L'amour au-delà des meurtres

Chapitre 26

Sarah venait d'écouter J.J s'excuser puis elle lui avait parlé de sa relation avec Reid, elle savait déjà qu'ils avaient commencé une relation avant d'apprendre la vérité sur Prentiss. J.J lui avait aussi dit qu'elle avait tout avoué à son mari, qui était perdu, confus, mais elle l'aimait toujours.

J.J était devenue une patiente.

Son téléphone sonna, elle fut surprise en voyant le nom de l'école de son fils.

- Allô ?

- Madame Beckett, c'est Madame Borelli, je suis désolée de vous déranger et j'espère que vous n'êtes pas sur une enquête ?

- Non, du tout, que se passe-t-il ?

- Noah s'est battu avec un autre petit garçon. C'était de la légitime défense d'après les témoins, mais comme le veut le règlement de l'école, Noah doit être suspendu pendant une semaine.

- Je comprends, je vais venir le chercher, mais mon fils va bien ?

- Disons qu'il a attendu un petit moment avant de rendre les coups.

- Mon bébé. J'arrive.

Elle raccrocha.

Elle prit ses affaires puis elle sortit de son bureau pour aller dans celui de son amant.

- Aaron, je dois partir, l'école m'a appelé, Noah s'est battu, il est suspendu.

- Il va bien ? Il est blessé ? Lui demanda son homme en venant vers elle pour lui prendre les mains.

- La directrice m'a fait comprendre qu'il est assez blessé, mais pas pour aller à l'hôpital.

- D'accord, tiens moi au courant.

Elle apprécia le baiser de son homme, elle se sentit un peu apaisée.

*****

Aaron avait hâte de retrouver sa compagne et son fils de cœur. Sarah l'avait appelé, elle était dès plus énervée car son fils aurait dû se retrouver à l'hôpital vu ses blessures, elle avait engueulé longuement la directrice jusqu'à l'arrivée de l'ambulance. Elle n'avait pas envoyé Noah à l'hôpital car l'un des parents avait dit à la directrice que ce n'était pas la peine, c'était un médecin et un grand donateur. Sa compagne avait porté plainte contre l'école et contre les parents des gamins qui avaient blessé Noah.

- Des nouvelles ? Demanda Rossi en entrant dans son bureau.

- Pas depuis tout à l'heure.

- Tu vas aussi changer Jake d'école ?

- Oui. Je ne peux pas laisser mon fils dans une école où l'argent passe avant les enfants.

- Je comprends.

On frappa à son bureau, c'était Garcia.

- Désolée de vous déranger patron, nous aimerions tous faire un cadeau à Noah, mais nous ne savons pas trop ce qu'il aime, alors je me disais que vous pourriez savoir ? Sarah m'a dit que Rossi savait, c'est pour ça que je me suis permise de venir maintenant.

Il sourit à la jeune femme.

- Il n'y a pas de soucis. Noah aime énormément les choses manuelles. J'ai monté un meuble pour Sarah, il m'a aidé. Il dit qu'en t'en qu'homme de la maison, il devait arranger les choses pour sa maman.

- C'est trop mignon, dit Garcia.

- Il aime aussi les fleurs, il voulait en couvrir sa maman car elle était la plus géniale de toutes les mamans.

- Ce gamin est juste trop mignon.

Il sourit, c'était vrai. Le lien entre Noah et Sarah était magnifique, tendre et fusionnel.

Son téléphone sonna, c'était sa compagne.

- Allô ? Sarah ? Comment va Noah ?

- Il a deux côtes de fêlées, une entorse au poignet droit et plusieurs ecchymoses, celles de son menton à surveiller.

- Le pauvre. Il n'a pas trop mal ?

- Ils lui ont donné quelque chose pour calmer ses douleurs, je vais le ramener à la maison.

- D'accord, dès que j'ai récupéré Jake, on viendra.

- D'accord, à tout à l'heure.

Il soupira.

Il expliqua les blessures à Rossi et Garcia.

- Mon dieu ! Mais Sarah sait pourquoi son fils a été frappé ?

- Non. Elle fera parler Noah plus tard, quand il sera tranquille dans son lit. À l'école, elle gueulait sur la directrice et les parents pour les blessures de Noah, peu importe pourquoi elles ont été faîtes, mais on doit, elle doit savoir.

- Hotch, c'est normal que vous vous faîtes du souci pour Noah et que vous vous impliquez dans cette histoire. Je sais combien Noah vous aime.

- C'est réciproque. Je n'ai plus un fils, mais deux depuis qu'entre Sarah et moi c'est sérieux.

Rossi et Garcia acquiescèrent ses propos.

Il avait vraiment hâte de retrouver sa famille.