Au rythme de nos coeurs[BxB]

Chapitre 36 - Au ryrhme de la vie quotidienne

06h30 du mat'. Le réveil sonne, je saute du lit et me dirige vers la salle de bain.
En passant devant la fenêtre je m'aperçois qu'il flotte dehors.
Décidément, les beaux jours ensoleillés d'été sont biens loin en  ce début Octobre.
Je réitère aujourd'hui ce qui est devenu mon quotidien depuis près d'un mois, la meilleure partie de la journée étant bien entendu le soir tard, moment privilégié où je peux parler à mon chéri au téléphone.
Encore deux semaines à tenir avant de pouvoir lui sauter dans les bras.
Le temps passe assez vite avec mes études.
Je me suis plutôt bien acclimaté à ma vie d'étudiant et ce que je craignais ne c'est pas vraiment produit.

Parfois il m'arrive de sentir des regards insistants posés sur moi quand je traverse les couloirs de la fac mais l'immensité des lieux et la population grandissante d'étudiants qui s'y croisent font que j'ai pu garder mon anonymat.
Je passe la plupart de mon temps libre à l'université avec Chloé qui m'a pris sous son aile.
Son aspect protecteur me soûle un peu mais je penses qu'elle le fait aussi à la demande de Camille avec qui elle sont devenues les meilleures amies du monde apparemment.

Arrivant parfois à m'extirper de ma prison dorée, j'ai réussi à me lier d'amitié avec deux trois gars de ma classe. Le plus emblématique étant Rémi, un p'tit blond super sympa qui me rappel Florian sur certains aspects.
De ce côté là, j'ai arrêté de m'en faire surtout depuis que Camille m'a informé avoir de ses nouvelles.
Bien sûr Florian me manque terriblement mais je dois continuer d'avancer tout en gardant espoir que les choses puissent finir par s'arranger entre lui et moi.

Comme beaucoup d'étudiants, je me suis aussi trouvé un petit boulot en dehors de la fac.
Rien de bien glorieux, un simple job d'équipier dans un fast food sur Paris mais l'argent économisé et sensé me permettre de m'inscrire à l'auto-école d'ici quelques mois.

Gérald aime pas trop me savoir rentrer tard du travail le soir ce qui fait que je lui envoie des sms à longueur de temps pour le rassurer avant de finir par rentrer et l'appeler au téléphone.

J'ai encore décidé de ne rien dire à mes parents, au grand désespoir de ma sœur.
Gérald lui, a fini par en parler à sa sœur qui l'a très bien pris, lui faisant comprendre elle aussi, comme ma sœur, qu'elle s'en doutait.
A croire que les gays sont les dernier à savoir qu'ils le sont lui avais-je dit quand il m'avait annoncé cette bonne nouvelle au téléphone.

Nous étions désormais sur le même pied d'égalité.
Il ne restait plus que le plus dur, le plus insurmontable, en parler à nos parents.
Une étape pourtant cruciale si Gérald et moi souhaitions vivre notre vie de couple dans les années à venir sans avoir à nous cacher.