5. Pas à ça près 🍋

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HÉ OUI ENFIN🍋✨

La semaine qui suivis fut intense. Tu travaillai énormément les matières scolaires pour rattraper tes mauvaises notes, tout en continuant ton entraînement sportif. Le week-end, tu avais fait un marathon avec ta mère, et un concours de guainage avec ton père. Tu étais heureuse de voir tes parents, mais c'était juste pour faire du sport... Cette semaine avait été épuisante, tant moralement que physiquement. Tu te dépensais pour essayer de ne pas penser à Aizawa, à qui tu devrais dire si tu acceptais son arrangement.

Tu allais le faire. Tu allais accepter. Plusieurs raisons te poussais à faire ce choix, tandis ce qu'une seule pouvait soutenir le contraire.
Premièrement, tu t'ennuyai. Eijiro s'était détaché de toi, tes nouvelles copines étaient bien gentilles mais il te manquait quelqu'un, comme une case vide. Tu espérais qu'il comblerait ce vide.
Ça faisait longtemps que tu pensais au sexe, aux nouvelles expériences mais... avec ton prof ?
Le seul petit problème était la : c'était ton prof principal. Toi ça ne te dérangerai pas vraiment mais... si ça venait à s'ébruiter, il perdrait son travail et tes parents seraient éclaboussés par ce scandale...
Après avoir posé le pour et le contre, tu tentais l'aventure. Finalement, il fallait juste être discret.

Enfin le matin tant attendu...
Avant de partir au lycée, tu te prépara plus longtemps que d'habitude (t'as capté).
Plus tu t'avançais vers le lycée, plus des noeuds se formaient dans ton ventre. Ce stress continua d'augmenter jusqu'au moment fatidique, après la natation. Tu n'arrivais pas à te concentrer et étais beaucoup moins bonne que d'habitude dans l'eau. Si bien que, après un exercice d'apnée ou tu avais fait le moins bon temps de la classe, tu avais fondu en larme de frustration, M. Aizawa t'avais pris à part, et t'avais amener à la petite infirmerie du centre aquatique.

Tu étais assise sur une chaise, la tête baissée. Tu avais honte.
Aizawa, en te tendant un gâteau : Tiens manges ça. T'as pas l'air bien. Tu es toute pâle et tes résultats sont pas dutout au niveau auquel tu nous a habitué.
Puis, s'accroupissant à ton niveau, il ajouta d'une voix douce :
- C'est à cause de moi ?
Tu avais la gorge nouée, et envie de pleurer. Ton moral saturait, tu étais pas loin de la crise de nerf. Dans ces moments là, ton alter s'agitait, et il fallait à tout pris que tu gardes le contrôle de toi même, alors, au lieu de répondre directement, tu fis plusieurs exercices de respiration pour te calmer. Il te regardais avec de grands yeux, sans te presser.
Tp : Ça va mieux. J'ai passé une semaine très chargée, je suis fatiguée. Est ce que c'est à cause de vous ? Hum... un peu. J'ai beaucoup réfléchis et ça m'empêchait de dormir. Mais c'est surtout à cause de la charge de travail du lycée qui est énorme, de mon perfectionnisme et du programme d'entraînement que m'a fait mon père, qui est sûrement trop lourd pour moi. Sans compter que mon rendez vous d'hier avec ma psychologue ne s'est pas très bien passé...
Sur cette dernière phrase, ta voix se brisa.
Tu leva des yeux humides vers ton professeur, qui te souriait tendrement, avant de replacer délicatement une mèche de cheveux derrière ton oreille.
Aizawa, en s'asseyant à côté de toi : Tu veux en parler ?
A ces mots, toute la pression retomba, et tu craqua : tu lui raconta tout. Toute ta vie, tout tes ressentiments, tes espoirs, le pourquoi du comment. La pesante absence de tes parents, qui n'étaient presque jamais à la maison, l'attaque de ton domicile par des vilains il y a trois ans, qui avait laissé en toi de grave traumatisme, ta perte de contrôle qui avait ravager la moitié de la ville, tes efforts pour maîtriser ton alter... tout quoi.
Il t'écoutais, sans te couper, en hochant parfois la tête. C'était apaisant.
Parfois tu pleurais, parfois tu rigolais.
Ça avais durer très longtemps. Il n'avais pas parler de lui, il s'était simplement contenté de bref commentaires ou de conseils.
Ça t'avais fait du bien.

Tp, après avoir parlé sans interruption pendant deux heures, les yeux humides : Hum voilà quoi.
Aizawa, en souriant : Hé bah, c'est bien compliqué. Tu mérites d'être heureuse. La piscine va bientôt fermé, je vais récupérer les clefs.
Tu te retourna vers la fenêtre. Effectivement, il faisait nuit.
Tp : Mais ?! Il est quelle heure ? Je devrais être rentrée normalement !
Aizawa : Il est 19 h. J'ai prévenu par message AllMight que je t'avais ramené au lycée, et j'ai dit à tes parents que l'infirmerie du lycée te gardais en observation pour la nuit. Enfin, j'ai dit ça à ton majordome parceque tes parents n'étaient pas joignables.
Tp : Heu... d'accord. Mais je vais faire quoi ducoup ?
Aizawa : Un truc pour que tu te sente mieux. Tu as le choix : un bain froid, ou aller prendre l'air dehors, nager ou juste dormir. Comme tu préfères.
Tp : Hum... tout. Nager puis bain froid puis prendre l'air puis dodo.
Il sourit, puis vous sortez de la petite infirmerie de la piscine. Il vérifia que vous étiez seuls dans le complexe aquatique, puis vous vous dirigez vers les bassins.

Pas à ça près - Aizawa X Reader [TERMINÉ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant