6. Pique-nique

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Après avoir repasser la soirée en boucle dans ta tête, le sourire aux lèvres, tu tomba dans un sommeil réparateur. Les lits de l'infirmerie étaient plutôt confortables.
Le lendemain, tu avais reçu un message de ta mère :
- J'espère que que ça va, Arthur m'a dit que tu n'étais pas bien, bisous, on se voit ce soir sauf urgence.
(Arthur = le majordome)
Tu soupira. Elle en avait vraiment rien à faire, c'était abusé. Mais ton père, c'était pire, il n'avait même pas pris de tes nouvelles. Ils étaient débordés et avaient de très grandes responsabilités mais... tu étais leur fille quand même. Tu eu un petit pincement au coeur.
Tu appelas Eijiro pour qu'il passe prendre des affaires chez toi.

Tu esquiva habillement toutes ses questions sur hier, et tu t'inventa un mal de tête. L'infirmière, Recovery Girl, ne te dérangea pas. Elle semblait avoir l'habitude des gens qui dormaient ici, et faisait ses aller et venues sans se soucier de toi.

Après un cour de maths particulièrement difficile avec Ectoplasme, tu allais enfin revoir Aizawa.
Il entra finalement dans la classe, avec 10 min de retard, enroulé dans son sac de couchage jaune.
Mina : Il fait vraiment aucuns efforts ce prof.
Tu souria discrètement. Si elle le connaissait comme tu le connaissais, elle ne dirai sûrement pas ça.
Maintenant qu'il était dans son vieux duvet, avec des cernes et les cheveux en bataille, il ne te faisait plus vraiment le même effet, mais tu savais que ça pourrai très vite revenir si il faisait un petit effort.
Aizawa : Bon aujourd'hui, on va élire les délégués. Débrouillez vous comme vous voulez, vous avez une heure.
Et il se coucha sous son bureau.
Tu te retiens de rigoler. Le contraste avec hier était saisissant.

Toute la classe criait, c'était n'importe quoi. Chacun voulait voter pour sa pomme, sans écouter les arguments des autres. Finalement, des élections furent organisées. Le discours de Tenya sur l'importance du délégué t'avais beaucoup plus.

Bakugo avait balancé un bureau sur la tête de Izuku quand il lui avait fait remarquer qu'il n'était pas assez à l'écoute pour être délégué.
Au final, Izuku a été élu délégué avec deux voix, mais il refusa et donna sa place à Tenya. Momo était sous-délégué.
Tu te tourna vers Eijiro. Il était en train de calmer ce gros rageux de Bakugo. Encore. Hum.

Tes camarades s'éclipsaient discrètement lorsque midi s'approchait. Tu resta dans la salle, en prétextant devoir trier ton cahier.
Une fois que tout le monde fut partis, tu alla fermer la porte à clef.
Tu t'approchas doucement de la chenille qui était en hibernation sous le bureau.
Tu te pencha au dessus de lui pour l'observer.
Il dormais paisiblement, les yeux fermés, le visage apaisé, emmitouflé da...
Aizawa, en ouvrant brusquement les yeux : Tu fais quoi gamine.
Tu sursauta.
Tp : Vous m'avez fait peur. Vous faisiez semblant de dormir ou quoi ??
Aizawa : Plus ou moins.
Bah dis donc, il était pas très chaleureux aujourd'hui. Tu remarqua un petit panier, dans le coin sous le bureau.
Tp, en le pointant du doigt : C'est quoi ça ?
Aizawa : Une pharmacie.
Tu t'assis à côté de lui et tira le panier.
Aizawa : Je peux savoir ce que tu fais là.
Tp : J'ai plus de pote, donc je vous embête pour passer le temps.
Il le leva les yeux au ciel, mais ne te rejeta pas.
Tu regarda à l'intérieur de la pharmacie. Il y avait quelques médicaments, deux ou trois pansements et... des litres entiers de sérums pour les yeux.
Tp : C'est du truc pour les yeux ?
Aizawa : Du Serumphyl oui. J'en met toutes les heures donc... il en faut un bon stock.
Tp : Pourquoi vous en mettez autant ?
Aizawa  : A cause de mon alter ... bla-bla-bla.

Il te raconta son lycée à Yueï, son entraînement militaire qui avait durer deux ans, ses problèmes aux yeux depuis qu'il était jeune... sa vie quoi.
Malgré votre discussion fluide et votre parfait feeling, tu voyais qu'il était un peu réservé, notamment sur ses problèmes aux yeux.
Tp, en montrant ses bandes blanches autour de son cou, qu'il utilisait pour se défendre: Et ça, ça sort d'où?
Aizawa : C'est mon mentor qui m'a appris à me battre avec ça, ça s'appelle des Chikarata. (je viens d'inventer ce mot ok?)
J'ai toujours été un garçon réservé et pas très sociable. Donc, Jungleblue, le célèbre super héros tigre, mon mentor, c'était un peu comme mon père. Et comme j'étais là victime de l'école, il m'a appris à me battre contre les injustices, ce qui m'a donner envie de suivre sa voix et de devenir super héros. C'est là qu'il m'a appris à manier les Chikarata.
Tp, se rapprochant de lui pour toucher ses écharpes blanches : Waw mais c'est tout doux enfaite. On dirai du satin.

Pas à ça près - Aizawa X Reader [TERMINÉ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant