Chapitre 12

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Tout l'équipe était réunie dans la salle de surveillance auprès de Garcia.

Hotch les regardait tous.

- Nous n'avons pas beaucoup de temps. Mila est asthmatique. Le stress, la peur, ce n'est pas bon pour elle. Dit Sara.

- J'ai retrouvé sa piste pour la reperdre à nouveau. J'ai prévenu les chefs de la police et du SWAT pour qu'ils recherchent plus vers le lieu où je l'ai perdu. Dit Garcia.

- Le petit cache quelque chose. Mais dès qu'il essaie de nous en parler, il fait une crise de panique. Dit Reid.

- Hotch. J'aimerai lui parler. Lui dit Sara.

- D'accord.

- Aussi, Hotch. Quand j'ai parlé avec l'oncle et la tante, quelque chose ne m'a pas plus.

- Je pense comme Beckett. Je me demande si l'oncle n'aime pas trop sa nièce. Dit Rossi.

- Morgan. Demande aux parents si tu peux aller chez eux ainsi que chez l'oncle et la tante.

- D'accord.

- Reid, tu vas avec lui. Rossi.

- Je continue de questionner l'oncle et la tante pour trouver la faille.

- J'ai trouvé quelque chose. Dit JJ en arrivant dans la salle.

- Dis-nous tout.

- L'oncle et la tante de Mila sont séparés. L'oncle est même allé chez un avocat.

- Ils ne m'ont rien dit. Dit Rossi. Au contraire, la tante agit comme une femme très amoureuse de son mari. Au moment de l'enlèvement, elle achetait un cadeau pour son mari.

- Cela cache quelque chose. Dit Sara.

- Ce n'est pas tout. Dit JJ. Le fils a été arrêté pour vol. Un collier de près de cinq cent dollars.

- Nous devons leur parler séparément. Dit-il. Rossi, tu parles à la tante, moi à l'oncle.

- Aussi, le bracelet de Mila qu'on a retrouvé, il est en or. Il coûte très cher. Et aucun des parents ne lui a acheté.

- JJ. Tu restes avec les parents le temps que Sara parle avec le petit.

- D'accord.

- Dépêchons-nous.

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Plus il posait des questions à l'oncle, plus il comprenait les ressentiments de Rossi et de Sara.

- Vous savez tout sur votre nièce, le fait qu'elle aime les vêtements, lire, la couleur rose. Mais vous ignorez le noms de la fille pour qui votre fils a volé un collier à 500 dollars.

Son téléphone sonna, c'était Derek. Il serra le poing droit en entendant ce que son collègue lui disait. Il lui demanda de rentrer puis il raccrocha.

Il montra le bracelet à l'oncle.

- Vous avez acheté ce bracelet à votre nièce quand vous avez appris par votre frère qu'elle faisait pipi au lit. Vous aviez si peur qu'elle dise à ses parents, à votre frère que vous abusiez d'elle, que vous lui avez acheté un cadeau en lui demandant de ne rien dire. Que vous l'aimiez. Que ce que vous lui disiez n'était que de l'amour. Comment une main dans sa culotte peut être de l'amour ? Vous réalisez que vous abusiez de la fille de votre propre frère ?!

- Vous ne comprenez pas ! Oui, j'aime réellement Mila et elle m'aime !

- Elle vous aimez en oncle, pas quand vous la touchiez. Mes collègues ont trouvé des poupées barbouillées de noir avec les cheveux coupés. C'est un signe qu'elle se déteste. Osez me dire à nouveau qu'elle vous aime.

Il se tenait très prés de lui. Il se retenait de le frapper.

Quelqu'un entra dans la pièce.

- Hotch. Je dois vous parler. Lui dit Sara.

Il sortit. Il demanda à ce qu'on surveille l'oncle jusqu'à ce qu'on arrête le coupable.

- Qu'y a-t-il ? Demanda-t-il à Sara.

- Le petit m'a parlé. Alors qu'il joué, il a entendu sa mère demander à Mila de venir avec elle.

- C'est logique. Son mari est amoureux de la gamine.

Il appela les autres. Il les prévint qu'ils allaient procéder à une arrestation. Il demanda à Morgan d'aller avec JJ pour retenir les parents en cas qu'ils se rendent comptent de ce qu'il se passe.

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La tante avait craqué. Elle ne supportait plus cette petite. Si mignonne. Si gentille. Elle avait juste envie de la frapper. Encore et encore. De l'étrangler. Mais elle ne voulait pas la toucher alors qu'elle l'avait juste bâillonné et l'avait enfermé dans un placard.

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La petite avait été retrouvée vivante. Elle leur avait souri quand elle avait été retrouvée. À présent, sa mère était avec elle dans l'ambulance. La tante et l'oncle étaient en état d'arrestation. Ils les amenaient aux voitures de police.

D'un coup, le père se rua sur son frère pour le frapper. Il dut le retenir avec Morgan pour arriver à le faire lâcher.

- Pensez à votre fille. Elle a besoin de vous.

- À cause de lui, de mon frère, elle a perdu son innocence.

L'homme se mit à pleurer. Il le cacha pour que son malheur ne s'étale pas aux yeux de tous.

- Mon dieu, mon neveu. Qui va s'en occuper ?

- Il va être mis en maison d'accueil.

- Non. Il doit venir chez nous. Il n'y est pour rien dans cette histoire.

- Il faut faire une demande au tribunal.

- Je le ferai. Je vais rejoindre ma fille.

- Oui. Allez-y.

Il sentit des présences derrière lui. Il reconnut son équipe. Le parfum de Sara envahit ses narines.

- Rentrons.

- Cela n'a duré que cinq heures, mais j'ai l'impression que ça duré vingt-cinq heures. Dit Garcia.

Ils acquiescèrent tous.

- Vous pensez que ça ira pour la petite ? Demanda JJ.

- La mère m'a demandé d'aller parler à Mila quand elle se sera reposée. Dit Sara. Je n'ai pas pu refuser. De plus, même si on essaie de s'en détacher dès que l'affaire est finie. On y pense tout le temps. Alors, si je peux aider cette petite, je le ferai.

- Je suis sûre que tu y arriveras. Dit Garcia en enlaçant les épaules de Sara.

Il la jalousait un peu. Il aurait aussi aimé la prendre dans ses bras.

Alors qu'il allait monter dans la voiture, il sentit un effleurement dans sa main. Il vit le petit sourire de Sara. Il avait l'impression qu'elle aussi elle aimerait une étreinte avec lui. Il lui fit un petit sourire en retour comme réponse.

L'amour au-delà des meurtresOù les histoires vivent. Découvrez maintenant