Chapitre 19

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Penelope avait passé le reste du week-end enfermée chez elle à pleurer, à manger des cochonneries et à refuser de parler à Morgan qui l'avait harcelé au téléphone et frappé à sa porte. Elle aurait aimé appeler Sara, mais elle savait que cette dernière recevait le fils d'Hotch.

Ce matin, elle partait au travail après un long moment à faire dégonfler ses yeux, lunettes de soleil au nez.

¤¤¤

En arrivant dans son antre, elle y trouva sa meilleur amie.

- Sara ? Que...

Cette dernière la prit dans ses bras.

- Morgan m'a appelé hier soir. J'ai compris qu'il s'était passé quelque chose, mais je n'avais personne pour garder Noah.

Elle répondit à son étreinte.

- Ce n'est pas grave. Tu es là.
- Avec tes pâtisseries et ton café préférés.
- Tu es vraiment une bonne amie.

Elles se séparèrent.

- Dis-moi tout. Lui dit Sara.
- Vendredi, comme nous n'avons pas fini tard, j'ai décidé d'aller parler à Derek, mais ce n'est pas lui qui m'a ouvert, mais une très belle femme en serviette de bain. Derek l'a appelé son ange avant d'arriver dans la même tenue.
- Oh Penny.

Son amie la reprit dans ses bras. Elle craqua. Elle pleura une nouvelle fois.

¤¤¤

Elle s'était reprise quand son téléphone avait sonné. Ils avaient une affaire. Lors du briefing, elle n'avait pas regardé un seul instant Derek. Et elle s'étaient assise entre Hotch et Sara.

*****

Hotch regardait le tableau des victimes.

- Tiens.

Il fit un petit sourire à Sara qui lui tendait un gobelet de café.

- Merci.
- J'ai peut-être un lien.

Il la regarda en fronçant les sourcils.

- Comment ça ?
- Reid m'a fait remarquer comment c'était rangé chez les victimes. Mais d'après leurs familles, ce n'était pas le cas. Pas qu'elles étaient bordéliques, mais elles n'étaient pas autant rangées. Là, c'est au millimètre près. Ce qui nous a fait penser que c'était le suspect qui l'a fait.
- Pourquoi prendre le temps de ranger l'appartement de la victime ?
- Car il se croit chez lui après le meurtre. Je pense que le suspect est allé en psychiatrie. Comme je suis psy, j'ai pu contacter mon collègue travaillant à l'hôpital psychiatrique de la ville. Je lui ai demandé s'il avait eu des patients très maniaques, demandant même à faire le ménage dans l'établissement. J'attends son appel. Mais je ne pense que tout le profil lui correspond.
- Oui. Comment un homme maniaque peut faire un tel massacre.
- Sauf s'il est en crise, mais il doit être très atteint.
- Un nouveau corps vient d'être trouvé. Leur dit le policier en chef de l'équipe.

Il soupira.

- Il accélère la cadence.
- On doit se rapprocher et il panique. Dit Rossi en venant vers Sara et lui.
- Je vais rappeler mon collègue. Dit son amante.

¤¤¤

Il était chez les parents de la dernière victime avec JJ. Même si cette dernière était douée, il voyait à présent combien Sara était plus faîtes pour l'approche des personnes en deuil.

Son téléphone sonna, c'était Derek. Il serra son téléphone. Si les femmes n'avaient été que massacrées, les hommes avaient avait été violés. Il devait prévenir sa compagne pour ajouter cela au profil de la personne de l'institut.

¤¤¤

Ils arrivaient au poste de police quand Sara le rappela avec deux noms. Deux patients s'étaient liés d'amitié et d'après le médecin qui s'en était occupé, cela les avait aidé à aller mieux. Mais ce qui les avaient amené en psychiatrie, c'était ce qu'il y avait sur le mur en face d'eux et dans les rapports d'autopsie.

Il eut un petit sourire quand sa compagne lui dit que certains psys devraient changer de travail n'étant pas fait pour cela avant de dire que certaines personnes peuvent penser ça d'elle aussi.

- Je doute que ce soit le cas pour toi.
- Merci.

Il eut un autre petit sourire.

- Aaron, appelle Penelope.

En général, c'était Derek qui le faisait car ils étaient liés, mais depuis le début de cette affaire, c'était surtout les autres membres de l'équipe qui l'avaient fait, lui même inclus, mais pas Derek.

- D'accord.
- J'arrive.
- D'accord. Je te tiens au courant.

Il raccrocha puis il appela Garcia.


L'amour au-delà des meurtresOù les histoires vivent. Découvrez maintenant