𝐀 𝐑𝐚𝐠𝐞 𝐔𝐧𝐥𝐞𝐚𝐬𝐡𝐞𝐝.

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Deux semaines environ après avoir eu à quitter Javier, pour le bien de ma santé mentale et de ma vie future, le camp est complètement divisé...enfin, les principaux acteurs se voient différés des autres, quand aux autres, qui ne sont que pions...ils continuent de croire en cette vie commune et à cet avenir proche ou préfèrent fuir loin, pour vivre une agréable et descente vie.

Malgré moi, au fond de moi, j'ai choisi de fuir, mais de continuer à combattre jusqu'à l'éclosion. Sadie à choisi de faire de même. Quand aux garçons, tout le monde a choisit son camp, excepté Bill, même si je suppose qu'il préfère sans doute Dutch, et, Javier qui ne sait pas qui choisir et je doute même qu'il préfère partir loin et se la jouer solitaire.

Le camp à quand même pris une certaine occupation habituelle, certains membres ne peuvent même plus s'approcher sans s'étripper ou se bagarrer. Les femmes tentent de se sortir de ce merdier, quand bien même, Sadie, Abigail et moi même resterons jusqu'à la fin. Même Uncle et le Reverand ont décidés de partir à l'aventure au moment venu, sous les conseils d'Abigail, Sadie et Arthur.

Je frotte une vieille robe que m'a donné Tilly, afin d'accomplir mes tâches sous l'œil vif de Miss Grimshaw. Arthur et Dutch flânent sur une discussion qui va aux abords de ce j'aurais espérer, même si je n'entends pas exactement ce qu'ils disent, ils ont l'air d'avoir une discussion sur, encore, un des fameux plans de Dutch.
Mais c'est lorsque j'entends Arthur hausser la voix après Dutch et les hommes accompagnés de Javier et Karen, que je me rends compte de l'escorte qu'ils leur offrent. A ce moment là je me lève, et me place derrière eux, Arthur a un œil sur moi tandis qu'il finit par dire à Dutch : "Mais les coups, on sait plus faire, Dutch."

Charles accompagne un homme qui lui ressemble vaguement. Je comprends que ce sont ensuite les indiens dont il parlait, rarement, pour lui personnellement, mais souvent pour qu'on en sache un peu plus.
Il se met donc à parler en présentant le jeune à côté de lui.

"- Désolé de vous interrompre. Je suis venu avec un ami, Arthur.
- Bonjour. Adresse Arthur.
- Bonjour.
- Dutch, je te présente Aigle-qui-Vole. Son père est un chef très respecté. Charles et moi, on...
- Ils ont dit qu'ils étaient mercenaires. Ils m'ont rendu un grand service.
- Dutch van der Linde. Comment vas-tu ?
- Mal, Monsieur.
- Désolé de l'apprendre.
- Comment va ton père ?
- Père confond la sagesse et la faiblesse. Son peuple, mon peuple, a trop souffert. On nous a menti. À présent, on nous volé nms chevaux.
- Qui ?
- L'infanterie en poste à Fort Wallace. Annonce Charles.
- Pourquoi ?
- Le colonel Favours est un menteur et un meurtrier. Ses hommes ne s'arrêteront que lorsque nous serons tous morts. Sans chevaux, nous ne pouvons pas chasser. Sans chasse, c'est la famine qui nous attend. C'est une déclaration de guerre. Défend le jeune indien.
- Je comprends.
- Vous m'avez aidé par le passé et j'ai de l'argent.
- Range donc ton argent, fiston. Tu en dis quoi Charles ? Dit Dutch.
- J'ai dit à ton père que je ne me battrais pas pour des chevaux.
- Mais moi, je n'ai jamais dit ça. Viens.  Dit-il en partant avec Aigle-qui-Vole."

Je cours ensuite vers Charles et Arthur, ayant entendu l'entièreté de la conversation.

"- Arthur, on doit les accompagner. Les choses risquent de dégénérer, sinon.
- Possible. Viens. Miss Hudson, je vous vois déjà venir. Vous ne venez pas.
- Quoi ? Arthur !
- C'est non. Pense à ton bébé. Il chuchote.
- Lydia...Tu as vu Dutch, protège les autres, de Micah et des autres yeux malveillants, tu nous rendras service.
- Mais-
- Non. Aller, Charles, on les rattrapent. Conclut Arthur."

