2

7.2K 235 130
                                    




Red room.
7am.



  Je planais en plein néant.
Du moins C'était l'impression que j'avais.
Je ne voyais rien d'autre que du noir. Je pensais même être paralysée. La sensation me terrifiais.
Je baignais entre cauchemar et réalité. Heureusement, la peur m'avais enfin permis de me réveiller, même si le choque fut brusque.

   Je plaque de suite mes mains sur mon visage, encore choquée par la sensation horrible que m'avait procuré ce cauchemar. Je n'avais jamais vécu une telle chose. Ça en était hallucinant. Néanmoins, je devais reprendre mes esprits. Je ne pouvais rester dans un état de surprise aussi terrible.

   Mais curieusement.. je n'arrivais pas à me concentrer. Ce qui m'entourer me déstabilisais. Je ne comprenais même pas pourquoi. Après tout, ma chambre comprenait des murs blancs crème. La lumière passait donc facilement, mais étrangement, c'était différent aujourd'hui.

   Je réussis a reprendre mes esprits après maintes et maintes fois, mais lorsque mes mains quittent mon visage, je me raidis instantanément.

   Je n'étais pas chez moi.

   Un élan de panique me gagna, et je m'empressa de me lever, voulant savoir où je me trouvais. De ce que je voyais, la pièce dans laquelle je me trouvais était monstrueusement grande, et avait l'air très coûteuse. Il y avait un lustre au plafond, une cheminée également ainsi que des rideaux à la matière souple et dorés. Cependant, ils ne cachaient pas grand chose étant donné l'absence de fenêtre. Il y avait également une mini bibliothèque ainsi qu'un sofa bordeaux et des petites tables, où se trouvaient des objets et des aliments tous aussi différents l'un des autres.

   La peur pris part de mon corps lorsque je vis des armes sur une des étagères de la bibliothèque.
C'était juste invraisemblable. Je rêvais.

   Le plafon était sculpté, dégageant une odeur de luxe. deux énormes portes se trouvaient contre l'un des murs de la pièce. Il y avait également un énorme lit, lequel dont je m'étais levée, et une sorte de grande plaque faisant office de miroir sur le sol.

C'était terrifiant.

  Ce que je n'avais pas précisé par rapport à cette pièce, c'est que celle ci était plongée dans le rouge sang. Les lumières ainsi que les bougies n'affichaient que cette couleur. La pièce était juste d'un rouge très sombre, à vous donner la chaire de poule.

Une autre chose que je n'avais pas vu, est l'immense miroir qui se trouvais au dessus de la cheminée. D'ailleurs , celle ci avait l'air de datée étant donné les ornements qui y étaient sculptés.

Cette pièce me faisait froid dans le dos.
J'avais juste peur. Peur pour ma vie. Je ne savais pas ce que je foutais ici, ni même pourquoi, et ça me rendais folle. De plus, j'étais habillée de mes vêtements de tout les jours alors que la veille, je ne portais que mon pyjama.

   J'étais à deux doigts de pleurer d'angoisse.

Je me mis en quête de mon téléphone, quand subitement, un bâillement se fit entendre dans la salle. Je stoppa tout mouvement, contrairement à mon coeur qui n'arrêtait pas de battre non stop.

  Il y avait donc une autre personne ici.

Je tourne prudemment la tête dans la direction de cette voix, et me rends rapidement compte que celle ci provient du lit. Le même lit dans lequel je m'étais réveillée.

Les battements de mon coeur s'intensifièrent immédiatement. Qui était il ? M'avait il kidnappé ? Avait il profité de moi durant la nuit ? Je ne savais pas, mais j'eu très rapidement ma réponse lorsque je le reconnu.

C'était lui. Cette personne à qui je ne faisais aucunement confiance. Ce n'était personne d'autre que Josh richards.

   J'aurais du m'en douter. Il n'y a que ce con pour faire ce genre de blague.

La colère venait de prendre possession de moi. je m'avance dès lors jusqu'à lui, les poings serrés.
En premier temps, il fut surpris de me voir. Puis dans un second temps, il fut totalement troublé lorsqu'il me vit agripper son col pour le secouer dans tous les sens.

- T'ES VRAIMENT QU'UN PUTAIN D'ENCULÉ JOSH, J'TE JURE SI TU M'AS FAIS QUOI QUE CE SOIT DANS MON SOMMEIL J'VAIS T'ÉCLATER LA GUEULE. RAMÈNE MOI CHEZ MOI TOUT DE SUITE !

Ses yeux s'ouvrent en grand, choqué par cette brutalité. Il ne s'attendait sûrement pas à ce qu'il soit réveillé ainsi. Et c'est très rapidement, que je compris qu'il n'y était pour rien.

   Il était perplexe, et regardait autour de lui, en quête de familiarité avec l'endroit. Il ne comprenait pas ce qui était en train de se passer. Il croyait nager en plein rêve. Il scrutait les lieux et se demandait si tout ça n'était qu'une sinistre blague. Et pourtant, ça n'avait pas l'air d'être.

Il me lança un regard, se demandant même si la cause de cette situation n'était que la personne qui se trouvait en face de lui. Ce qui était en train de se passer n'était pas humain. C'était incompréhensible.

Nous étions tous les deux enfermés dans une pièce, digne d'un film érotique. Je commençais à croire que tout cela n'était que le fruit de mon imagination.

- Josh s'il te plaît, dit moi que c'est l'une de tes blagues foireuses...

La panique se lisait sur mon visage, mais peu importe ce que je disais, Josh ne semblait pas accrocher à mes mots. Il n'y était pour rien.
Sa stupéfaction face à cette scène me le démontrais.

J'avais juste envie de pleurer, c'était horrible.
On était enfermés par je ne sais qui et je ne sais quelle raison. J'avais beau essayé de me persuader que tout allait bien se passer, mais rien n'y faisait.

Je me faisais des milliers de scénarios, témoignant tous du mal et de la noirceur des hommes. Je ne savais pas quoi faire. Je ne possédais même plus mon téléphone, et Josh également.

    On était juste des prisonniers.

Après plusieurs tentatives, nous n'avions même pas réussis à ouvrir les portes de la salle. Celles ci étaient comme des murs. Elles refusaient donc de s'ouvrir.
On avait essayer tous ce qui se trouvaient dans la pièce et qui pouvaient nous permettre de sortir, mais rien n'y faisait. Nous avions juste foutu le bordel, et rien d'autre.

Nous étions bloqués entre quatre murs.
Mais également dans le temps.

Cela pouvait paraître fou et complètement hors du commun, mais après avoir passé une nuit dans cette salle, nous nous sommes retrouvé dans le même lit et dans la même position. Nous nous sommes également réveillé à la même heure, c'est à dire à sept heure du matin. la salle qui avait été saccagé, avait retrouvé toute sa valeur en une nuit.

   Tout était revenu à sa place par je ne sais quel miracle.

On ne voulait pas y croire. Après tout, pourquoi cela tomberait sur nous deux ? C'était juste impossible. Tout ce qui était en train de se passer était juste une blague, c'était ce qu'on essayait de se dire au fil des heures. On essayait de garder espoir, même si le réveil qui se trouvait à nos côtés arrivait à nous faire douter.

L'heure ainsi que la date était inscrite sur celui ci. seulement, la date ne bougeait pas.

On était juste bloqué au 6 avril,
dans une pièce sordide au couleur du diable.
Cet enfer, allait sûrement durer pendant un moment.
si ce n'est pas pour toujours.








R E D R O O M
A votre avis, pourquoi sont ils bloqués dans cette pièce, qui semble n'avoir aucun échappatoire ?
Pourquoi eux deux, et pas quelqu'un d'autre ?
Vous saurez au fur et à mesure ehe
(La photo tout en haut, représente à peu près la pièce comme je l'imagine)

Ps : soyez indulgents svp c'est la première fois que j'écris une fan fiction dans le style fantastique 🥺

D'ailleurs si ça vous plait, j'ai une idée de fan fiction du style fantastique mais pour Anthony Reeves, mais la j'ai clairement pas le temps de l'écrire Dcp c'est juste pour savoir si ça vous intéresserais ?

𝒓𝒆𝒅 𝒓𝒐𝒐𝒎 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant