pouileux, de ratés venus d'Europe pour s'engraisser sur le dos du Créateur et se venger.
- À vous écouter, on dirait pas qu'on s'apprête à tuer des gens.
- Merci Arthur, maintenant, messieurs veuillez vous taire et réfléchir à un plan si vous voulez atteindre cet idiot d'italien."

Nous arrivons quelques minutes plus tard au bord du manoir, nous escaladons le muret afin d'atteindre le jardin, puis, on finit par se cacher entre deux caissons.

"- Lenny, Bill, avec moi. Arthur, John et Lydia prenez le côté gauche. Si vous pouvez tirer, allez y."

On se sépare en deux groupes. John et Arthur marche discrètement je les suit de loin, recharge mes armes, les nettoie vite fait et me planque derrière la fontaine, des gardes sont présents. Arthur se cache derrière uen statue et John derrière un buisson.

On donne les premiers coups de l'assaut, les gardes ne tardent pas à se multiplier ainsi que des hommes sortant du manoir. Je ne pensais pas qu'il y en avait autant. On tire dans tout les sens, les trois autres se joignent à nous aussitôt, les balles fusent ça devient n'importe quoi et la colère de Dutch ne fait que s'amplifier.

Une fois tout les gardes du jardin au sol, on avance vers la maison, Dutch, Summers, Williamson restent au rez de chaussée, tandis que Morgan, Marston et moi montons à l'étage pour trouver le fumier.

J'ai beau chercher partout je ne le trouve nul part, je fouille une dernière pièce lorsque j'entends la voix de John m'appeler mais un homme de maison s'interpose entre les escaliers et moi, je sors mon couteau à toute vitesse et lui plante dans la gorge, une fuite de sang éclate sur mon visage. Lorsque je rejoins John je vois Arthur descendre tenant Bronte sur lui, assomé. Les sifflets des hommes de loi ne tardent pas à se faire entendre, il faut qu'on se dépêche.

On se tire du manoir tout en tirant sur les hommes de loi qui débarquent à toute vitesse, Lenny et moi ouvrons la marche du devant, John et Bill juste derrière puis Arthur et enfin Dutch. On se couvre, tirons à nouveau et s'échappons le plus vite possible dans le canoë. Thomas nous attendait patiemment.

"- Mets le devant. Bill, un coup de main.
- Tu le tiens ?
- Plus vite, Lenny.
- Très bien allons y ! Fichons le camp d'ici.
- Dis moi, le nabab...on demande une rancon ou pas ?
- Tu es pitoyable.
- Vraiment ? Parce que de mon point de vue, tu es plus pitoyable que nous, l'ami. Tes hommes ainsi que ta fortune n'ont pas suffi contre une bande de pouilleux.
- Tu n'es rien. Tu ne fais rien. Tu ne sers à rien. Tu ne représentes rien. Moi, j'ai une ville à mes ordres et quand la police te rattrapera, tu crèveras comme un moins que rien. Ce pays, c'est moi. Toi...tu...Tu es un véritable fléau, rien d'autre.
- Je possède quelque chose que tu ne comprendras jamais.
- Tu ne possèdes rien, même pas tes hommes. J'offre mille dollars à l'homme qui l'abattra et qui me libérera."

On le fixe tous en se demandant s'il est bête comme un âne ou s'il est juste bête. Il commence à comprendre et nous regarde effrayé et colérique, ohhh... Pauvre petit lapin. Je ne sais pas ce que Dutch va faire de lui.

"- Tu comprends maintenant ?
- Ils sont encore plus stupides que toi.
- C'est certain.
- La police te retrouvera. Leurs chiens sont déjà en route.
- Mais oui...Tu as raison...Tu as totalement raison. Les chiens sont attirés par la merde hein ? Alors on a qu'à s'en débarrasser. "

Dutch est en colère ça s'entend. Il prend Bronte par la nuque, le regardant droit dans les yeux. Arthur et Bill, à mes côtés se lèvent, Lenny à leur suite et Thomas arrête le bateau, nous laissant naviguer jusqu'au ponton.
Dutch plonge ensuite la tête de Bronte jusqu'à le noyau, il le ressort et le replonge. Je le regarde choqué, il est entrain de le tuer de sang-froid. Arthur et John sont surpris mais comprennent que quelque chose a changer. Bill est surpris et Lenny m'adresse un regard qui en dit long.

Dutch continue de parler à l'italien, continuant de le noyer pour finir par le donner à bouffer aux crocodiles et sortir du bateau. On sort les uns après les autres, puis on regarde la tâche de sang s'évaporant dans l'eau.

"- Bon sang. C'est dans quel livre philosophique que t'as lu qu'on pouvait donner un homme en pâture à un putain d'alligator Dutch ? Demanda John.
- Dans celui qui parle des faiblesses, ce livre là.
- Je suis pas sûr.
- Moi, si. C'est pas joli a voir je te l'accorde, mais c'était lui ou nous. Je me suis dis : autant que ce soit lui, dit-il en partant."

John s'en va, Lenny étant déjà partis, ils vont tous dormir et Arthur reste là dans ses pensées.

"- Il devient fou, Arthur, dis-je avant de partir à mon tour."

Je me dirige vers le devant de ma tente, la gardant ouverte, tout le camp s'est endormis, je ne suis même pas capable de rentrer à l'intérieur, je suis trop sale. Mes habits sont tachés de sang et j'irai me laver demain, visage et corps. Demandant à Susan un petit bain.
Je m'allonge alors, prenant une couverture me servant d'oreiller et regarde les étoiles, m'endormant en pensant à tout ça et au futur à venir.

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"𝑌𝑒𝑠 𝑜𝑓 𝑐𝑜𝑢𝑟𝑠𝑒...𝐼 𝑤𝑜𝑢𝑙𝑑𝑛'𝑡 𝑏𝑒 𝒉𝑒𝑟𝑒 𝑟𝑖𝑔𝒉𝑡 𝑛𝑜𝑤 𝑖𝑓 𝑖𝑡 𝑤𝑎𝑠𝑛'𝑡 𝑓𝑜𝑟 𝒉𝑖𝑚. 𝐻𝑒 𝑓𝑖𝑛𝑑 𝑚𝑒 𝑎𝑡 𝑚𝑦 𝑙𝑜𝑤𝑒𝑠𝑡 𝑝𝑜𝑖𝑛𝑡 𝑎𝑛𝑑 𝒉𝑒 𝑙𝑖𝑓𝑡𝑒𝑑 𝑚𝑒 𝑢𝑝."

𝐑𝐞𝐝 𝐃𝐞𝐚𝐝 𝐑𝐞𝐝𝐞𝐦𝐩𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐈𝐈 | 𝐉𝐚𝐯𝐢𝐞𝐫 𝐄𝐬𝐜𝐮𝐞𝐥𝐥𝐚Où les histoires vivent. Découvrez maintenant