EP XVI

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-Aicha: Tu sais? Tout le monde a des secrets. Je ne me cache pas dans mes désirs. Tout comme moi, il y a une chose que tu ne voudrais pas que ton cher fils entende.

-Aladji: Maman, qu'est ce que tu as à me cacher?

Aïcha : Réponds à ton fils.

Ousseynatou : Ce sont des anciennes histoires. Aicha, arrêtes le haut parleur, je voudrais parler avec toi seul à seul.

Aïcha : Je t'écoute.

Ousseynatou : Ne t'avise même pas de me monter contre mon fils.

Aïcha : Si jamais tu dis un mot de ma relation avec Aladji à mon mari, je vais te séparer de ton fils en lui balançant toute l'histoire. Que tu n'es pas sa mère biologique.

Ousseynatou : S'il te plaît, ne me faites pas ça.

Aïcha : Rien de tout ça ne se saura si tu fermes ta bouche.
Et au-revoir.

Aicha raccroche le téléphone et rejoignit Aladji dans sa chambre presque à poil.
Aladji lui posa la question à savoir : Quel secret détiens tu de ma mère ?
Aicha : Ce sont des histoires anciennes. Ne gâchons pas ce merveilleux instant. On va en profiter au maximum. J'ai tellement envie de toi.

Pendant ce temps, Diola quitte sa chambre d'hôtel pour retourner à la maison. Il espère fortement réussir son coup. En outre, il avait récupéré tous les clés de secours de la maison.
Arrivée à destination, il ouvre la porte d'entrée et le referma avec délicatesse. Il se courbe pour qu'on ne puisse pas l'apercevoir. Il entend des voix discuter dans la chambre à Aladji. Puis, il se précipita dans la cuisine pour récupérer un couteau. Il s'en saisit et se dirigea tout directement dans la chambre. Lorsqu'il ouvrit la porte, son monde allait s'écrouler. Sa femme était toute nue en train de séduire le jeune homme. Elle était en train de jeter ses dessous par terre. La dame dansait toute nue. L'homme se tenait derrière lui. Aicha était envahie par ses désirs qu'elle ne se rende compte de rien. Aladji, quant à lui était mort de peur. Il le manifeste surtout sur son visage.
Diola appela sa femme qui à sa grande se tourna vers lui et se fait enfoncer un couteau sur le ventre. Elle s'écroule et gise sur son sang. Diola se laissa tomber et se mit à genoux en jetant le couteau.
-Il se met à pleurer en criant j'ai tué ma femme. Que vais je devenir ?

Mademba en profita pour se tirer d'affaires. Il court de toutes ses forces pour disparaitre, peut importe où. L'essentiel c'est qu'il soit en sécurité. Il apperçoit un minibus qui venait vers lui. Il demande à l'apprenti de le prendre. Ce dernier le demande d'entrer. Sa cavale va ainsi commencer par là puisqu'il ne sait pas qu'il était en train de se jeter dans la gueule du loup.

-Où vas tu? Lui adresse l'apprenti.
-Je veux me rendre à la police.
-D'accord mais donnes moi l'argent pour le travail.
-Je n'en ai pas monsieur, aidez moi.
Tous les passagers étaient silencieux sauf une dame qui voulut lui acheter le ticket.
-Merci Madame.
Il entendit derrière un passage qui parle au téléphone. Ce dernier disait qu'on le tient et qu'il ne peut plus les échapper.

Aladji se dit de qui devrait il parler. A l'instant même, il demande à l'apprenti de le laisser descendre mais celui ci refuse de collaborer. La voiture courait ainsi à vive allure. Alors qu'il se rebelle pour que l'on puisse le laisser descendre dans la forêt, un autre met un couteau sur le cou de Aladji
- Tais toi Mademba. Sinon je vais t'égorger. Fais gaffe, tous ceux qui sont dans le bus sont des soldats de Koromack.

UNE VIE EN CAVALE ( PARTIE I )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant