Chapitre 3

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Hotch venait d'arriver au BAU. En général, il arrivait le premier, mais il vit que le bureau de l'agent Beckett était déjà allumé. Il alla la voir.

Avant de frapper, il regarda par la vitre. La jeune femme avait sa main droite dans ses cheveux et elle écrivait de sa main gauche. Elle était vraiment belle ainsi la tête penchée, ses cheveux de côté.

Il se reprit. Il tiqua en réalisant qu'elle était gauchère comme lui.

Il frappa. Elle leva la tête. Elle avait les sourcils froncés, mais elle sourit en voyant que c'était lui. Elle lui fit signe de rentrer.

- Bonjour Hotch.
- Bonjour Beckett.
- Vous pouvez m'appeler Sara quand nous sommes au bureau.
- D'accord.

Il alla s'asseoir face à elle.

- Alors que faîtes vous déjà ici Sara ? Il est tôt. Vous voulez faire plus d'heure que moi ?

Elle sourit grandement. Déjà que prononcer son prénom lui avait fait quelque chose, son sourire le rendit fébrile.

- Noah a passé la nuit chez un ami. J'en ai donc profité pour venir plus tôt finir de rédiger des dossiers.
- Vous n'en avez pas beaucoup en retard, il me semble.

Il comprit en la voyant passer sa main droite sur sa nuque.

- Vous aviez peur qu'il vous manque trop si vous restiez chez vous.
- Oui. Déjà qu'ici, je me retiens d'appeler chaque trente seconde la maman de son ami, alors à la maison je préfère ignorer ce que j'aurai fait.

Il sourit.

- Je comprend votre angoisse. Après le décès d'Hailey, mon ex femme, quand Jake m'a demandé s'il pouvait dormir chez son ami, s'il n'y avait pas eu une affaire, je me demande comment j'aurai agit. Pour être franc, je n'étais pas très concentré ce jour-là.
- Cela se comprend.
- Votre fils rentre ce soir ?
- Non. Soupira-t-elle tristement. Il dort encore là-bas. Il ne rentre que demain.
- C'est la première fois qu'il ne dort pas chez vous ?
- Non. Mais en général, ce n'est qu'une nuit et encore ce n'est que la troisième fois. On s'y habitue ? À cette angoisse ?
- Non.
- Vous auriez pu me mentir Hotch.
- Vous êtes profiler, vous auriez vu que je mentais Sara.
- Exact.

On toqua à la porte vitrée. C'était Garcia. Cette dernière entra.

- Désolée de vous déranger, mais nous avons un souci informatique Hotch. Si une affaire nous tombe dessus, je ne pourrai pas vous aider.

Il fronça les sourcils. Garcia avoir un souci avec les ordinateurs ?

- Que se passe-t-il exactement ? Un virus ?
- Non. Sinon j'aurai pu faire quelque chose. Ils ont cramé. Aucun ne fonctionne.
- Un sabotage ? Dit Sara.
- Mais qui ferai ça ? En tout cas si c'est ça. Si je trouve la personne qui a fait ça, je...
- Respires Pénélope. Dit Sara.
- Je vais m'en occuper Garcia.
- Merci Hotch.
- À plus tard, Beckett.

Il ne pouvait pas l'appeler par son prénom alors que Garcia était là. Il ne savait pas pourquoi, mais c'était intime pour lui.

- À plus tard.

*****

Pénélope en avait marre de cette journée. Elle languissait de rentrer chez elle.

Elle soupira de bien être en sentant des mains sur ses épaules qui la massait.

- Tu es bien tendue ma baby girl.
- Mes nerfs sont à fleur de peau. Si je trouve celui qui s'est amusé à détraquer le service électrique de mon antre, je vais lui faire regretter de s'en être pris à moi.

Elle sentit le sourire du bel adonis qui avait pris possession de son cœur en secret lorsqu'il posa un baiser sur son front.

- Est-ce qu'un repas italien et du vin rouge te ferait te détendre ?
- Est-ce que tu me proposes un rendez-vous beau gosse ?
- Oui.
- Alors allons-y.

Le beau chocolat noir lui tendit son bras droit quand elle fut debout.

- Quelle galanterie.
- Je vais te faire passer une soirée de rêve princesse.
- J'ai hâte de voir ça.

Ils sortirent de son antre puis des bureaux.

*****

Hotch venait d'éteindre son bureau. Il vit celui de Beckett encore allumé. Il alla la voir.

- Sara. Un verre de vin blanc vous direz ?
- Vous ne retrouvez pas Jake ?
- Il est chez sa tante. Demain, ils vont passer la journée dans un parc de jeux.
- Dans ce cas, je suis d'accord pour aller boire un verre. Mais que diriez-vous d'un repas en même temps ? Nous n'avons pas encore mangé.

Il sentit comme un coup au cœur à sa proposition. Depuis quand n'avait-il pas passé une soirée avec une femme ? Certes, ce n'était qu'amical, même si le terme n'est peut-être pas approprié, mais ce n'était pas romantique. Pourtant, il se sentit étrange.

- Avec grand plaisir.

L'amour au-delà des meurtresOù les histoires vivent. Découvrez maintenant