𝐓𝐡𝐞 𝐁𝐚𝐭𝐭𝐥𝐞 𝐨𝐟 𝐒𝐡𝐚𝐝𝐲 𝐁𝐞𝐥𝐥𝐞.

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Le lendemain, après avoir tué la famille Braithwaite et laissé la vieille folle seule dans son manoir brûlé. Le camp continue ses habitudes, enfin presque, Dutch tente de mettre en place un plan afin de retrouver le petit qui d'après les dires de la consanguin à été amené chez un italien.
Je fais actuellement mes tours de gardes avec Lenny. Karen et Charles sont de l'autre côté du camp, face au lac et dans la forêt. Nous, nous sommes à l'entrée.

C'est alors que je veux retourner un peu plus proche du camp que j'aperçois Lenny marcher à l'arrière de deux hommes.
Il dit mon nom et je m'approche de lui.

"-J'ai trouvé ces deux messieurs qui rôdaient près du camp. Avec ces jumelles là.
- Passe, je les donnerais à-
- M. Van der Linde, dit l'homme.
- La Pinkerton. Vous venez pas pour uen visite de courtoisie je présume.
- Nous venons voir M. Van der Linde. On voudrait lui parler alors vous serez priez de nous mener à lui.
- Si vous insistez."

Nous les menons à Dutch, Lenny est derrière eux tandis que je mène la marche, nos carabines en main. Ces deux hommes ont des uniformes gris foncé, un chapeau sur la tête et des armes. Celui qui nous a parlé a l'air stricte et on peut voir qu'il est chauve tandis que celui qui l'accompagne a des cheveux et garde un air sérieux sur le visage.

Nous arrivons près du rassemblement qui se fait autour de la table, John, Hosea, Arthur et Dutch sont présents, les autres vaguent à leurs occupations. Je crois qu'il parlait de Jack car Abigail n'est pas bien loin.

Lorsque nous arrivons près du leader,  les têtes de mes camarades se lèvent, tous avec un regard haineux ou de surprise puis ils commencent à s'approcher à former ensuite un petit cercle. Les femmes partent se cacher, excepté Sadie et Molly ainsi que Susan et moi.

"-Hé, Dutch. On a un problème.
- Pas un problème, de la visite, une solution. Bien le bonjours, messieurs. M. Van der Linde. M. Matthews, je présume. Et...vous êtes ?
- Rip van Winkle, répond John.
- Bonjour, monsieur. Agent Milton, de l'agence de détectives Pinkerton. Agent Ross. Ah, M. Morgan, ravi de vous revoir.
- Et que vaut ce plaisir, agent Ducon ? Prononça Dutch.
- Je ne sais pas si vous êtes au courant,  mais on est en pays civilisé maintenant. On n'a pas tué tous ces sauvages juste pour le plaisir de faire comme si la dignité humaine et la décence étaient des concepts vieillots ou inconnus. Tout ça, c'est terminé.
- Cet endroit est tout sauf civilisé. L'homme est tellement obsédé par la cupidité. Il s'est oublié lui-même et son appétit en a été décuplé.
- En conséquence, ça vous laisse le droit de prendre ce que vous voulez, désirez, tuer qui vous voulez et pendre le reste d'entre nous ? Qui a fait de vous le messie de ces âmes perdues que vous avez vous-même devoyées ? Dit Milton en colère.
- Je ne suis qu'un simple chercheur, M. Milton.
- Vous n'êtes rien d'autre qu'un tueur, M. Van der Linde. Mais je suis venu vous faire une offre. Il est temps. Venez avec moi et je laisse à vos camarades trois jours pour s'enfuir, disparaître et retourner vivre comme des êtres humains, loin d'ici."

Le petit cercle s'est formé, Lenny s'est déplacé à côté d'Hosea pendant que je garde ma place avec ma carabine en main, entre Javier et Charles. Une grande tension, d'origine haineuse, règne sur le camp. Nous les encerclons. Pendant que Dutch lui répond, nous sortons nos armes les tenons fermement en main près à faire feu si cela dégénère, nous nous regardons tour à tour, puis fixons Milton et Ross.

"- Vous êtes venu pour moi ? Vous avez risqué votre vie dans ce trou à rats rempli de voyous et de meurtriers, juste pour qu'il puissent avoir une vie et connaître l'amour ? Si c'est pas mignon.
- Je ne veux pas tuer tous ces gens, Dutch, juste vous.
- Dans ce cas, ce serait un honneur pour moi de vous suivre. Pardonnez-moi, les amis. J'ai un rendez-vous à ne pas rater.
- Je pense que vos nouveaux amis devraient partir, Dutch, dit Susan.
- Vous faites une grave erreur, tous autant que vous êtes.
- Oui, terrible. On a une cause, pour laquelle on vit et pour laquelle on mourra. C'est vraiment dommage pour vous, M. Milton. Arrêtez de nous suivre, nous serons bientôt partis.
- J'ai bien peur de ne pas avoir le choix. Je reviendrai avec cinquante hommes. Vous mourrez tous. Fuyez d'ici, pauvres fous. Fuyez !
- Ça suffit, déclara Lenny.
- Lâche moi tout de suite, gamin.
- Et maintenant ?
- On s'en va, et vite. Quelqu'un a une idée ?
- Je sais qu'il y a une vieille maison planquée dans les marées près de Saint Denis. J'imagine qu'ils nous retrouveront, mais ça devrait nous laisser quelques jours.
- Quelques jours, c'est assez.
- Elle est pas loin, à Shady Belle. Lenny et moi on s'est battus avec les derniers occupants. Cet endroit est bien caché, annonça Arthur.
-Arthur et toi, allez-y et assurez vous que personne s'y est installé. Lenny, Lydia, suivez ces imbéciles. Assurez vous qu'ils s'en aillent. Et John, on retrouvera Jack et on partira. "

Tout le monde se sépara pour faire nos bagages, Arthur et John partant voir la cachette de la maison abandonnée. Lenny et moi, suivons les deux imbéciles, jusqu'à la sortie.

"- N'essayez même pas de remettre les pieds sur notre territoire, ou je vous mets une balle dans la tête, leur dis-je.
- Bonne journée, dit Milton."

Ouais, bonne journée c'est ça. Quand nous faisons demi tour, Lenny allume une cigarette et me la passe. Je prends une bouffée mais pas plus. Arthur et John arrivent alors à notre suite.

"- Ils sont partis ?
- Ils ont quitté les lieux, ne t'en fais pas John. Ils ne remettront pas les pieds ici avant un bon moment.
- Parfait, dit Arthur."

Ils s'en vont ensuite, je me dirige vers les tentes. Ils faut tout remballer, les chariots sont déjà là et commencent à se remplir. J'aide Karen, Javier et Bill à charger le second chariot de la ligne qui sera conduit par Charles et l'ancien soldat.

"- La Pinkerton, ils nous amènent trop de problèmes, dit Bill.
- Oui. Ça risque de mal se finir, dit Karen.
- La loyauté. Faites confiance à Dutch et ça ira, on rempli ces chariots, on s'installe à Shady Belle, on retrouve Jack, on trouve de l'argent et on se tire, dis-je.
- Elle a raison, faites confiance à Dutch. On va trouver le gosse et ensuite l'argent puis on se tire. En espérant que ces idiotas de Pinkerton ne nous suivent pas, déclara Javier. "

Je lui souris et nous continuons de charger les chariots. Peu de temps après John débarqua au camp, Susan avait finit de dicter les ordres. Chacun prit un chariot ou son cheval et nous nous mimes en route.

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Dans la soirée, nous arrivons sur un terrain, garnit d'une grande maison, autour, encerclant le passage principal il y avait des tranchées de guerres. Lenny m'avait dit que c'était un ancien terrain appartenant aux Pillards de Lemoyne.

Je descends de mon cheval. On vide les chariots, installe le camp, dînons et s'installons autour du feu. Dutch et Arthur partent faire des repérages dans la grande ville.

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"𝑌𝑜𝑢'𝑟𝑒 𝑚𝑦 𝑏𝑟𝑜𝑡𝒉𝑒𝑟." / "𝐼 𝑘𝑛𝑜𝑤, 𝐼 𝑘𝑛𝑜𝑤."

𝐑𝐞𝐝 𝐃𝐞𝐚𝐝 𝐑𝐞𝐝𝐞𝐦𝐩𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐈𝐈 | 𝐉𝐚𝐯𝐢𝐞𝐫 𝐄𝐬𝐜𝐮𝐞𝐥𝐥𝐚Où les histoires vivent. Découvrez maintenant