L'amour au-delà des meurtres

Chapitre 13

Hotch rédigeait le dossier sur l'affaire de la petite Mila quand on frappa à la porte. Il sentit son cœur battre un peu plus vite en voyant que c'était Sara.

- Un souci ?

- La mère de Mila m'a appelé. La petite va bien. Mais elle désire que j'aille la voir au plus vite. Je voulais donc te, enfin vous dire que j'y vais maintenant.

- D'accord. Tiens moi au courant.

- Bien entendu.

Sara allait sortir, il la retint en l'appelant.

- Je t'attendrai.

- Hotch....

Il se leva puis il lui prit sa main droite dans sa main gauche.

- Nous devons parler.

Il espérait qu'elle comprenne. Au vu de la caresse qu'elle lui fit sur sa main, c'était le cas.

- D'accord.

*****

Penelope s'étira après avoir éteint ses ordinateurs.

On frappa à la porte de son antre. Elle autorisa la personne à entrer.

- Baby girl. J'ai cru t'avoir raté.

- Je ne serai pas partie sans te dire au revoir bel adonis.

- J'espère bien.

Elle écarquilla les yeux, mais elle se laissa faire quand il l'attira contre lui pour l'embrasser.

- Et si on passait la soirée ensemble ?

- D'accord.

¤¤¤

Ce soir, ils allèrent chez Derek avec de quoi manger. Mais à peine étaient-ils entrés, que l'adonis la plaqua contre le mur pour l'embrasser.

Elle glissa ses mains sur ses bras musclés.

- Cela ne te dérange pas, si on mange plus tard ? Lui demanda Derek. J'ai une autre faim à assouvir.

- Aucun problème.

Son beau chocolat reprit possession de ses lèvres.

¤¤¤

Avec juste un tee-shirt de Derek sur elle, elle mangeait à côté de ce dernier sur le canapé.

- Tu as de la sauce sur le menton. Lui dit-elle.

- Enlèves-la moi.

La façon dont il lui avait demandé était assez sexy. Alors au lieu de l'enlever avec son doigt, elle se pencha pour lui lécher.

Elle put à peine reculer qu'il l'avait allongé sur le canapé.

*****

Hotch était seul au bureau. Il lisait les rapports des autres quand on frappa à son bureau. Il donna l'autorisation d'entrer. Comme il l'avait pensé, c'était Sara.

- Comment va Mila ?

- Assez bien malgré l'épreuve qu'elle a traversé. Elle est courageuse. Elle désire voir son cousin. Les parents veulent vraiment accueillir leur neveu, alors je suis allée le voir. Il s'en veut d'avoir trop joué et de n'avoir pas pu protéger Mila de sa mère. Il m'a avoué qu'il avait volé le collier pour attirer l'attention de ses parents. Surtout de son père, mais qu'il ne l'avait jamais eu. Son oncle et sa tante vont lui donner l'amour qu'il désirait. Et surtout le pardon dont il a besoin.

- Tu vas les suivre ?

- Tant qu'ils en auront besoin, je serai là pour eux.

Il se leva puis il la guida vers le coin de son bureau dont il savait qu'il n'était pas vu par les caméras.

À l'abri des regards, il l'embrassa tendrement. Sara passa ses mains dans ses cheveux en répondant au baiser. Il glissa sa main gauche sur sa hanche pour la coller un peu plus contre lui.

- Aaron. Nous ne sommes...

- Nous sommes les derniers.

Il glissa sa main gauche dans le dos de la jeune femme puis il la passa sous son chemisier.

Il sentit les mains de Sara venir défaire sa cravate puis défaire les boutons de sa chemise.

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Il avait passé l'âge pour agir en adolescent, mais avec Sara, il avait l'impression d'en être un. Un sourire, un regard le rendait fébrile, alors quand ils s'embrassaient, se caressaient, il perdait complètement pieds, lui faisant l'amour peu importe le lieu comme ce soir, dans son bureau.

Il l'entendit rire alors qu'ils se rhabillaient.

- Tu soupires en faisant la moue comme un enfant qui vient d'être grondé.

Il l'attira sur lui. Puis il l'embrassa.

- Je me gronde, comme tu dis, moi même de perdre la tête chaque fois qu'on s'embrasse. Tu mérites mieux que du sexe ...

Il ne put finir sa phrase qu'elle l'embrassa.

- J'aime ce qu'on vit. Peu importe le lieu, ou la folie du moment, j'aime ce qu'il y a entre nous. Alors ne te prends pas la tête. De plus, nos fils nous attendent, nous ne pouvons pas avoir plus.

C'était vrai. Mais il aurait tellement aimé que ce soit différent.

Il l'embrassa une nouvelle fois puis ils finirent de se rhabiller.

*****

Penelope se rhabilla en vitesse puis elle quitta l'appartement de Derek en silence quand elle fut sûre qu'il dormait.

Dans l'ascenseur, elle laissa libre cour à son chagrin. Lors de l'orgasme, Derek l'avait appelé par un autre prénom. Son cœur s'était brisé sur le moment. Tout plaisir l'avait quitté. Derek n'avait rien remarqué. Elle avait attendu le cœur lourd le sommeil de son amant pour fuir.