Chapitre 13

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J'aime pas le lundi. J'aimerai jamais le lundi. Le lundi, c'est nul. NUL.
Annie et moi avons nos plateaux en mains et nous recherchons désespérément une table où nous asseoir depuis 10 minutes. On est arriver un peu en retard à l'heure du déjeuner car nous sommes passées aux toilettes pour régler un problème. Règler un problème. Règler. J'ai envie de me tirer une balle, là, en ce moment. Cette blague est nulle. Peu importe, on rembobine. On est arrivées un peu en retard à l'heure du déjeuner car nous sommes allées aux toilettes et tout le monde à alors eu le temps de se ruer sur les quelques tables de l'école, sauf nous.
Nous sortons pour trouver un banc dans la cour et nous passons devant la table de Rachel. Elle tente de me faire un croche-pied, mais j'esquive. Je passe mon pied juste au-dessus du sien pour qu'elle comprenne que j'ai vu ce qu'elle a tenté de faire.
Moi: Rachel, tu regardes trop Disney Channel, ça marche que dans Camp Rock ou High School Musical ce genre de truc.
Rachel: De quoi tu parles? T'es complètement folle, ma pauvre fille!
Je continue mon chemin avec Annie pour faire comme si je n'avais rien entendu.
Ça fait une semaine que Rachel me mène la vie dure en me dévisageant ou en tentant de me faire mourir.
Nous nous asseyons à un banc et déposons nos plateaux repas sur nos genoux.
Annie: Rachel et sa bande de petites chiennes te fixent. Elle a vraiment envie de tuer.
Moi: J'ai vraiment envie qu'elle me tue comme ça je pourrai la hanter et grâce à ça, elle se suicidera et tout le monde ira cracher sur sa tombe.
Annie: Je te voyais pas comme ça. Mais, si elle se suicide vraiment grâce à ça, j'irai cracher sur sa tombe tous les jours pour te venger d'elle.
Moi: C'est tellement gentil de ta part.
Annie: Y a pas de quoi, j'ai toujours été comme ça.
Moi: On est quand même des garces nous aussi!
Nous éclatons de rire et Rachel et ses poufs qui nous fixaient finissent par détourner le regard.
Annie: T'as vu?! On a gagné!
Moi: Ne te réjouis pas trop vite soldat. Nous avons gagné cette bataille, mais nous n'avons pas gagné la guerre.
Annie: On les défoncera encore plus la prochaine fois alors.
Je bois une gorgée d'eau et elle sort presque par mon nez tellement je ris.
Annie: Tu viens chez moi après les cours?
Moi: Désolé, je suis invitée à une sorte de dîner de famille ce soir. Bien qu'il n'y aura personne de ma famille... Mais demain, je peux venir.
Annie: Va pour demain alors. T'auras même droit à m'aider à faire mon devoir de math.
Moi: Quel honneur!
Il sonne mais nous continuons à papoter sans nous en rendre compte. Nous nous apercevons qu'il n'y a presque plus personne autour de nous et courons jusqu'à notre classe de.... Euh... De...
Moi: On a quoi comme cours?
Annie: Histoire. Dépêche! La prof est une peau de vache!
Moi: J'ai pas mon livre!
Annie: Roooh! Va vite le chercher, je t'attends ici.
Je sprint jusqu'à mon casier pour prendre mon bouquin et en retournant près d'Annie, je m'éclate la tête par terre. Annie est en train de littéralement mourir de rire car elle a pu apercevoir ma chute de là où elle était.
Annie: Au moins, on aura une vraie excuse pour notre retard!
Je suis toujours étalée au sol.
Moi: Viens m'aider! Je me suis cassée... Tout le corps en fait.
Annie marche vers moi, toujours en rigolant.
Annie: Ça va?
Moi: Oui. Fortement, le sol est vraiment confortable et en plus, c'était vraiment très agréable de tomber la tête la première sur du carrelage.
Elle m'aide à me relever et me porte sur son dos jusqu'à notre classe.
Annie: Donc, on dit que tu t'es pétée la gueule dans le couloir et qu'on a trainé parce que...
Moi: Parce que j'ai du nettoyer le sang et les quelques bouts de mon corps qui étaient tombés sur le sol.
Annie: Non. C'est dégoûtant. On va dire parce que t'étais sonnée, okay?
Moi: Mon idée était plus originale, mais d'accord.
Annie toque à la porte.
Madame Hubsyler: Entrez.
Annie tourne la poignée de la porte.
Annie: Bonjour madame Hubsyle...
Madame Hubsyler: Pourquoi?
Nous lui expliquons la situation qui a été quelque peu modifiée et notre professeur fait semblant de nous croire car notre fausse vraie excuse n'était pas très convaincante.
À la fin des cours,je ne fais de détours chez personne. Je fais juste mes devoirs et je me prépare pour le dîner de ce soir.

LuckyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant