UNE VIE EN CAVALE ( PARTIE I )

EP XVII

Aladji: Je ne sais pas de quoi vous parlez? Je m'appelle Aladji.
-Tais-toi. Tout ce qui arrive à notre chef, c'est à cause de toi.
-Aladji: Qu'est ce que je lui ai fait?
-Il est tellement malade en ce moment et risque de mourir si on t'emmène pas à lui. Il a fait une promesse aux ancêtres, sa vie contre la tienne. Comme qu'il n'arrive pas à l'accomplir, les ancêtres l'ont fait tomber dans une maladie peu courante. Il est trop souffrant.

-Aladji: Je ne comprends rien de ce que vous me dites. Je pense que vous vous êtes trompés de personne.

-On a rebroussé terres et cieux pour te retrouver. On était sûr que ce jour arrivera et t'es mal barré pour t'en sortir.

Aladji resta calme un instant. Il savait même que ces gens ne plaisantaient pas. Il se dit: je n'ai pas le temps de vérifier tout ça si je ne sors pas de là. Je dois être calme surtout.

Quelques instants, Aladji se remet à crier. Ils étaient nulle part, dans une forêt débordée des deux côtés par des arbres. Il tira l'habit du chauffeur et le serre trop fort qu'il perde le contrôle et finit sa course sur la brousse. Le minibus se renversa.

Il a eu cher juste quelques égratignures tandis que les autres ont perdu connaissance. Seul un homme avait reprit la tête et voulait tenir Aladji du bout de ses habits. Celui ci le frappa et s'agrippa à la fenêtre pour sortir hors de la voiture. Le jeune Aladji était amoindri mais prit la route en courant de toute ses forces lorsqu'il voit que le seul survivant était à sa poursuite.

Il prend la route de la forêt en criant haut et fort: "Au secours, venez m'aider".
Il hurlait de toutes ses forces mais personne n'était là pour lui venir en aide.
Il avait peur de se faire prendre par l'inconnu.

Il ne voyait plus personne dans cette route bordée des deux côtés par des arbres. Les voitures y passaient rarement à cause du danger que présentait cette route .
Les chauffeurs ne s'aventurent même pas de s'y arrêter.
Aladji était épuisé de cette longue course poursuite qu'il faisait au bout d'un moment.Tellement fatigué, il ne voyait aucun espoir se présenter à lui.
Le seul moyen de s'échapper, c'était ses pieds.
L'agresseur: Eh arrêtes toi!
Il ne les écoutait même pas.
Il voit une voiture de loin et tente de l'arrêter et se fait percuter par le chauffeur. Il bégnait dans son sang.
Le kidnappeur apercevant l'accident, se sauve pour ne pas se faire répérer. Le soldat de Koromack prend la poudre d'escampette.
Une jeune et ravissante femme sortit de la véhicule avec son chauffeur pour voir ce qui se passe.
Elle a eue peur sur le coup en voyant Aladji submergé par du sang. Elle ne savait pas que l'homme avait contracté tout ce sang à son premier accident.
-J'ai tué une personne, se dit cette belle fille.
Comment ça a pu m'arriver à moi?
Quelques secondes près, elle voit Aladji réagir et essayer de se relever.
Il est à cours de forces. Celle-ci lui vient en aide en lui portant sa main sur son épaule pour lui permettre de se relever.
-Qu'est ce qu tu nous regardes là, venez m'aider chauffeur à le transporter dans la siège arrière de la voiture. Tâchez vous de vous rendre au clinique le plus vite possible.

La ravissante femme ne voulut pas déclarer Aladji aux secours par peur que celà tombe mal pour lui et l'acheminer directement chez le docteur de la famille.
Elle appela le docteur pour lui faire préparer un lit d'hospitalisation.

Aprés trente minutes à voiture, elle arrive à la clinique.
Les docteurs accourent prendre le victime. Ils le font coucher sur un lit et lui font les premiers soins.

-Suivez mon assistant Mlle, on doit te poser quelques questions. On doit faire un rapport sur lui." s'exclame Boubacar, le docteur de la famille.
-La jeune femme :Mr le docteur, je ne voudrais que ce ci soit médiatisé car j'ai beaucoup à y perdre.
En ces mots, le jeune docteur accourt dans la salle d'opération.
Quelques heures après, il en ressort.
La ravissante femme accourt vers lui.
Qu'en est-il de sa situation?

Dr Bouba: Calmez vous Mlle, on s'est occupé de lui. Il va bien maintenant. Il dort même.

-Qu'est-ce qu'il a ?

-Dr Bouba: C'était juste quelques fractures au niveau de sa main gauche et de ses pieds. Ne vous inquiétez pas.

-Est ce que je peux le voir?

-Docteur Bouba: Pour l'instant non mais dans une demi heure tu pourras le faire.

-Merci Docteur, sans toi je ne saurai ce que je serais devenu.

Dr Bouba : Vous n'avez pas besoin de me remercier. Je ne fais que mon travail.

Quelques temps après, Aladji fut acheminé dans une salle réservée à lui seul pour se reposer.

La ravissante femme se tenait à côté de lui. Elle était impatient de voir l'inconnu se réveiller.