𝒓𝒆𝒅 𝒓𝒐𝒐𝒎

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   - Mais comment c'est possible putain...

   Je détourne le regard, silencieuse, ne voulant pas affronter les yeux de cet objet qui couvrait tant de malheur et de mauvaises ondes dans le fond de son être. Ce châtiment divin était littéralement une malédiction à nos yeux. Elle ne nous quittait pas. cette sculpture qui avait fait son apparition dans la chambre de Josh, la dernière fois que j'avais pu la voir, ne cessait de nous hanter. Par ailleurs, je ne savais ni pourquoi, ni comment mes parents avaient pu la recevoir. Mais ce que je savais, c'est qu'une entité démoniaque était sur nos côtes, et qu'elle n'allait pas nous lâcher. Peut être bien, qu'elle ne le ferait jamais.

     A moins que l'on se confesse. Que l'on avoue nos crimes.

    C'était bien là, la seule solution que j'avais pu trouver pour remédier à tous nos problèmes. Seulement, venir à nous confesser viendrait à nous donner à la police. Et ça, c'était hors de question. Mon avenir était en jeu. Le sien aussi. On ne pouvait tout simplement pas le faire. Même malgré les circonstances.

     Alors, on devait lutter contre cette chose provenant des enfers. C'était notre seule moyen de nous en sortir. A chaque fois. C'est pour cela qu'aujourd'hui, du moins cette nuit, j'ai pris la ferme décision de détruire cette statue une bonne fois pour toute. Je l'ai emmené avec moi, en prenant soin de ne pas réveiller mes parents, et je suis sortie avec. J'ai appelé Josh, qui m'a de suite rejoins, sous le choc. Quand je lui ai raconté l'histoire, il semblait confus, surpris et à la fois fatigué. Il n'en pouvait plus de tout ça. Mais étant lui même concerné par tous ces signes, il était obligé de m'aider à mettre fin à au moins l'un de ces signes terrifiant provenant de la chambre rouge. On devait donc s'en débarrasser. Au plus vite.

      - quand est-ce qu'on sera tranquille putain de merde! S'écria t il soudainement, au fin fond de la nuit, dans cette forée si grande et si sombre.

    Je ne pris pas la peine de répondre, sachant bien que la réponse ne lui plairait en aucun cas. Je ne peux que lui jeter un regard, remarquant sa poigne enserrée autour du marteau dans sa main. Il était déterminé à la briser de toutes ses forces. Cependant, ce qui me faisais peur dans cet acte, c'est qu'en cassant la statue, quelque chose de bien pire nous retombe dessus. C'est pour cela d'ailleurs qu'on continuait d'éviter tout contact visuel avec la sculpture. Nous n'avions pas tellement l'envie de nous retrouver dans le même état qu'auparavant.

    Je pousse soudainement un soupire, frustrée par les événements qui durent depuis bien trop longtemps déjà.  Je lance de nouveau un regard vers josh, qui vient me le rendre, soucieux de nos états. Il n'en pouvait plus. Je le voyais bien dans ses yeux. Lui qui était rester si fort tout ce temps, était en train de perdre en force. La situation lui faisait énormément de mal, tant bien qu'à lui, qu'à moi. Ça en devenait insupportable. C'est pour cela que d'un coup, sans même que je m'y attende, sa main se leva, et se dressa vers la statuette de pierre blanche.

    Le marteau en main, il affligea subitement un coup à la sculpture, celle ci émettant un bruit étrangement sourd. Je plissa légèrement les yeux, et m'écarta doucement de l'objet en question, laissant mon copain la détruire sous mes yeux. Au fur et à mesure des coups, la statuette qui nous hantait se transforma en pierre, puis en miettes, avant de ne laisser qu'une traînée de poussière derrière elle. Quelques roches restaient, mais à vrai dire, nous n'en n'avions plus rien à faire. Elle était désormais détruite, et avait permis à josh d'expulser sa colère. Ça nous faisait du bien. La voir dans cet état me faisait souffler de soulagement. J'avais l'impression de mettre retirer un poids des épaules, et Josh aussi visiblement.

    - au moins une bonne chose de faite. Dit il soudainement en se tournant vers moi. Ce truc nous fera plus chier.

    J'hocha simplement la tête, et me réfugia dans ses bras, soulagée. Il m'enlaça d'une main, faisant attention à ce que je ne me prenne pas le marteau ou qu'il me salisse. Puis après cette étreinte chaude et si rassurante, on se sépara, prêt à quitter cet endroit si angoissant pour deux humains comme nous.