Chapitre 1

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Hotch voyait le lien qui commençait à se construire entre la nouvelle, Reid et Garcia.

Il avouait que c'était un bon agent. Elle savait si prendre autant avec les policiers peu enthousiaste de les voir qu'avec les familles.

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Il était tard. Il sortait de son bureau pour rentrer chez lui quand il vit qu'il y avait encore de la lumière dans le bureau de l'agent Beckett. Il alla voir. Il vit la jeune femme tenir les mains de Reid qui pleurait.

Il s'en voulait de leur faire subir cela. Mais il devait taire, pour la sécurité de Prentiss, que cette dernière était en vie.

Il vit Reid prendre l'agent Carter dans ses bras. C'était si rare que ce dernier ait des contacts avec les gens. Il croisa à ce moment-là le regard de la jeune femme. Il ne savait pas pourquoi, mais il se sentit gêné. Il détourna le regard puis il quitta les bureaux.

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En rentrant chez lui, il salua son ex belle-sœur puis il alla voir Jack. Regarder son fils dormir l'apaisait. Il alla poser un baiser sur son front puis il alla dans sa chambre.

*****

Penelope était épuisée. Faire semblant sans arrêt l'épuisé. Un soir qu'elle pensait être l'avant dernière à partir, vu que Hotch était toujours le dernier, elle avait enlevé son masque de bonne humeur, mais elle était tombée sur l'agent Beckett, Sara, quand elle était entrée dans l'ascenseur. Elle avait feint un sourire, et de parler comme elle le faisait d'habitude. En arrivant à sa voiture, saluant l'agent, elle fut surprise quand Sara l'avait fait taire en la prenant dans ses bras. Sans le contrôler, elle s'était mise à pleurer.

Quand elle s'était calmée, Sara lui avait proposé d'aller boire un verre. Elle étaient allées manger un morceau avant. Elle lui avait parlé de tout ce qui lui faisait mal, remontant à la mort de ses parents. Même si c'était son travail au départ, elle était sûre qu'elles commençaient avec Sara à être amie.

Elle venait d'allumer ses ordinateurs quand elle entendit frapper à la porte de son bunker.

- Bonjour. Pâtisseries et café.

Elle sourit à Sara.

- Merci... Pâtisseries maison, non ?
- Oui. J'ai dû en faire alors je me suis dit que ça me permettrait de me rapprocher des personnes de mon équipe puis à faire plaisir aussi.
- Cela me fait très plaisir. Je suis très gourmande.
- Moi aussi. Surtout quand... Rien.
- Tu sais, Sara, tu peux aussi me parler.
- Je sais, mais pas ici.
- D'accord. Autour d'un verre de vin alors ?
- D'accord.

*****

Hotch était dans son bureau quand on frappa à la porte. Il se figea un instant en voyant que c'était l'agent Beckett. Il appréhendait la discussion à venir.

- Hotch, tenez.

Il fronça un peu plus les sourcils en voyant la barquette de pâtisseries qu'elle lui tendait.

- Merci.
- J'en ai fait pour toute l'équipe. J'espère que vous les apprécierez.

Puis comme elle était venue, elle était sortie.

Il n'était pas très sucré, mais l'odeur était appétissante. Il en prit une puis il croqua dedans. Un délice.

On frappa de nouveau à sa porte, c'était Garcia qui faisait une livraison de café. Il sourit quand elle lui dit que de bonnes pâtisseries se dégustaient avec du café.

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Si le début de la journée avait été agréable, la fin le fut moins. Ils avaient été appelé au Nebraska pour les meurtres de cinq enfants.

Même si en règle général, ils n'étaient pas souriants pendant les enquêtes, encore plus d'enfants, il trouvait que cela touchait énormément Beckett, comme cela le faisait pour JJ et lui. Il ne savait pas grand-chose sur elle. Il n'avait pas cherché à savoir car elle lui était imposée. Il le regrettait.

Il sursauta légèrement en se rendant compte qu'il la fixait quand elle l'appela.

- Je pense qu'on est passé à côté de quelque chose.
- Comment ça ? Demanda-t-il.
- L'impact des coups est plus léger que celui d'un homme, c'est pour ça qu'on a pensé que c'était une femme. Expliqua Reid.
- Mais il y a une autre possibilité. Cela peut être un adolescent. Continua Beckett.

Il passa sa main gauche sur son visage. Ils avaient raison, c'était une possibilité.

- Nous devons tout reprendre à zéro. Appelez les autres.

L'amour au-delà des meurtresOù les histoires vivent. Découvrez maintenant