EP XXI

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En arrivant chez elle,Oumy constate que l'atmosphère est déjà tendue. Ses parents comme a l'accoutumée, étaient en train de se disputer. Le père était réticent à l'idée que sa fille héberge un étranger.
-Il est hors de question que j'accepte une telle chose, se dit-il.
Ce gars n'a pas sa place dans notre foyer et pire il risque de perturber la stabilité de notre fille.
Awa: Loin de là, c'est de sa responsabilité de prendre soin du gars jusqu'à ce que l'on trouve ses proches.
-Je ne suis pas d'accord et je ne le serais jamais.
-Awa: Pourquoi tu t'entêtes coûte que coûte que ce jeune homme quitte notre vie. Nous espérons que tu ne nous cache pas des choses comme tu as l'habitude de le faire.
Sur le coup, Oumy et son père se regardent les yeux dans les yeux. Ce regard cache un secret que nul ne pourrait connaître l'existence. Oumy le regarde ainsi avec haine. Elle la méprisait de telle sorte qu'elle se dépêcha tout droit dans sa chambre.
Cette jeune et ravissante dame avait un secret qui le détruisait de l'intérieur. Le mal est trop profond. Personne ne pourra s'imaginer que beaucoup de femmes le vivaient chez eux.
Elle n'avait que ses larmes pour se soulager de cette douleur. Sa vie se résume à une succession de chaos dont le seul responsable n'est nul que son propre père.
Rare sont les mots qu'elle arrive à échanger avec son géniteur.

Le lendemain de bonne heure, il se rendit à son appartement. Il raccompagne Aladji à son rendez-vous puis croise le cher Dr Bouba.
Celui-ci les intercepte dans les couloirs de l'hôpital.
-Je vois que depuis ta sortie d'hôpital, tu ne prends plus mes appels.
-Oumy: Docteur, restons sur le cadre professionnel si tu le veuilles bien. Ne m'appelles plus que si seulement c'est entaché à la santé de Aladji.
-Docteur: Tu oublies que toute ta famille veut que je te fiance.
-Oumy: Tu es pitoyable à un stade où tu viens de plus en plus ridicule.
Aladji sort de son silence et réplique au jeune docteur :
-Tu veux bien arrêter d'harceler cette femme. Tu sais bien plus que moi qu'elle ne s'intéresse pas à toi. Cette conversation n'a pas lieu d'être.
-Docteur : Dis donc, c'est à toi de prendre sa défense. Ah je m'en souviens, le fameux victime de l'accident. Oumy, quand est-ce que tu vas ouvrir les yeux? Cet homme n'est là que pour bouffer ton argent. Je te préviens déjà que tu vas un jour regretter de lui faire confiance.
-Oumy: Quand est ce que tu vas arrêter de tenir ces genres de discours à l'encontre de Aladji? Si tu continues ainsi je serai obligée de changer de docteur.
-Docteur: Aladji, suivez moi dans mon bureau, je vais voir si les blessures commencent à cicatriser.
-Oumy: Je vous raccompagne tout de suite.
-Docteur Bouba: Ne vous en faites pas, je vais bien m'occuper de lui.
-Oumy: Ce n'est pas la peine, Je ne vous fais plus confiance.

UNE VIE EN CAVALE ( PARTIE I )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant