Chapitre 21

161 13 1
                                    

La veille, Penelope avait appelé Sara. Elle lui avait conseillé de parler à Derek parce que le fait que cette femme soit venue chez elle lui parler, cela montrait qu'elle n'avait pas toute l'histoire pour prendre une décision. Alors comme ils ne travaillaient pas aujourd'hui, elle avait décidé d'aller le voir pour connaître la vérité.

Cela faisait une dizaine de minutes qu'elle était devant la porte, mais elle n'osait pas frapper. Elle appréhendait cette discussion.

Elle prit plusieurs respirations, puis elle sonna.

Quelques minutes plus tard, la porte s'ouvrit.

- Baby girl.

- Bonjour Derek. Pouvons-nous parler ?

- Oui, bien sûr, entre.

Elle le fit.

- Tu veux boire quelque chose ?

- Non merci. Derek, j'ai besoin de comprendre. C'est toi qui a voulu commencer un relation avec bénéfices. Alors pourquoi penser à une autre en couchant avec moi ?

- Je n'ai jamais pensé à une autre, princesse. J'ignore pourquoi j'ai dit un autre prénom. Je te désire depuis tellement longtemps, mais tu étais avec Kevin.

- Quoi ?

Derek prit son visage entre ses mains.

- Ce jour-là, quand on s'est disputé, que tu as été blessé, j'ai compris combien je t'aimais. Quand je te l'ai dit en Alaska, je le pensais, mais pas en amitié. Je t'aime Penelope Garcia en tant que femme.

- Mais cette Daphné ? Et cette Tamara ?

- J'ignore pourquoi j'ai gémi Tamara, car je ne vois que toi. Et Daphné, disons que lorsque tu étais avec Kevin, pour essayer de t'oublier, étant un homme, je la voyais de temps en temps. Ce matin où tu nous as vu, je rentrais de mon footing quand je l'ai croisé. Je suis allé me doucher seul, elle a voulu venir, mais je l'ai repoussé car je ne voulais personne d'autres que toi. Elle a compris, elle savait pour toi. Je l'appelais mon ange, car je gémissais toujours ton prénom et ça la blessait.

Son adonis lui caressait ses joues.

- Je t'aime Penelope. Pardonne-moi. Donne-moi une autre chance.

- Amitié avec bénéfices ?

- Non. Une vraie relation amoureuse. Si tu le veux.

Elle l'enlaça par la taille.

- Je le veux. Je t'ai toujours aimé aussi, du jour où on s'est rencontré. Mais je ne pensais pas avoir une chance avec toi.

- Pourtant, je suis fou de toi baby girl.

Quand il posa ses lèvres sur les siennes, elle sentit son cœur éclater et une douce chaleur l'envahir.

Elle se sentait enfin réellement aimée par l'homme qu'elle aimait. Elle ne pouvait pas être plus heureuse.

*****

Hotch était dans le bureau de Sara. Ils étaient les derniers.

- Qu'est-ce qu'il t'arrive Aaron ? Je te trouve nerveux. Lui dit son amante en prenant ses mains dans les siennes.

- J'aimerais te parler de nous.

- Tu veux arrêter ?

Il sentit la prise des mains de Sara devenir moins forte.

- Non.

Il serra à son tour ses mains.

- Au contraire.

Il la vit froncer les sourcils.

- Depuis quelques temps, j'ai des sentiments pour toi. Je les ai compris là fois où tu m'as attendu alors que j'étais à l'hôpital. Une infirmière a cru que tu étais ma femme, cela m'a troublé, mais j'ai compris que je tenais à toi bien plus que je ne le pensais. Puis Jake m'a dit qu'il adorait ton fils et que tous les deux, ils aimeraient qu'on soit des amoureux.

Il la vit sourire.

- Noah m'a dit la même chose.

- Et si on...

Il savait parler, mais il se sentait presque timide à cet instant.

- Et si on leur faisait plaisir en devenant amoureux ? Demanda son amante.

- Oui. Enfin, peut-être que pour toi nos moments n'étaient...

Il se fit taire par les lèvres de Sara.

- Je vous aime agent Hotchner. Je l'ai compris quand tu as passé le week-end avec les enfants et moi. Quand Jake a dit que nous étions comme une famille, c'était comme s'il disait ce que je ressentais. J'aurais aimé des jours pareils tous les jours. Me réveiller à tes côtés, border ensembles les enfants, lire...

Il la fit taire en l'embrassant.

- Docteur Sara Beckett, voulez-vous devenir mon amoureuse ?

Elle lui sourit.

- Oui, je le veux, agent Hotchner.


L'amour au-delà des meurtresOù les histoires vivent. Découvrez maintenant