- Tu devrais le faire sinon....
- Sinon quoi?
- Je crie haut pour que les voisins viennent. Je leur dirais que vous avez profité de l'absence de mon mari pour essayer de me violer dans la nuit.
Devines qui ils croiront ? Banh ce sera moi qu'ils croiront puisqu'il n'y a aucun mobile en ta faveur.
- Mais Tante?
- Il n'y a pas de mais, exécutes toi vite. Je n'ai pas de temps à perdre. Déshabilles toi vite.
Le jeune homme s'exécute contre son gré. Il passa à l'acte avec la dame. Cette dernière était aux anges.
- Je n'ai jamais vécu ça de toute ma vie. Tu m'as assouvie petit. Tu viens de réussir ce que mon mari n'a pas pu en quinze années.
Aladji le regardait parler avec dépit. Il ne comptait pas le dénoncer puisque son boulot va tomber à l'eau. Il réalise qu'il est dans la merde et ne veut attirer aucun soupçon.Après l'acte, la femme s'en va rejoindre sa chambre.
De retour de voyage, Diola voit le comportement de sa femme changer. Sa femme était trop distante. C'était comme si elle commençait à le renier.
Diola en discuta à son amie intime.-Diola: Tu sais que ma distante depuis quelques temps. Je ne le reconnais même plus.
-Fallou : Qu'est ce que tu me dis là? Je ne souhaitait pas qu'on en arrive à ce stade. Je ne sais pas le pourquoi de ses agissements.
-Fallou: Mon ami, il faut essayer d'en savoir plus.
-Diola: Et comment, si elle ne veut pas m'en parler. C'est dur de voir qu'elle ne me voit plus spécial à ses yeux.
-Fallou: Tu sais que les femmes sont parfois incompréhensible. Ils ont tellement de caprice.
-Diola: Je ne pense pas que le problème vienne de ça.
-Fallou: Peut être qu'elle fréquente un nouveau gars. On ne sait jamais.
-Diola: Comment ? Elle m'aime trop pour me faire ces genres de choses. Elle ne sort quasiment pas ces temps-ci.
-Fallou: Soit il fait ses rencards en secret, soit le gars est quelqu'un qui fréquente la maison.
(En ces mots, il cogite): Qui devrait il être ?....Quelqu'un qui fréquente ma maison?
Ne voudrait il pas parler de Aladji?-Fallou: A quoi tu penses Diola? Je vois que t'es entrain de soupçonner quelqu'un?
-Diola: Il y a un jeune homme que Aïcha emploie comme " Boy " à la maison. Je ne pense pas qu'il en soit l'auteur, il est trop bien éduqué pour faire ces genres de choses.
-Fallou: Mieux vaut être méfiant avec tout le monde sinon tu risques d'être déçu à la fin. Tu devrais leur tendre un piège pour mieux voir.
-Diola: Quel genre de piège ?
-Fallou: Je ne sais pas moi...en tout cas....Sinon simules un voyage d'affaires peut être qu'en rentrant tu pourras les attraper la main dans le sac.
Diola: Merci mon ami Fallou. Tes conseils me sont tellement précieux. On se dit à la prochaine
Fallou: Merci mon ami, sois fort.
Diola venait d'entrer dans la dépression mais il était tellement patient. Tôt ou tard, je vais les attraper main dans le sac, se dit-il. Il surveillait surtout les mouvements entre les deux. Aladji n'était qu'une victime dans cette affaire tout comme Diola.
Ce dernier devenait méchant avec le jeune homme.Un jour, Diola trouva le jeune homme coucher sur le salon. Il s'approcha de lui et lui met une gifle.
Diola: " Peux tu te lever de là?
Elhadji: Désolé tonton, je me reposais.
Diola: Essuies mes chaises. Tu es une idiote. Vas tu te dépêcher de faire ce nettoyage.
Elhadji: Désolé.
En ces mots, Diola part au boulot. Il avait engrangé tellement de rancune pour le jeune qu'il ne pouvait plus le supporter. Cependant avec le manque de preuves, il avait un bénéfice du doute.
En rentrant le soir, il convoque toute la famille au salon.
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UNE VIE EN CAVALE ( PARTIE I )
Phiêu lưuCette chronique retrace la vie d'un jeune homme, parsemée d'embûches. Mademba rebaptisé Aladji est laissé à lui même, orphelin malgré que ces parents vivent toujours. Son père a fuit sa responsabilité de parents pour aller épouser la meilleure amie...