𝐑𝐞𝐝 𝐃𝐞𝐚𝐝 𝐑𝐞𝐝𝐞𝐦𝐩𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐈𝐈 | 𝐉𝐚𝐯𝐢𝐞𝐫 𝐄𝐬𝐜𝐮𝐞𝐥𝐥𝐚

𝐇𝐨𝐫𝐬𝐞 𝐅𝐥𝐞𝐬𝐡 𝐟𝐨𝐫 𝐃𝐢𝐧𝐧𝐞𝐫.

Plusieurs jours passent Dutch prépare des plans comme à son habitude, Karen essaie de s'informer auprès des moindres petits faits et gestes de la ville, Lenny et Bill essaie de préparer un coup ou quelque chose comme ça, je n'ai ni reparlé avec Mme Adler ni Javier et John... Tiens, il vient vers moi.

"- Lydia ?
- Hey, John.
- J'ai quelque chose d'intéressant à te proposer, c'est chez les Gray. Tu veux venir ?
- C'est pour quoi ?
- Aucune idée, le père du Sheriff m'a demandé de venir. Je crois que c'est en rapport avec la famille Braithwaite.
- Ouais, je selle Jett et je viens.
- Parfait. Arthur et Javier nous accompagne."

Il part dans le sens inverse. Je pars chercher ma selle, j'avance vers ma jument, la nettoie, la nourrit et la selle. Je la guide ensuite vers John et l'attache aux barrières.

"- Arthur ne vient pas ?
- Il nous rejoint plus tard, on aura le temps de discuter avec Tavish.
- Hmm. On aura besoin de personne d'autre ?
- Non, t'es la seule qui nous manquait.
- Okay.
- On y va ? Demanda le mexicain.
- C'est partit."

On se met en selle et partons jusqu'au territoire des Gray.

Lorsqu'on arrive devant, les deux gardes nous arrête, John leur explique la situation. Il nous laisse passer et nous nous dirigeons jusqu'à Tavish.

"- Il m'a mal regardé, dis-je.
- Oui j'ai vu ça, dit Javier.
- Les Gray et les Braithwaite sont deux familles en guerre, si vous ne le savez pas, il vaut mieux s'en méfier."

On rejoint Tavish jusqu'à l'écurie et il commence à nous parler du "contrat". Arthur nous rejoint quelques minutes plus tard.

"- Écoutez, monsieur, on est de braves types comme vous.
- Des bandits attaquent mes champs, des hommes se font tuer. Qui êtes vous donc ?
- Vous avez déjà rencontré mon partenaire, Arthur Morgan ?
- Non, répondit Tavish.
- Je connais votre fils, le Sheriff, répondit le concerné.
- D'accord.
- M. Gray nous expliquait qu'il avait des problèmes avec une famille... Une famille de dégénérés.
- Vaut mieux les éviter, les dégénérés.
- Cette harpie et ses consanguins de fils... Ils ont provoqué la ruine de ce comté ! Ils ont tué mon oncle, vous savez.
- C'est pas bien ça.
- Le problème c'est que nous, on peut pas trop s'approcher.
- Et donc ?
- On a de l'or, Yankee, on a de l'or.
- Je suis pas un Yankee, l'ami. Je suis rien du tout. Mon paternel est arrivé D'Écosse par bateau, dit John.
- Je suis écossais.
- Et les Braithwaite ?
- Des bouseux de mes deux ! Je sais pas, des bâtards, des baiseurs d'esclaves ! Y'a qu'à les regarder !
- L'or combien ?
- Suffisamment. C'est des champions, les bêtes dont je vous parle. Vous en tirerez cinq-mille.
- Cinq-mille ? Pour des chevaux ?
- Au moins.
- Et où est-ce qu'on va réussir à en tirer cinq-mille dollars ?
- À Clemens Cove. Il y a un type là-bas qui les revendra en dehors de l'état. Il vous refilera cinquante pourcents.
- Cher monsieur, marché conclu."

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" - Cinq-mille dollars ? Pour des chevaux ? Dans quoi tu t'engages John.
- Ça t'étonnes ?
- Pour te dire oui. Cinq-mille, ça m'étonnerai. Personne n'a cinq-mille dans les environs et ça m'étonnerait que le gars dont il parle à cinq-mille dollars.
- On verra bien.
- Ouais ouais, conclus-je. "

Arthur et moi nous regardons, nous savons bien tout les deux que personne n'a cinq-mille dollars par ici. Je ne sais pas dans quoi John s'engage mais tant qu'il fait quelque chose c'est bon.
Javier n'a toujours rien dit depuis que nous sommes allés voir Tavish.

Nous arrivons au manoir des Braithwaite et allons à l'écurie directement. Le palefrenier est là.

"- Bonjour.
- Je peux vous aider ?
- Possible. Il paraît que vous avez des chevaux.
- On en a toujours.
- Je parle de bêtes de concours.
- Je ne comprends pas.
- Bien sûr que tu comprends... Força Arthur.
- Vous devriez partir. Vous, le balafré, le tacos et la tigresse.
- Woah, s'offence Javier.
- J'aime pas les officiels.
- On est pas des officiels, tu vois. On est des connaisseurs. C'est pour un élevage. Allez, l'ami.
- Bon d'accord, suivez moi."