𝐑𝐞𝐝 𝐃𝐞𝐚𝐝 𝐑𝐞𝐝𝐞𝐦𝐩𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐈𝐈 | 𝐉𝐚𝐯𝐢𝐞𝐫 𝐄𝐬𝐜𝐮𝐞𝐥𝐥𝐚

𝐕𝐢𝐬𝐢𝐭𝐢𝐧𝐠 𝐇𝐨𝐮𝐫𝐬.

Molly était désormais morte et enterrée. Mes hypothèses commençaient à prendre forme. Karen, ivre, criait à plein poumons sur Susan. Dutch préparait ses plans à l'aide de Micah ne se préoccupant pas de John en prison. Charles sortait de temps en temps. Uncle, Tilly, Abigail, Mary-Beth, Jack et le Reverand étaient lassés, certains avaient même des idées comme partir. Javier et Bill étaient plus ou moins calmes et posés quand à Strauss, lui, était dans ses affaires.

Sadie et moi attendons auprès d'Abigail, Arthur. Nous allions aller chercher John, au pénitencier de Sisika.

"- Sadie, écoute, je ne peux pas...Lydia...J'insiste.
- Insiste autant que tu veux, tu viendras pas. Arthur dis-lui, dit Sadie.
- Quoi ?
- Qu'elle viendra pas chercher avec nous son mari.
- Abigail, tu peux pas venir."

On l'empêche de venir avec nous, puis on monte dans le bateau, elle nous remercie et on avance vers Sisika tranquillement. La nuit est déjà bien tombée.

"- Bien, fais nous accoster.
- Il faudra remettre la barque à l'eau, le plus rapidement possible, ne la rapproche pas plus Arthur. Oh ! Et j'ai pensé à prendre ça pour John, fis-je en tendant un pistolet à Morgan."

On se faufile jusqu'à la tour, Arthur prend son fusil et observe les lieux. Lorsqu'il a repéré l'entrée de la prison, on se faufile armes en main. Arthur prend un garde par le cou et avance jusqu'aux portes. Sadie et moi assomons tout les gardes qui nous visent.
Arrivés devant les grandes portes tenues par des garde, je me poste sur la droite prête à me mettre à couvert si cela tourne mal. Sadie fait de même mais à la gauche d'Arthur.

"- Jameson! Il est là, Jameson?!
- Il est à Saint Denis. Ils ont capturé Miliken !
- Et on va le descendre ! Sauf si vous nous ramenez John Marston ! Immédiatement. Vous avez une minute. Je compte...un, deux, trois...comptez.
- Dépêchez vous de l'emmenez pauvres idiots !
- On veut John Marston ! Bande de sac à merde !
- John Marston ! Répéta Sadie.
- Le voilà, John."

Sadie flingue ses chaînes, je lui lance le pistolet et part se couvrir, nous tirons sur tout les gardes. Je prends la protection de John à l'avant, nous courrons ensemble et tirons légèrement à l'aveugle sur les soldats.

Lorsque l'on arrive près du canoë, des chevaux arrivent accompagnés d'une paire de soldats à pieds. On les éliminent à quatres, lorsque j'envois une balle dans la tête du denier soldat. Nous montons à toute vitesse dans le bateau et retournons à Copperhead Landing. Le matin se lève lorsque nous atteignons la rive, nous nous mettons en selle et gallopons jusqu'au camp.

Abigail se précipite vers nous. Criant dans tout les sens, alertant Dutch.
Ils s'avancent vers nous.
Micah à son tour... Micah.

"- Vous me l'avez ramené.
- On te l'avait promis.
- John ! Qu'est que tu fais là ?! Demanda Dutch.
- Quel accueil, murmurais-je face à Abigail.
- Moi aussi, je suis content de voir.
- Je n'avais pas donné l'ordre d'aller te chercher.
- Je m'en suis chargé, dis simplement Arthur.
- Mais j'avais dit...
- Je sais ce que t'avais dit, mais ça me convenait pas.
- Ah oui ?
- Oui.
- Et quand, grâce à notre cher John, les autorités nous tomberont dessus, il se passera quoi, Arthur ?
- On se battra, encore une fois.
- La loyauté, Arthur, c'est pas... J'avais tout prévu ! John. John... Tu es mon frère, mon fils. J'allais venir te chercher. Cria-t-il enragé.
- Ils... Ils disaient qu'ils allaient me pendre, Dutch.
- Ils disaient... Ils disaient...,dit-il en s'éloignant.
- On s'en ai chargé Dutch, parce que tout le monde sait que tu n'aurais jamais été ! Merde ! Criais-je.
- Et maintenant, c'est nous qu'ils viendront tous pendre !"

