- Nan mais je suis pas en train de contester l'histoire hein, je dis simplement que les Japonais ils étaient pas hyper futés il y a quelques siècles.
- J'en ai rien à battre de ce que tu penses, ce sont des faits.
- S'isoler du reste du monde pendant huit cents ans, ils sont très forts et très cons. On dirait une femme qui boude mais puissance quarante.
- Comment t'arrives à faire des liens entre l'histoire de notre pays et des clichés sexistes ?
- J'arrive pas à comprendre et à retenir l'histoire. Il faut que je passe par des moyens détournés pour y arriver, même si ça n'a aucun lien avec l'idée de base.
Katsuki lève un sourcil sceptique. Il soupire, tapote la table de la pointe de son stylo en me considérant d'un œil peu convaincu. Il est souvent peu convaincu, quand il me regarde. Que ce soit les conneries que je dis ou que je fais, ça le laisse toujours perplexe. Faut croire que j'exaspère les grandes personnes...
- Bref, on oublie l'histoire, je m'exclame en refermant mon cahier d'un coup sec. Tu peux me réexpliquer la méthode pour la rédac ? J'écoutais pas.
- C'est sûr que t'écoutais pas, t'étais trop occupé à te marrer avec ta pote, rétorque-t-il en se réinstallant pour s'asseoir en tailleur sur le tapis. Déjà que t'as des goûts alimentaires éclatés, jamais je parle musique avec toi. J'ai encore de la dignité, moi.
- Pff, t'y connais rien, je souffle en levant les yeux au ciel. C'était le bordel, mais on a bien rigolé.
- Mouais, vous avez surtout de la chance que Cementos vous ait pas gaulés.
- Revenons à cette méthode de rédaction, Bakugou-senpai !
- M'appelle pas comme ça, braille-t-il en me lançant un capuchon de stylo que j'esquive de justesse.
- Katsuki-senpai, je tente en m'attendant à me faire assommer violemment.
- Katsuki tout court, tranche-t-il en ancrant ses yeux dans les miens, les joues couvertes d'un voile rosé. Katsuki.
Avec un large sourire et une douce chaleur qui se diffuse dans tout mon corps, j'acquiesce. Oh làlà, mon dieu qu'il est soft ! Profondément niais, assurément mielleux, mais c'est un pur bonheur de voir ses sourcils se décrisper, un sourire timide naître sur ses lèvres et cette couleur poindre le bout de son nez sur son visage. Raaaaaah je me fais honte de penser si faiblement !
- On la révise cette méthode ou bien ?!
- Oui oui, je m'écrie. C'est la méthode de quoi déjà ?
- ...tu le fais exprès, là ?
- Ah pardon, on était sur la rédac.
- Ça va pas être possible de réviser dans ces conditions, déplore-t-il en soufflant sur une mèche saumon qui lui vole dans les yeux.
- Je peux être concentré, quand je veux, je proteste en redressant mon port de tête.
- J'attends toujours des preuves de cette soi-disant concentration.
- Gnagnagna, je grogne, renfrogné.
- J'attends des preuves de ta répartie aussi, ajoute-t-il en ricanant.
- Fornique avec ta figure maternelle, bien cordialement.
- T'as dit quoi, fils de pute ?!
- Rien rien, t'inquiète, je m'esclaffe en reculant tandis qu'il se lève, un air menaçant au visage.
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Tuto: Comment transformer du yaoi en un pur bordel [Kiribaku]
FanficGlobalement, rien n'a de sens, mais si je puis me permettre de vous faire l'esquisse d'un résumé, le voici : Kirishima passe ses journées à draguer Bakugou avec une subtilité qui frise l'inexistence. Bakugou ne proteste étonnamment pas tant que, mal...