Hehe enjoy ce chapitre~~
J'éteins mon téléphone et le pose sur la table de chevet. Enroulé jusqu'au cou dans la couette que j'ai réquisitionnée, j'essaie de calmer les pulsations de mon cœur qui s'accélèrent. J'appréhende cette fin de soirée où l'ambiance est bien différente des nuits qu'on a pu passer ensemble. Un frisson d'excitation me parcourt l'échine. On va bien voir ce que l'avenir nous réserve.
- Rends moi ma couette.
- Nan, je suis bien dedans, je proteste en m'enfonçant encore plus dans la masse informe de la couverture.
- C'était pas une question.
- Je sais, mais j'ai quand même pas envie. Si t'es sage.
- Quel gosse, soupire-t-il en s'allongeant malgré tout.
Je jette un œil en dehors de ma cachette et remarque que malgré la température ambiante, il a de la chair de poule sur les bras. Dans ma grande magnanimité, je lui concède un bout de la couette qu'il accepte en levant les yeux au ciel. Je me rapproche de lui pour lui laisser plus d'espace au chaud et pose mon menton sur son épaule. Je louche sur son cou qui me fait très envie. Puis sur sa bouche, qui me fait très envie aussi.
- Tu te rappelles qu'on a un pari, me lance-t-il en jouant distraitement avec une mèche rose saumon.
- Oui oui, je réponds distraitement en me rapprochant.
- Tu m'as l'air bien parti pour perdre, ricane-t-il en tendant inconsciemment le cou quand je pose mes lèvres dessus.
- Hm-hm.
J'effleure sa peau brûlante d'une lignée de petits baisers qui partent de sa clavicule et remontent doucement jusqu'à son oreille. Mes yeux se sont fermés, ma respiration s'est accélérée et je sens la petite flamme de tout à l'heure avoir un regain d'énergie. Alors qu'une bouffée de chaleur me gagne, je sors mes dents pointues qui viennent mordiller faiblement son épiderme. Le souffle de Katsuki se coupe et il couvre sa bouche avec sa main. Je me redresse, me débarrasse de la couette qui me donne inutilement chaud et m'installe à califourchon sur lui sans l'écraser de tout mon poids. Je sors ma langue qui laisse un sillon luisant le long de sa gorge tandis que ma main va attraper la sienne qui cache son visage. Hors de question qu'il se bride et se cache comme ça.
- A-arrête, murmure-t-il et je me stoppe aussitôt, soucieux d'avoir fait quelque chose qui l'incommode.
Je cherche son regard et un long frémissement me traverse lorsque je croise ses yeux entrouverts, brillants et fébriles. Ses joues se sont de nouveau teintes de rouge même s'il a l'air moins déconcerté que tout à l'heure et son torse se soulève rapidement, témoignant de sa respiration décousue. Il ne semble pas incommodé le moins du monde.
- Tout va bien ?
- Bordel laisse-moi reprendre mon souffle, chuchote-t-il en remarquant soudain que nous doigts sont liés.
- Tu veux vraiment que j'arrête, je demande, à la fois taquin et sérieux.
Le regard noir qu'il me lance signifie clairement non, mais il préfèrerait mourir que de le dire clairement. Ravi, je continue ce que je faisais, plantant de temps à autre le bout de mes dents pour laisser de petites marques sur sa peau pâle. Il grogne de contentement plusieurs fois et j'attrape son autre main avant qu'il ne s'en serve pour cacher son visage. L'esprit embrumé, le cœur en fête et les entrailles enflammées, je lèche sa peau avec avidité en nouant mes doigts aux siens.
- Bordel Kirishima...
Je souris en embrassant la ligne de sa mâchoire, fier de lui faire cet effet-là. Je sème quelques traces violacées sur mon passage, titille le lobe de son oreille et le sens se tendre sous moi, très réceptif à ces petites attentions. Il parvient à dégager une de ses mains qu'il passe dans mon dos puis dans mes cheveux et s'y accroche en tirant doucement dessus. Grisé par ces sensations délicieuses, par la présence d'un Katsuki complètement à ma merci, je glisse ma paume entre nos deux corps, effleurant le relief de ses pectoraux.
VOUS LISEZ
Tuto: Comment transformer du yaoi en un pur bordel [Kiribaku]
FanficGlobalement, rien n'a de sens, mais si je puis me permettre de vous faire l'esquisse d'un résumé, le voici : Kirishima passe ses journées à draguer Bakugou avec une subtilité qui frise l'inexistence. Bakugou ne proteste étonnamment pas tant que, mal...