Comment déterminer que ton heure est venue?
The solution Kirishima in trois étapes :
1- Chourer les fringues du seul gars dont il ne faut surtout pas toucher les habits.
2- S'enfuir en courant très vaillamment.
3- Entendre le propriétaire des fringues en question te poursuivre avec une aura démoniaque et avec la ferme intention de t'envoyer dans l'au-delà.
Technique approuvée par mes soins. Pour la deuxième fois de la journée, je croise Tokoyami, sortant tout juste de sa chambre. L'explosion tonitruante qui retentit à l'étage me signifie très clairement que je vais décéder s'il me rattrape. Tokoyami m'adresse un regard compatissant, comprenant grosso modo la situation et me lance un "cours, Forest!" tandis que je disparais dans les escaliers.
Toujours en train de me demander pourquoi diable ai-je fait ça, je sors du bâtiment et déboule dans le parc éclairé de la lumière tiède du crépuscule. Le ciel est magnifique, d'un orange éclatant zébré par les nuages saumon. Splendide. J'aurais profité du spectacle si j'avais pas un monstre à mes trousses. Deuxième course-poursuite de la soirée, et il est que vingt-et-une heures moins le quart. Si j'y survis, la nuit va être très longue.
- Tu vas souffrir, Tête d'orties, hurle le démon.
Oui, je vais souffrir. J'en ai conscience, c'est déjà ça. L'adrénaline me fait atteindre des vitesses encore insoupçonnées, mais il semblerait que ce soit le cas aussi chez mon poursuivant, à qui la colère donne l'équivalant des réacteurs de Iida.
- Attends que je t'attrape, je vais te démonter, persifle le blond, plus proche que je ne l'aurait imaginé.
Je n'ai rien contre le fait que tu me démontes, Katsu. Mais dans un autre contexte, idéalement! Les affaires de Bakugô semblent peser de plus en plus lourd dans ma main, me ralentissant, à tel point que je serais tenté de les lâcher. Mais je me ravise, étant donné que ces vêtements sont mon objectif et la raison première de ma fuite à travers le campus. Nous venons de passer devant le dernier dortoir des secondes, et les internats des premières commencent à apparaître. Je n'étais encore jamais venu ici...Il faut dire que mes courses-poursuites n'ont jamais autant mis ma vie en jeu.
- Va mourir, bâtard!
- Je croyais que j'étais un pute, pourtant, je rétorque, le souffle court.
- Fais pas le con, crie-t-il alors qu'il parvient à saisir mon t-shirt.
Coupé court dans ma course, je trébuche et nous roulons ensemble par terre sur quelques mètres. Ma tête a heurté le sol à plusieurs reprises, mais on dit merci l'alter de tonton Kiri qui permet de pas trop s'exploser le crâne par terre. J'ouvre mes yeux que j'avais clos par réflexe, comme s'il ç'allait m'aider à amortir le choc et suis surpris par ce que je vois.
Baku, assis sur mon bassin, tenant fermement mes poignets plaqués sur le chemin de terre battue, le visage à quelques centimètres du mien. Ok, on s'est déjà retrouvés dans cette position assez souvent, entraînement oblige. Mais jusqu'à présent il avait son costume. Il n'était pas avec une simple serviette sur les hanches.
Une serviette bordel. Rien d'autre.
Lorsque je prends conscience de la situation, une vague de chaleur m'envahit tout entier, sans que je ne parvienne pour autant à détacher mon regard du sien. Ses pupilles écarlates sont ancrées dans les miennes, reflétant sa fureur, son agacement, mais aussi son trouble. Notre position l'a surpris aussi, il semblerait. Alors qu'une vague teinte rosée naît sur ses joues, il tourne brusquement la tête en direction de ses vêtements, en boule à une petite distance de là où nous sommes.
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Tuto: Comment transformer du yaoi en un pur bordel [Kiribaku]
FanfictionGlobalement, rien n'a de sens, mais si je puis me permettre de vous faire l'esquisse d'un résumé, le voici : Kirishima passe ses journées à draguer Bakugou avec une subtilité qui frise l'inexistence. Bakugou ne proteste étonnamment pas tant que, mal...