Je repars contre mon gré, sur un rocher, je me pose à l'abri des regards indiscrets et lis un livre que le petit Jack m'a prêté. Tant qu'à faire.

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Plus tard dans la journée, alors que je bois une gorgée de café, en regardant une photo de Lenny et moi, celle qu'on avait prise à Saint Denis, juste avant qu'il ne meurt, Sadie vient à ma rencontre, suivie, d'Abigail et de Mary-Beth.

"- Ils ne t'ont pas laissé venir, je me trompe ? Demande la rousse.
- Exact.
- Et, ils t'ont dit de rester ici pour le bien du petit ? Avoue Abigail.
- Exact. Je vous jure. Ça me rend dingue de rester ici, j'étouffe. La tension n'est pas agréable, et j'ai l'impression que...comparé à tout les problèmes qu'on a déjà eu. Ce sont les pires qui arrivent là.
- Possible. Mais, une fois que tout sera terminé, chacun aura la possibilité de faire ce qu'il veut.
- Ah oui ? Et que crois-tu que Dutch fera, Sadie ? Demande Abigail.
- Je n'en sais rien. L'important, c'est que toute les bonnes personnes soient en sécurité. A commencer par vous, les femmes et les enfants.
- Elle a raison. Dis-je a Mary-Beth et Abigail.
- Vous comptez faire quoi pour Susan ? Elle ne lâchera jamais Dutch ! Et pour Tilly, Uncle ou encore le Reverand.
- Ne t'en fais pas Mary-Beth. Ce qui est sûr c'est que Susan est capable de faire ses propres choix avec sa bonne conscience, on a essayé de la dissuader de rester avec Dutch mais elle n'en avait que faire. Donc, ce sera à elle de décider si oui ou non, elle reste loyal à notre chef. Pour le Reberand et Uncle, ne t'inquiète pas, ils sont déjà bien décidés à partir, et pour Tilly, on la mettra en sécurité avec toi. Je vous guiderai jusqu'à Emerald Ranch en discrétion quand vous le souhaiterez et après ça...La bande sera définitivement dissoute.
- Vous aviez déjà tout prévu.
- Pas vraiment. Arthur nous a quelque peu aidées.
- Quelles péripéties. A nous l'avenir.
- Ouais. C'est ça."

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Lorsque la nuit est pleinement tombée, des bruits de sabots se font entendrent, je me lève et sors de la tente. Arthur se présente devant mes yeux.

"- Tu ne dors pas ?
- Non. J'attendais votre retour. Enfin, le tiens. Charles est avec Aigle-qui-Vole ?
- Ouais. Et Dutch....je ne préfère pas y penser.
- Arthur...ça va? T'es plutôt pâle, même si je sais que...dis moi si tu te sens pas bien.
- Ça va. Dit-il en toussant.
- Arthur...
- Non, ça va. C'était juste...secouant. Tu as prévenus les filles ?
- Oui. Elles sont prêtes.
- Tant mieux. Va te coucher, maintenant.
- Bonne nuit, Arthur.
- Bonne nuit, Lydia."

Je retourne à ma tente, m'installe aux côtés de Sadie, sous l'œil attentif de Javier qui est non loin, assit sur son sac de couchage qui lui sert de lit. Lorsque je le regarde, il détourne aussi vite le regard et s'allonge. Je finis par m'endormir.

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"𝑊𝑒 𝑎𝑖𝑛'𝑡 𝑠𝑜 𝑔𝑜𝑜𝑑 𝑎𝑡 𝑑𝑜𝑖𝑛𝑔 𝑠𝑐𝑜𝑟𝑒𝑠 𝑎𝑛𝑦 𝑚𝑜𝑟𝑒, 𝐷𝑢𝑡𝑐𝒉."

𝐑𝐞𝐝 𝐃𝐞𝐚𝐝 𝐑𝐞𝐝𝐞𝐦𝐩𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐈𝐈 | 𝐉𝐚𝐯𝐢𝐞𝐫 𝐄𝐬𝐜𝐮𝐞𝐥𝐥𝐚Où les histoires vivent. Découvrez maintenant