Chapitre 16

193 13 3
                                    

Sara était à son bureau. Son fils ayant entraînement de football, elle était venue plus tôt.

On toqua à sa porte. Elle fut surprise de voir JJ et non son amant. Elle lui sourit en lui faisant signe d'entrer.

- Bonjour Beckett. Je ne vous dérange pas ?

- Non. Du tout. Entrez, je vous en prie. C'est pour parler d'une affaire ?

- Non. Je ... je me bat avec un problème depuis des années. Je n'osais pas venir vous en parler, mais là je n'en peux plus et vous êtes la seule personne à qui je peux en parler car...

- Je suis tenue au secret médical. C'est ça ?

- Oui.

- Asseyez-vous. Je vous écoute.

- Depuis plusieurs années, avant même que je rencontre mon compagnon, j'avais des sentiments pour Spencer.

- Pourquoi n'avoir rien tenté ?

- Spencer est plus jeune de deux ans, mais il avait un côté enfantin à notre rencontre. Je ne pensais pas pouvoir avoir une relation avec lui. Puis il y a eu l'affaire où il a été enlevé. Je me suis sentie coupable car j'étais avec lui et ...

- Ce n'est en rien votre faute.

- Vous savez.

- J'ai tenu, avec accord de la direction et de Hotch, a connaître toutes les affaires difficiles pour vous tous pour savoir comment vous alliez réagir face au décès de l'agent Prentiss.

- Vous dîtes que je n'y suis pour rien, mais si j'avais suivi Reid ...

- Vous auriez été tous les deux enlevés. Tobias Hankel avait un trouble dissociatif de la personnalité. Trois personnes, dont deux étaient des psychopathes. Il serait arrivé à vous avoir tous les deux et peut-être, que vous n'auriez pas survécu, ni l'un, ni l'autre.

La blonde lui fit un petit sourire.

- Donc vous avez culpabilisé.

- Oui. Je me suis plus rapprochée de Reid à ce moment-là. Mais Will est entré dans ma vie quelques mois plus tard. Je pensais être heureuse avec lui, mais quand je suis tombée enceinte, le regard de Spencer quand il l'a su, ça m'a blessé. Il était si triste, si, je ne sais pas. Mais je m'en suis voulue de l'avoir de nouveau mis de côté. Peu avant que je n'accouche, j'ai dû dire au revoir à Spencer alors que nous finissions une affaire. À ce moment-là, je n'avais qu'une envie, l'embrasser. Quand il est venu me voir à l'hôpital, je lui ai dit que Will et moi tenions à ce qu'il soit le parrain, mais la vérité, est que j'ai imposé Spencer à Will. Je ne voulais que lui. À la mort de Prentiss, il venait chez moi. Nous nous consolions. Mais quand vous êtes arrivées, je ... Vous ....

- Vous avez pensé que je me mettais entre vous.

- Oui. Je sais à présent que c'est faux. Mais...

- Vous êtes amoureuse de lui, tout comme vous aimez votre compagnon.

- Non. Oui. Enfin...

- JJ ?

- J'ai peur d'aimé Spencer bien plus que ce que je n'aime Will.

*****

JJ se sentit mieux d'avoir avoué ce que cachait son cœur. Beckett a été à son écoute. Elle ne l'avait pas jugé, juste conseillé. C'était une femme bien. Elle s'en voulait de lui cacher pour Prentiss, mais comme l'avait dit Hotch, deux personnes au courant, c'était suffisant.

- Bonjour, JJ.

- Bonjour, Spencer.

Elle aimait quand il laissait pousser ses cheveux.

- Tu veux un café ? Lui proposa-t-elle.

- Oui. Merci. Avec...

- Beaucoup de sucre. Je sais.

Son sourire. C'était ce qu'elle aimait le plus chez lui. Mais aussi ce qu'elle détestait le plus car cela lui donnait envie de l'embrasser.

Elle détourna le regard pour préparer leurs cafés.

*****

Hotch arrivait devant chez un ami de Jake quand il vit une silhouette qu'il connaissait bien devant la porte.

- Sara ?

- Aaron ?

- Jake !

- Noah !

Il regarda son fils, puis le fils de son amante.

- C'est donc toi, Jake. Noah me parle souvent de toi. Enchanté. Jeune homme.

Il vit son fils sourire.

- Enchanté maman de Noah.

- Vous êtes le papa de Jake et le patron de maman ?

- Oui, jeune homme.

- Comment tu sais que c'est mon patron, mon cœur ?

- Jake m'a dit que son papa travaille a attrapé les méchants au FBI et qu'il est le chef. Et toi maman, tu m'as dit que tu attrapes les méchants au FBI. Alors j'ai fait le lien.

- Tu es un garçon très intelligent, Noah.

- Merci monsieur.

¤¤¤

Ils venaient de laisser leurs fils chez leur ami.

- Je ne pensais pas te voir aujourd'hui. Dit-il e caressant sa main gauche.

- Moi non plus. Le monde est vraiment petit.

- Tu es libre ?

- Oui. Tu as quelque chose à me proposer ?

Pas de doute à son sourire, qu'elle désirait comme lui.

Il lui vola un baiser avant de lui ouvrir la portière. Passant l'après-midi ensemble, ils prenaient qu'une seule voiture étant donné qu'ils revenaient chercher leurs fils à la même heure.

L'amour au-delà des meurtresOù les histoires vivent. Découvrez maintenant