UNE VIE EN CAVALE ( PARTIE I )

PROLOGUE

• La richesse est elle plus importante que le bonheur?
• Qu'est ce qui est pire que de vivre sans ses parents?
• Méritons nous d'être abandonné à nous même?
• Pourquoi ce monde est si cruel envers quelques-uns?
• Est il possible de se méfier de ce que l'on désire?
• L'orgueil entraine t-elle la chute?
• Méritons nous de vivre sans nos parents?
• Pourquoi les gens aiment ils rabaisser leurs semblables?
• Avons nous droit au bonheur?
• Comment garder espoir lorsque tout va contre nous?
• Ce sont les questions que se pose Mademba, un enfant dont la vie est parsemée d'embûches.
Il est cet enfant abandonné à son propre sort par une société qui n'assume pas ses choix. Il vit en parallèle avec une femme qui de l'extérieur, semble plus forte et sereine. Mais de l'intérieur, tout semble s'effondrer. Si ce n'est un coup du sort, ce ne pourrait être qu'un destin croisé.
Oumy, elle s'appelait. Comme Mademba rebaptisé Aladji, elle était aussi victime de cette société.

D'habitude, ce qui m'arrive n'est jamais grave. Personne n'en meurt autour de moi. Mes drames se nouent dans les rues, les prisons. Je suis un homme mort. Je me réveille chaque matin avec une insoutenable envie de dormir. Je m'habille en noir car je suis en deuil de moi-même. Je porte le deuil de l'homme que j'aurais pu être.
J'aurais aimé grandir à côté de mes parents mais la vie en a décidé autrement.

D'où venait Mademba?
Mademba naquit dans un village à la fois attachée à la tradition et à la réputation. C'était un village abandonné avec un groupe important d'habitants pour avoir une vie propre. Il était entouré d'une part par des accidents de reliefs et du bras de mer du Sine-Saloum d'où elle tire son nom: Ndem. Cette localité mystérieuse reflétait d'une histoire assez réputé dans toute la région; cette société tuait ou bannissait tous les enfants nés hors mariage pour sauvegarder la souveraineté de leur culture.
Pourquoi cette société juge plus une fille qui donne sa main à couper pour garder sa grossesse qu'une fille qui fait cinq avortements? comme le fut le cas de la maman de Mademba, Fatou Kassé.
Le mérite appartient à ces femmes fortes qui s'assument, qui se relèvent malgré les coups de la vie.
Trop de questions qu'on se pose envers cette société qui à la moindre erreur, fonde son propre jugement sur ta personne.

Mademba aura une vie très mouvementée.
De " Enfant abandonné", il sera rebaptisé par son foyer adoptif ElHADJI . Ousseynatou sera sa mère adoptive et le confia plutard à son amie Aïcha à cause de sa coépouse Maïmouna qui pourrissait habituellement la vie de Elhadji. Son aventure ne sera pas sans conséquence. Il sera adopté, devenu BOY (mindanne) dans une famille riche (couple Aïcha-Diola) où il sera confronté à des problèmes. Il sera accusé à tort à multiples reprises. Partout où il va, les ennuis le suivent. . Il aura droit au bonheur plutard grâce à une jeune milliardaire THÉRÈSE mais sa vie n'a jamais été rose. Leurs vies a toujours été bouleversée par la mère de OUMY (Awa, épouse de Bamba) qui voulait réserver sa fille à un homme( Docteur Boubacar) à la même classe que sa fille.
Docteur Boubacar sera le complice de Awa pour éteindre la flamme de l'amour entre le jeune couple (ALADJI-OUMY). Sa jalousie va le conduire à faire accuser Elhadji de tous les maux. Ils vont semer la pagaille au sein du jeune couple.
Toutes leurs tentatives resteront vaines à la fin.
Entre accusé de meurtre et innocent, Elhadji sera plaidé par l'avocat engagé par Thérèse, Moussa.
Sa tête sera mise en jeu.
De même, Elhadji va retrouver sa mère Fatou après une vingtaine d'années. Celle-ci tentera de la convaincre du "pourquoi" de son abandon et de sa mésaventure avec son père.
Elhadji ira au bout de ses rêves et cependant va décrocher son diplôme dans une grande école de journalisme où il sera connu comme défenseur des droits de l'homme.
D'exilé, il sera plutard convoité par tous.

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"LE MAUDIT"