Tout le camp arrêta ses occupations, alerté par la voix enragé de Dutch et mes cris. Dutch et Micah partaient et je sortis un couteau, je le fis valser dans l'arbre en face de moi. Sadie me le récupéra après être partit, Dutch cria au camp de s'activer.

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Brossant ma jument sous le mauvais œil de Dutch, Mary-Beth parlait à Arthur. Abigail s'occupait de John aisni que de son fils et tout le reste du camp s'activait à ses activités.

J'entends alors Javier qui parle à Charles. Je tends alors l'oreille.

"- Quel est ton problème, mon frère ?
- Je n'ai pas de problème, réponds Charles.
- Non, tu as un problème...regarde comment tu agis.
- Je n'ai pas de problème. Et toi ?
- Je ne sais pas encore. Mais utilise ton cerveau, mon frère. Utilise ton cerveau.
- J'utilise mon cerveau. Toi, utilise le tiens.
- Oh, tu veux mourir ?
- Pas particulièrement.
- Tu fais un choix stupide, mec.
- Je ne fais aucun choix."

Il s'en va, laissant Charles travailler, il faut vraiment que je lui parle. Quel merdier, le camp s'en prend de tout les côtés. Je me mets à repenser au temps où Hosea et Lenny étaient encore là. Je m'en vais dans ma tente que je partage désormais avec Sadie, je lui ai proposé car les filles étaient serrées.
Je me m'installe dans ma couchette et m'endors après avoir regardé les arbres silencieusement.

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Le lendemain, le camp est à ses occupations, les femmes font les corvées, Micah et Dutch préparent des plans...enfin, c'est ce que les gens ici pensent. Les membres s'en prennent les uns aux autres, plus rien ne va. Sadie revient vers la tente accompagnée de Karen ivre, et deux tasses de café.

"- Merci.
- Espérons qu'aujourd'hui soit un autre jour...
- Pourquoi ? Pour qu'il y est encore des tensions, oh mais les filles réveillez vous, on ne pourra plus vivre comme des hors-la-loi, nos vies sont détruites. Ta vie, Sadie, est détruite, la tienne, Lydia, elle a une minime chance de vivre encore un peu. Et la mienne...la mienne a disparu depuis fort longtemps. Et tout ça pourquoi ? Au départ de croyais que ça avait un sens, et finalement je m'en rends compte maintenant...
- Que veux tu dire ? Demanda Sadie.
- Tout le monde perd la tête ! Hurla la blonde. "

Elle part sans nous laisser le temps de réagir, titubant, bouteille à la main.

"- Au moins on sait qu'une part d'elle était encore là, dit Sadie."

J'hochais de la tête ne savant pas quoi ajouter d'autre et malheureusement, la blonde a raison, ce n'est que la triste réalité. Sadie me laisse sur le caillou où j'étais assise, le camp commence à changer et rien n'en est annoncé de bon. Je me lève et me dirige vers Javier, en bas de la rivière.

"- On peut parler ?
- Oui, qui y'a-t-il ?
- Je...Tu as vu la situation au camp ? Vous perdez tous la tête, j'ai l'impression, tout devient sous tensions, on ne peut plus rien dire ou faire sans être fixé sous le mauvais œil de Dutch. Je sais ce que tu vas me dire, mais je ne pas rester loyale à quelqu'un qui va nous conduire à notre perte et tu le sais aussi bien que moi. La loyauté c'est ta plus grande qualité, mais ça n'est pas celle de quelqu'un ici. Je ne peux pas continuer comme ça, un jour il faudra tous se séparer, il faut penser à l'avenir, aux femmes et enfants qui sont ici, Arthur et Charles font tout ce qui est en leur pouvoir pour aider les gens biens et éviter la dissolution de la bande qui n'est plus très tardive. C'est ce que j'ai fais et c'est ce que j'ai toujours fais, essayer de faire les choses bien pour les gens qui le méritent. Je suis désolée Javier mais je ne peux pas continuer, pas avec quelqu'un qui nous conduira à la mort. Je veux vivre, bientôt, nous devrons tous nous séparer, nous n'avons pas le choix, ou la Pinkerton viendra tous nous ceuillir."

Je le laisse en plan, monte sur mon cheval et gallope jusqu'à Emerald Ranch, là où j'y fais un camp et y dort jusqu'à repartir demain au camp.

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"𝑀𝑎𝑦𝑏𝑒 𝑀𝑖𝑐𝑎𝒉 𝑝𝑢𝑡 𝑎 𝑠𝑝𝑒𝑙𝑙 𝑜𝑛 𝑚𝑒."